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Knock on Wood

la fin d'un monde ?

11 Octobre 2008 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS

Pour pouvoir prendre du recul,nous avons regroupé des articles sur la crise financière qui s’est développée ,en pleine campagne électorale aux USA  ( voir autres catégories du blog, à gauche )

Quel que soit le Président élu en Novembre, la nouvelle Administration américaine qui se mettra en place,début 2009, aura à gérer les engagements financiers qui sont en train de se prendre, en principe, dans l’intérêt général, et qu’on espère pas ,dans la précipitation

http://www.exprimeo.fr/article/3887/gw-bush-prepare-la-transition.htm

Pour compléter l’analyse, j’ai repris mes notes sur un ouvrage,traduit en France en 2005, issu des analyses de la CIA et qui n’a rien d’un roman,car la realité actuelle,dépasse la fiction

On trouvera des extraits en français et,pour les amateurs, des documents en anglais,accessibles par lien ( pdf ) en fin de page

Certains commentaires ne sont pas du tout démodés quant au rôle montant de l’Asie, les enjeux des matières premiéres

et la REDISTRIBUTION DES CARTES qui va inévitablement avoir lieu,plus tôt que prévu

Ce n’est pas,selon moi,la fin du Monde,mais d’un Monde

et je conseille à chacun de se munir d’une carte de geographie du monde,pour voir le poids respectif des zônes, tant pour les aspects geo-politiques,que démographiques,car le pouvoir d’achat intéresse tous ces nouveaux consommateurs,qui risquent de changer nos habitudes

Il y a sur ce blog,une rubrique «  DEVELOPPEMENT DURABLE «  qui n’est plus du tout un effet de mode,mais bientôt de survie

Comme je suis optimiste de nature, je reprendrai ce que la sagesse chinoise nous suggère :

                DANGER = OPPORTUNITES…

A nous de les saisir,même si ca tangue un peu et que provisoirement,il y aura lieu de «  réduire la voilure « 

Après une semaine noire pour les Bourses et des chutes historiques pour le Nikkei à Tokyo et le CAC 40 à Paris, les grands argentiers du G7 ont adopté un plan d'action vendredi soir, en attendant la réunion de l'Eurogroupe dimanche

http://www.lepoint.fr/actualites/le-plan-d-action-du-g7-pour-lutter-contre-la-crise/916/0/281643

Samedi, le président américain George W. Bush, entouré des ministres des finances du G7, a affirmé à Washington que tout le monde était d'accord sur le besoin d'"une réponse sérieuse à l'échelle mondiale".

Les Etats-Unis ont un rôle particulier à jouer" pour trouver une solution, a affirmé le président, assurant que "notre gouvernement va user de tous les outils à sa disposition pour résoudre la crise". Le président s'est engagé à ne pas répéter les erreurs commises lors de la crise de 1929, qui avait elle aussi commencé aux Etats-Unis avant de s'étendre au monde entier


L'Eurogroupe va également apporter sa contribution
 :


http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/12/l-eurogroupe-s-engage-en-faveur-des-banques-pour-rassurer-les-marches_1105958_1101386.html

Loin de Washington, la Banque centrale chinoise s'est également engagée samedi, via son porte-parole, à poursuivre une coopération étroite avec ses homologues étrangères. Après ce G7 Finance, Washington devait accueillir samedi une réunion du G20, rassemblant les ministres et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents. Et l'Eurogroupe va également apporter sa contribution pour tenter de calmer les marchés dimanche, lors d'une réunion à Paris. L'objectif de cette réunion sera de "s'assurer qu'au sein de la zone euro les principes définis par le G7 Finance" seront étendus, voire même "aller au-delà", a précisé Christine Lagarde.

Outre les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, ce sommet réunira également le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président de la BCE, Jean-Claude Trichet. Les dirigeants européens pourraient se rapprocher d'une initiative commune de grande envergure, faisant écho au plan de 700 milliards de dollars annoncé la semaine dernière par les Etats-Unis.

http://afp.google.com/article/ALeqM5h1voFwumS7qF0LpTxWROc72oojyA

http://www.leparisien.fr/economie/les-quatre-principes-de-strauss-kahn-10-10-2008-271825.php


Manifestement, les marchés veulent, dans l’espace unique qu’est devenue l’Europe, une action coordonnée des responsables européens et non des actions nationales dont on informe les autres

 

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/10/la-crise-financ.html

 

Après Bush, chacun espère un changement ou craint le pire. McCain ou Obama ? Qu’est-ce que cela changera pour l’Irak, l’Afghanistan, la Palestine, l’Afrique, le Caucase, Cuba ou le Venezuela ? Et dans les relations avec les grandes puissances : Europe, Japon, Russie, Chine ?

