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Knock on Wood

Miss France et l'Oiseau bleu depuis 2006 : Liberté d'Expression en Questions ?

11 Décembre 2020 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS, #JURIDIQUE , Fiscal & Partenariats

le concours Miss France a perdu un peu de sa magie,mais on ne peut rester indifférent , quant un divertissement devient polémique .

En dehors des indignations ( légitimes ) à chaud, on cherche à comprendre, comment a t'on pu en arriver là en 2020 ?

Ce n'est pas facile,mais c'est simple et on va essayer de voir pourquoi , sans faire appel aux experts "autoproclamés " envahissant nos plateaux TV 

De grands penseurs issus du " café du commerce " nous ont récemment appris que le monde avait changé avec le virus .

Mais contre la connerie on cherche encore le Vaccin

depuis le Mur des Cons ?

                                                          ( voir en fin de cet article )

Miss France et l'Oiseau bleu depuis 2006 : Liberté d'Expression en Questions ?

Comme c'est NOEL, je vais vous raconter cette histoire :

il était une fois un Oiseau bleu qui prit son envol 

le  21 mars 2006

 avec  Jack DorseyEvan WilliamsBiz Stone et Noah Glass

De son côté,la capacité de nuisance de Facebook avec ses " faux amis " n'avait que 2 ans d'existence 

 

Alors une  bonne partie des differences de traitement des 2 Miss a une origine historique,mais montre le niveau atteint en 2020 pour nuire "presque" impunément :

souvenons nous du sort de ce Professeur !

 

                          Miss France n'est plus un " Conte de Fées "

 

La même année 2006 fut élue Miss France : Alexandra Rosenfeld

Y a t'il eu polémique sur son nom ?

Pas du tout : ce qui mit le public en ébullition était seulement le mode de scrutin, où le poids du Jury était prépondérent .

Donc Miss Alexandra put porter sa courone et même très haut nos couleurs,puisque l'anné suivante elle fut Miss Europe ,sans enflammer les Reseaux Sociaux

 

 

il semblerait que les " racistes " ne s'intéressent pas à Fort Boyard ,car Alexandra Rosenfeld put y participer sereinement .

Miss France et l'Oiseau bleu depuis 2006 : Liberté d'Expression en Questions ?

Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a rappelé hier (21/12/2020 ) que le récent projet visant à lutter contre les "séparatismes" devrait également permettre de mieux réprimer la haine en ligne en privant leurs auteurs de la protection de loi sur la presse de 1881.

Avec ce projet de loi, "c'est exactement ce genre de (propos) haineux que je compte stopper en autorisant leur comparution immédiate", a twitté Éric Dupond-Moretti.

"Leurs propos orduriers tenus depuis un canapé doivent les conduire le lendemain devant le juge", a-t-il souligné.

Lors de la désignation samedi soir de Miss France 2021, l'élection comme première dauphine d'April Benayoum, qui avait révélé que son père était d'origine israélienne, a suscité de nombreux commentaires antisémites notamment sur Twitter.

Après l'indignation de responsables politiques et plusieurs ministres, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert hier une enquête pour "injures à caractère raciste et provocation à la haine raciale".

"C'est un signal qui est envoyé à leurs auteurs pour leur dire que ce n'est pas anodin de proférer (...) ce genre de propos antisémites puisqu'ils seront, je l'espère, poursuivis", a commenté sur BFMTV la ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa, tout en dénonçant l'inertie des réseaux sociaux.

"Certains des tweets sont encore en ligne : ce n'est pas acceptable", a-t-elle affirmé. "Il faut que Twitter prenne ses responsabilités".

Avec les associations SOS racisme et SOS homophobie, l'UEJF avait assigné Twitter en justice en mai, jugeant que le réseau social manquait de manière "ancienne et persistante" à ses obligations en matière de modération des contenus.

Une médiation judiciaire est en cours "pour trouver des solutions avec Twitter pour faire avancer la modération", a précisé Mme Madar.

Régulièrement accusées d'héberger ou de contribuer à la diffusion de contenus haineux ou violents, les grandes plateformes de contenus ont été incitées à mettre en place des algorithmes de filtrage, des procédures de signalement et des équipes de modérateurs.

Selon le parquet de Paris, la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) a été chargée de l'enquête et devra identifier les auteurs des messages incriminés.
"La difficulté dans ce type d'affaires c'est que l'anonymat rend très difficile le fait de retrouver les auteurs,
l'action contre ces Twittos est difficile et il y a une impunité qui se crée", a rappelé Mme Madar.
De fait, la justice se heurte souvent à l'anonymat des internautes et les opérateurs, installés à l'étranger, donc régis par un autre système juridique, rechignent à répondre aux réquisitions judiciaires pour transmettre l'identité des auteurs de propos litigieux.
En novembre, le procureur de Paris, Rémy Heitz, a rencontré des représentants des grandes plateformes pour leur exposer ces difficultés et avait assuré que leurs échanges avaient été "extrêmement fructueux".
Pour lutter plus efficacement contre la haine en ligne, un pôle spécialisé doit voir le jour au sein du parquet de Paris en début d'année prochaine et travaillera en étroite collaboration avec la plateforme de signalement de contenus illicites Pharos.

L’ère numérique contribue aujourd’hui à brouiller la nature des énoncés :

les « petites phrases » sont plus aisément sorties de leur contexte, les propos sont facilement tronqués, les genres confondus…

Le numérique rend parfois difficile l’identification des contextes de production des discours.

La simplicité avec laquelle tout un chacun est à même de diffuser, de manière relativement anonyme, des contenus illicites constitue un véritable défi pour la démocratie.

