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Knock on Wood

Entre obéissance aux ordres et incitations : qu'en est il du post Covid ?

4 Décembre 2023 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS

Bienvenue dans la France à 2 vitesses

et de la '' liberté surveillée ''

Déjà,en 1970,Maslow recensait les  besoins d'un individu,qui, aprés avoir couvert l'essentiel,recherche l'APPARTENANCE à 1 groupe social.

Ceci permet,ensuite à des manipulateurs,privés ou publics ,d'influencer une personne ou une communauté ,soit en les marginalisant,soit en les poussant à rejoindre le groupe ou la "bonne direction " pour qu'il ne se sente pas exclu,ou se coule dans le moule 

Le meilleur exemple fut la Gestion du COVID

qui fut 1 test en vrai grandeur ,plus redoutable que celui de MILGRAM (soumission à l'Autorité & blouse blanche )

Un an après le procès d'Adolf Eichmann, un officier de haut rang de l'Allemagne nazie, Stanley Milgram (1963) a mené une série d'expériences pour étudier pourquoi et dans quelle mesure les gens obéissent à l'autorité. Ladéfense juridique d'Eichmann, et celle de nombreux autres nazis poursuivis après l'holocauste, était la suivante : "Nous ne faisions qu'obéir aux ordres".

A partir de là on peut le décliner,face à d'autres situations ,provoquées ou non 

Marie Estelle DUPONT a le mérite d'attirer notre attention avec ASSERTIVNESS ,en s'affirmant,sans agressivité à la différence des experts "auto proclamés" qu'on a subi depuis 2020 

Elle nous aide à DECODER en nous fournissant sa "Grille de Lecture" qui incite à la Reflexion,à approfondir certaines pistes et surtout s'approprier des CONCEPTS sans tomber dans le "prêt à penser " 

Elle n'est pas la seule à évoquer le NUDGE et nous permet,au passage de savoir faire la part des choses entre des incitations positives non contraignantes ou insidieuses,selon le but recherché.

Si les conséquences des mesures sanitaires ont mis du temps à être prises en compte, Marie-Estelle Dupont estime que le covid nous a fait « toucher le paroxysme d’une lecture chiffrée et statistique du vivant ».

Une vision de la médecine qui réduit la santé des individus à des données mathématiques, niant leur histoire, leur singularité et leur humanité : « Quand les chiffres prennent le dessus sur la parole, on peut manipuler à l’envi, et on détruit le sujet.

Ce modus operandi inhumain se fait au nom du progrès, du bien, de l’efficacité ; alors qu’il est tout-puissant et évidemment inhumain et déshumanisant. »

Pour la psychologue, la crise sanitaire a également vu la mise en œuvre de « mécanismes puissants d’ingénierie sociale », notamment la technique du « nudge ».

« Les régimes libéraux actuels, fortement bureaucratisés et faisant sans cesse appel à des cabinets privés pour “manager” la population telle un troupeau indifférencié, manient à merveille l’art du nudge, l’art de distiller des coups de coude aux citoyens de sorte que le troupeau aille dans la bonne direction, sans les y obliger ouvertement. »

« C’est la base de la manipulation de masse quand le régime ne veut pas passer pour dictatorial mais qu’il n’a plus de démocratique que le nom, tant la possibilité d’exercer sa souveraineté est pour le peuple réduite à peau de chagrin. »

D’après Marie-Estelle Dupont, la crise sanitaire marque « une étape clé dans l’évolution de notre société » et « la proposition de société qui a été faite pendant le Covid, avec un crédit social important, est quelque chose qui séduit énormément les technocrates de Bruxelles. »

 Selon elle, il est « fort probable que nous allions vers une société de plus en plus liberticide, où le moindre de nos mouvements sera enregistré et contrôlé ».

Les mécanismes d’ingénierie utilisés pendant le Covid pourraient ainsi être reconduits à la faveur d’autres crises, énergétique, sécuritaire ou climatique : « Il y a un bénéfice secondaire énorme trouvé par les politiques.

Les crises sont surlignées, mises en lumière pour justifier le contrôle de la population.

Au nom du bien, le pire du totalitarisme sera autorisé. » Une société orwellienne consacrant « le mariage entre le pire du socialisme et le pire du néolibéralisme » qui pourrait obtenir les faveurs d’une partie de la population, persuadée que la perte de ses libertés constitue un pis-aller face aux dangers qui la menacent : 

« Beaucoup de gens sont tellement endoctrinés qu’ils pensent que nous n’avons pas le choix. Nous n’avons rien retenu de l’expérience totalitaire du XXe siècle et du communisme. »

On a été soumis à un management par la peur.

Et dès que vous activez la peur, vous obtenez une déconnexion de la rationalité chez l’individu, la personne ne raisonne plus, la peur est mauvaise conseillère. Comme la personne est dans la panique, elle va cesser de réfléchir, cesser de nuancer, cesser de distinguer…

La grande majorité de la population va se soumettre aux injonctions dont elle sait qu’elles sont excessives ou inappropriées.

On va jouer sur la peur de l’ostracisation, sur la peur d’être criminalisé, montré du doigt.

On met les gens dans une situation impossible où ils s’adaptent et cessent de réfléchir, se dissocient pour supporter la situation, perdent l’empathie, font tout ce qu’on leur dit…", a expliqué Marie-Estelle Dupont.

.............. 3 févr. 2023...........Le contrôle des masses par la peur................ Marie-Estelle Dupont, psychologue et auteur, nous parle de la "pensée binaire" qui s'installe aujourd'hui dans les médias et dans le débat public. Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l'école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l'abandon de la jeunesse, etc.
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