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Présentation de l'éditeur


" Il vaut mieux ne pas croire aveuglément Michael Moore : la classe dirigeante actuelle des Etats-Unis n'est pas composée de brutes analphabètes incapables de saisir les complexités du monde... Pour s'en convaincre, il suffit de lire ce rapport produit par le Conseil national du renseignement américain (National Intelligence Council) pour la CIA. Un texte dense, articulé et subtil qui propose un examen en profondeur des grandes tendances du monde de demain. Dans tous les domaines - politique, économie, environnement, religion, terrorisme -, c'est une réflexion passionnante sur les forces et sur les dangers en même temps qu'un ensemble très précis d'indications qui orienteront la politique des Etats-Unis dans les prochaines années... C'est pourquoi il nous faut examiner sans passion ni préjugés cette " cartographie du futur " dont nous n'avons pas l'équivalent aujourd'hui en Europe. " Le terrorisme va-t-il s'amplifier ? Verra-t-on l'effondrement de l'hégémonie américaine ? Les pleins pouvoirs iront-ils à l'Asie ? S'appuyant sur des sources et des hypothèses extrêmement sérieuses, les auteurs se livrent aussi à de très réalistes scénarios de politique-fiction. Ainsi la lettre du petit-fils de Ben Laden à sa famille proclamant l'instauration d'un nouveau califat ou le dialogue sous forme de SMS entre trafiquants d'armes nucléaires et chimiques... Ce rapport, écrit par vingt-cinq experts internationaux sur la base de données jusqu'ici secrètes, nous dit comment sera la monde en 2020.

Que sera l’Europe en 2020 ?

Par delà les éventuelles turbulences événementielles à venir, l’Europe y est surtout décrite comme une « puissance vieillissante » sur le déclin (page 157).

Une Europe ’’sur le déclin’’ puisque subissant des mutations démographiques aux conséquences évidentes -bien que prévisibles- pour ses structures sociaux-économiques.

(Dans un monde des années 2020 comptant près de 7,8 milliards d’individus mais dont les populations réunies d’Europe -communautaire ou non- et de Russie ne représenteront qu’environ 10 à 15% seulement de la population mondiale…).

Ainsi les auteurs pointent du doigt (page 166) les grands déséquilibres structurels existant, aujourd’hui, entre actifs « cotisants » et non-actifs « allocataires » d’un État providence à présent au bord de la faillite du seul fait de l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération née lors du « baby boom » (mais non remplacée sur le marché du travail par des effectifs au moins comparables).

C’est pourquoi ils appellent à la redéfinition du « pacte social » et à la rédéfinition de cet « État providence » unissant aujourd’hui les sociétés européennes, au risque de les voir -sinon- glisser de l’impuissance vers la crise, puis de celle-ci vers la faillite, voire la désintégration…

Parmi les remèdes qu’ils préconisent, deux solutions qui feront grincer bien des dents dans nos sociétés conservatrices : recourir à davantage de flexibilité sur le marché du travail et accueillir davantage d’immigration légale (pour combler les emplois laissés vacants par les prochains départs en retraite…).

Relever les défis, pour devenir un « Modèle de rechange »

Au-delà de ces premiers -mais décisifs- défis structurels et politiques, les auteurs voient néanmoins l’Europe conserver un pouvoir d’influence non négligeable dans le monde multipolaire du tout début des années 2020.

Et ce, pourvu qu’elle puisse donc réformer son pacte social, pourvu qu’elle puisse toujours accompagner (voire précéder…) le rythme des grandes innovations technologiques, pourvu qu’elle conserve son aptitude à forger des liens forts avec la Russie (avec laquelle elle pourraît négocier un partenariat énergétique fructueux…) (Cf. pages 170 et 171) ainsi qu’avec le Monde « eurasiatique » (i. e : la Turquie) et avec l’ensemble des pays de la « rive sud » du monde méditerranéen.

Mais aussi (ce qui nous intéresse davantage ici…) pourvu qu’elle puisse continuer de pousser son approfondissement institutionnel « par la rationalisation de son processus de décision trop compliqué » (page 168).

Et ce : tout en sachant se dôter d’une « vision stratégique cohérente et partagée » (page 158) ainsi que -pourquoi pas- d’une Armée européenne, par la rationalisation et la coordination de ses dépenses militaires (page 159).

Ainsi, l’Europe ’’unie’’ pourrait fournir un modèle de gouvernement « ouvert » et « démocratique » au reste du monde ainsi qu’aux nouvelles puissances émergentes (page 159) : une ’’solution de rechange’’ (mais néanmoins toujours ’’occidentale’’) à leur très probable refus politique d’une dépendence davantage encore prolongée à l’égard des États-Unis d’Amérique.

Et c’est dans ce cadre que les auteurs voient enfin l’Europe surmonter ses dernières réticences vis à vis de la Turquie, s’impliquer davantage encore dans le processus de paix israélo-palestinien et dans la stabilisation politique de « l’arc de crise » des anciennes républiques ex-soviétiques et du monde arabo-musulman (pages 175-176-177).

Avant toute chose : des réformes structurelles et sociétales incontournables

Mais les auteurs ne cachent pas que la réalisation de ce scénario plus ou moins optimiste passe d’abord, à leurs yeux, par de profondes réformes sociales et comportementales incontournables.

Faute de quoi, les pays d’Europe seront « confrontés à une période de stagnation économique prolongée » qui pourrait (page 160) menacer les « immenses acquis » (sic) résultant de l’actuel processus de construction européenne.

