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Knock on Wood

GBL et GHB : émergence de nouvelles drogues

15 Septembre 2009 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS

Le  GHB

(gamma hydroxy butyrate) 


Autres noms :  'Easy lay',  'Ecstasy liquide', 'Soap', 'Vita-G'

Propriétés:  Dépresseur  du système nerveux central

 http://www.etape.qc.ca/drogues/ghb.htm

Synthétisé et étudié par le  Professeur Henry Laborit dans les années 60, le GHB a été utilisé comme anesthésique général, comme traitement des troubles du sommeil, comme aide à l'accouchement et comme alternative au sevrage de l'alcool et des opiacés. Toutefois, en raison de ses effets indésirables dus à des doses trop élevées ou au mélange avec d'autres produits, le GHB a perdu son usage médical.

Bien que cette substance soit vendue sous le nom d'«ecstasy liquide», elle n'a rien à voir avec l'ecstasy, dérivée  de l'amphétamine. On retrouve le GHB  en liquide, en poudre, en capsules ou en granulés à dissoudre dans l’eau. Dissout  dans un verre de boisson alcoolisée, il n’a ni odeur ni saveur (à peine un léger goût salé et savonneux). 

Comparable aux effets de  l'alcool mais sans "gueule de bois", 10 à 15 minutes après son absorption, le GHB produit une chaleur interne bénéfique, un état d'ivresse (désinhibition),  la relaxation musculaire et un état d'euphorie.

À noter que le GHB  n’a pas de propriétés aphrodisiaques réelles, mais provoque une désinhibition sexuelle causée par l’effet sédatif (calmant), particulièrement lorsque cette drogue est associée à l'alcool qui en multiplie les effets amnésiques et anesthésiques.  D'où son surnom de «drogue du violeur».

Le GHB stimule aussi le cerveau libérant l'hormone de croissance excédentaire tellement  apprécié par les culturistes. Selon l'état du consommateur et la dose, son efficacité s'étale sur 3 à 4 heures. Le GHB est ensuite dégradé en eau et dioxyde de carbone, et sa présence n'est alors plus détectable. 

 

Caractéristiques

Dépresseur du système nerveux central avec des propriétés euphorisantes pouvant s'apparenter à l'alcool.

Somnolence qui peut aller à la perte de conscience si la drogue est absorbée avec de l'alcool ou à dose élevée.

Apparition des effets environ 15 minutes après l'absorption et durée de l'effet de 3 à 4 heures.

Peut entraîner le désinhibition sexuelle.

Peut occasionner de la confusion et une altération du jugement.

À forte dose, peut occasionner des vertiges, des nausées, des vomissements, de l'hypothermie, une diminution de la pression sanguine, de l'amnésie, une dépression respiratoire, des crises épileptiques, le coma, la mort.

Combiné à l'alcool, l'effet est multiplié.

Ne peut être détecté dans le sang ou l'urine au-delà de 12 à 24 heures après l'absorption.

Ce produit cause un état semblable à l'ébriété, plus d’euphorie que de désinhibition. Ces effets amnésiques et anesthésiques disparaissent au bout de quelques heures. 

Récemment, le ROHYPNOL, le GHB et le kétamine sont devenus très populaires dans les partys rave ou dans les clubs de nuit pour leurs effets relaxants et amnésiques. Cependant, associé à de l'alcool, à des opiacés ou à l'inhalation de substances nocives,  le GHB entraîne des vomissements. La consommation excessive en même temps que le Rohypnol, la kétamine ou certain médicaments somnifères, peut s'avérer très dangereuse et même mortelle.

 Le GHB consommé seul ne provoque aucun effet nocif. Toutefois,  compte tenu du phénomène de tolérance/ accoutumance qui oblige le consommateur régulier à augmenter sa dose pour ressentir les mêmes effets, les risque d'un surdosage sont présents. Un surdosage  se manifeste par de la somnolence,  une perte de coordination, une perte générale de sensations, des vertiges intenses, des nausées.

Des doses plus élevées peuvent entraîner des convulsions, des hallucinations, l'arythmie cardiaque, une diminution de la pression artérielle, des difficultés à respirer, le coma et le décès.

 La consommation régulière de GHB peut entraîner une dépendance physique.

Les personnes ayant développé une accoutumance devraient s'adresser à leur médecin pour faciliter le sevrage.

L’arrêt brusque d'un usage excessif et prolongé peut provoquer un sevrage dont les principaux symptômes sont des crises d'angoisse, des tremblements, de l'insomnie, des crampes musculaires, et d'autres effets secondaires désagréables et potentiellement dangereux comme de l'hypertension et une paranoïa accompagnée d'hallucinations.

Ces symptômes de sevrage apparaissent entre 1 à 6 heures après la dernière prise et disparaîtront après 2 à 21 jours en fonction de la dépendance.

http://www.medecine-et-sante.com/maladiesexplications/ghb.html
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Les effets du GBL similaires au GHB

Le GBL est une molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels : il s'agit d'un produit très efficace pour nettoyer les jantes de voiture ou les peintures (en particulier les tags).

Mais le GBL, une fois ingéré, a un tout autre impact sur l'organisme : il est très vite métabolisé en GHB ou acide gamma-hydroxybutyrique. Le GHB a un double effet : d'abord euphorisant puis anesthésiant. Il était ainsi utilisé en médecine comme anesthésiant général avant d'être utilisé dans les années 1980 par les sportifs en tant qu'anabolisant.

Entre GBL et GHB, on note les mêmes effets : euphorie jusqu'au sommeil profond, détente, vertiges, pertes de mémoire, d'inhibitions ou plus grave encore, des pertes de conscience... Ces deux substances agissent très rapidement après l'absorption : 10 à 20 minutes suffisent pour observer les premiers effets. Ces derniers dépendent de la dose prise et de la personne, et augmentent lorsque l'alcool et/ou d'autres drogues sont associés. Dans les cas les plus graves, ces drogues peuvent provoquer un coma profond ou encore une insuffisance respiratoire, capables d'entraîner la mort. A Amsterdam en 2005, la part des demandes d'assistance médicale urgente requérant un transport à l'hôpital a été plus grande pour les cas liés au GHB/GBL qu'à d'autres drogues1.

Souvent associé à des agressions sexuelles, le GHB a été la cible de plusieurs campagnes de prévention. Mais ce n'est pas le cas du GBL, très facilement accessible

http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/drogues/articles/13269-gbl.htm

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