Cela explique pour partie la prolifération des discours ambigus ou explicitement racistes sur Internet, dans un espace qui s’affiche souvent comme un contre-pouvoir et qui entend s’affranchir de toutes formes de contrôle.

Internet et les réseaux sociaux sont ainsi revendiqués comme les territoires d’une nouvelle résistance citoyenne, en lutte contre la « pensée unique », la « bien-pensance » et le « politiquement correct ».

Certains cybermilitants entendent regagner du territoire sur ceux qui, notamment par le biais de l’antiracisme, auraient mis à mal la liberté de pensée et d’expression.

Les propos diffusés sur Internet sont cependant considérés par la loi comme publics :

le racisme, sous la forme de commentaires écrits, de montages vidéo ou de billets, y est soumis aux mêmes règles de pénalisation qu’ailleurs.

Une publication sur Facebook ouverte aux catégories « amis des amis » ou « tout le monde » est considérée comme publique.

Sur Twitter, tous les tweets sont publics

Depuis un certain temps les réseaux sociaux sont devenus comme un moteur qui prône l’injustice raciale.

En effet, la haine discriminatoire qui est dans le cœur de certains individu n’a pas manqué de se manifester sur leurs comptes des réseaux sociaux.

Dès lors certaines entreprises de médias sociaux ont récemment été contraintes de faire face à des discours de haine sur leurs plateformes.

Plusieurs grandes entreprises, dont Unilever, Starbucks et Verizon ont annoncé ces dernières semaines qu’elles suspendaient la publicité sur Facebook et d’autres sites de médias sociaux par crainte que les médias sociaux ne fassent pas assez pour lutter contre les discours de haine.

La suspension de ces publicités signifie aussi la perte de forte sommes d’argent, tant pour les entreprises que pour les firmes des medias sociaux.

Alors pour que justice soit faite ou du moins que l’ordre s’établisse, les entreprise des réseaux sociaux doivent prendre des mesure radicale pour stopper la propagande de la haine sur la toile. Parmi ces mesure, il y’ la suspension des comptes des haineux, la suppression des messages de haine et la radiation des expressions à connotation raciale.

C’est dans ce sillage que Twitter a interdit définitivement au suprémaciste blanc David Duke de faire usage de son réseau

Miss France et l'Oiseau bleu depuis 2006 : Liberté d'Expression en Questions ?

La crainte d’être taxé de raciste ne saurait pourtant entraver la liberté de pensée et d’expression que garantit l’exercice démocratique.

Tout l’enjeu réside donc, dans le cadre scolaire comme au-delà, à réaffirmer le primat de l’esprit critique et des règles du débat

 

Conserver la liberté de penser et de s’exprimer Les lois contre le racisme sont-elles une menace pour la liberté d’expression ?

Non, si l’on considère qu’elles visent des discours qui constituent une menace pour l’intégrité morale et la sécurité physique des personnes.

Des limites existent là aussi, comme pour toutes les autres formes de liberté.

Les troubles à l’ordre public en sont une.

Sauf si ceux-ci sont prévisibles, la loi ne peut toutefois imposer de censure préalable : elle sanctionne les faits a posteriori.

L’ampleur et la nature des limites à la liberté d’expression n’ont toutefois rien d’universel, les cultures nationales donnant lieu à des approches différentes en matière de tolérance et de législation.

Le premier amendement de la Constitution des États-Unis prohibe, par exemple, toute loi restreignant les libertés de religion et d’expression, la liberté de la presse et le droit du peuple à « s’assembler pacifiquement ».

UE : Inversement, certains pays européens ont conservé l’interdiction du blasphème dans leur droit, même si cette interdiction n’est généralement pas appliquée, seul le Code pénal grec le réprime toujours.

Il arrive que les tribunaux soient saisis à mauvais escient ou abusivement, quand l’accusation de racisme vient frapper l’expression d’une pensée hétérodoxe sur certains sujets sensibles (politique, culture, religion, immigration, histoire…).

Dans ce cas, ce n’est pas la loi qui menace la liberté d’expression mais les lectures non avisées ou intransigeantes de certains discours : elles comportent le risque d’une judiciarisation excessive de la lutte contre le racisme et, du même coup, du développement de formes d’autocensure pour éviter la lourdeur de ces accusations 

 

 

Pdf de 6 pages

  https://t.co/IAs7mX4aMu?amp=1

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (1789) affirme en ses articles 10 et 11 les libertés d’opinion et d’expression.

Ces droits fondamentaux sont également garantis par les grands textes internationaux à l’instar de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales 1 .

La liberté d’expression est cependant soumise à des limitations :

elle n’est pas absolue.

Jusqu’où peut-on dire ce que l’on pense, qu’il s’agisse d’un raisonnement structuré ou d’un simple sentiment ?

La question se pose pour de nombreux sujets, notamment les plus sensibles.

 

Il importe donc d’extraire la discussion du champ émotionnel pour la resituer dans le cadre de l’analyse.

 

Qu’il s’agisse des réflexions d’un élève, d’un humoriste, d’un footballeur ou d’un homme politique, l’enseignant doit d’abord savoir rappeler l’égalité de tous devant la loi avant d’inviter à une réflexion plus approfondie sur les contextes d’énonciation, la forme et la finalité des propos.

 

Surmonter la dimension impulsive et affective attachée à tout ce qui touche aujourd’hui aux questions relatives aux origines et à l’identité, dans une actualité qui ne manque pas de faire réagir, doit passer par la rationalisation des termes du débat.

 

Aux arguments d’autorité bâtis sur des formules trop simples ou trop abstraites, il faut préférer des mises en perspective propres à faire réfléchir à la production des discours et à la valeur des comparaisons.

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