Pour l’heure, ne retenons donc que le scénario « rose » qui nous est ici proposé en ayant la conscience claire des défis politiques et sociaux qui nous attendent pour aller vers une mondialisation, si possible, moins malheureuse…

Car -attention (et c’est d’ailleurs -là- la morale évidente et le sens profond de cet ouvrage…)- le monde qui vient, pour multipolaire qu’il soit, ne s’annonce néanmoins pas comme un monde particulièrement calme ni appaisé.

Car, entre affirmation de la puissance étasunienne, contestation révolutionnaire islamiste et montée en puissance de ’’nouveaux géants’’ politiques économiquement dynamiques (Chine, Inde, Brésil, Indonésie, Russie, Indonésie, Afrique du sud, etc), ce XXIème siècle qui se profile devant nous s’annonce vraiment difficile pour toute société fragile qui serait, décidément, incapable de se réformer.

Un diagnostic qui, en tout cas, ne doit pas nous laisser insensible.

Et ce -qu’on y souscrive ou pas- dans la mesure où (de toute façon et quoi qu’il advienne véritablement…) c’est précisément ce diagnostic là qui guidera l’action -à l’égard du monde en général et à l’égard de l’Europe en tout particulier- des prochaines administrations présidentielles étasuniennes qui seront amenées à, prochainement, se succéder à la « Maison blanche »…

http://www.taurillon.org/article.php3?id_article=604

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Comment_sera_le_monde_en_2020_%3F 

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 Welcome to the website of the National Intelligence Council. The NIC is a center of strategic thinking within the US Government, reporting to the Director of National Intelligence (DNI) and providing the President and senior policymakers with analyses of foreign policy issues that have been reviewed and coordinated throughout the Intelligence Community.

 

http://www.dni.gov/nic/NIC_home.html

 

MAPPING THE GLOBAL FUTURE:
R
EPORT OF THE NATIONAL INTELLIGENCE COUNCIL'S 2020 PROJECT

 

http://www.foia.cia.gov/2020/2020.pdf

 

http://www.dni.gov/nic/NIC_2020_project.html

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Le CAC40 a atteint son plus haut le 4 septembre 2000 à 6922 points avant de s'effondrer jusqu'à 2 401,15 points le 12 mars 2003
 (son plus bas niveau depuis 1997) après l'éclatement d'une bulle spéculative relative aux secteurs de la communication et de l'Internet, aggravé par la suite aux événements terroristes du 11 septembre 2001.

Cela fait maintenant 8 ans…
depuis cette date il a perdu (au 10/10/2008) 54 %.

  Graphique

En ce qui concerne les crises :

 

–       KRACH 1929 : Il débute le jeudi 24 Octobre 1929 avec une chute du DJIA de 22,6 % (à midi) suivi d’émeutes dans la Bourse. Les 28 et 29 octobre 1929, elle chute de respectivement 12,82% et 11,72%. De 1929 à 1932 le DJ perd 89 % (il n’avait perdu que 12,8% du 24 au 29).

–       KRACH 1987 : Il commence le lundi 19 octobre 1987 avec une perte du DJIA de 22,6 %. Entre le 15 octobre et la fin de l’année 1987, la Bourse de Londres perd 26 %, celle de Paris, 29 %.

–       KRACH 1989 : Les 13 et 16 octobre 1989, un mini-krach provoque la chute des différentes bourses mondiales. En deux séances, New York chute de 7%, Francfort de 13,3%, Singapour de 10%, Paris de 6,9%, HongKong de 6,5%, Londres de 3,2% et Tokyo de 1,8%. Paris perdra même jusqu’à 20% en cours de séance. Mais les cours se reprennent immédiatement. La raison en incombe aux junk bonds (« obligations pourries ») et à l'échec d'une OPA sur United Air Lines.

–       KRACH 1997 : Le 27 octobre 1997 le DJ perd 7,3 % de sa valeur après le déclenchement d’une crise monétaire en Asie, puis en 1998 en Russie avec des répercussions en Amérique du Sud.

–       KRACH 2000 (technologiques) : La bulle Internet a éclaté en mars 2000. Le 9 mars, les valeurs Internet ont atteint leur plus haut niveau selon l'indice ATKearney Dotcom. Certains commencent à s'interroger sur la valorisation de ces start-up aux niveaux extravagants avec des capitalisations atteignant près de 100 fois les chiffre d'affaires. C’est le début de dégonflement de la « bulle Internet ». En avril 2000, le Nasdaq s'effondre. En trois ans, l’indice de Wall Street Standard’s & Poors 500 perd 42,5 %. À la Bourse de Paris, le CAC 40 chute. Une descente aux enfers, accentuée par les attentats du 11 septembre 2001 qui ne s'achèvera qu'en mars 2003, passant de 6922 points le 4 septembre 2000 (son maximum) à 2403 points le 12 mars 2003, soit une chute de 65% en deux ans et demi.

 

http://www.come4news.com/octobre-maudit-pour-la-bourse-371243

 

 

 

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