l'Occident en questions....? les impasses meurtrières.
Présentation par l'éditeur
Depuis des décennies, le monde arabe connaît une interminable descente aux enfers.
L'Occident porte une large part de responsabilité, mais aussi les dirigeants orientaux eux-mêmes, ou la pâle copie que sont leurs héritiers.
Livrée aux appétits des puissances occidentales après la Première Guerre mondiale, cette région est devenue le terrain d'affrontement des rivalités.
La découverte du pétrole en Irak et en Arabie saoudite dans les années 30 a aiguisé les convoitises européennes et américaines.
La création de l'État d'Israël en 1948, vécue par le monde arabe comme "la catastrophe", n'est toujours pas acceptée.
Génération après génération, les conflits se transmettent et s'élargissent. Aujourd'hui, nous assistons impuissants à l'énumération morbide des victimes, et de nombreuses questions se
posent.
Y a-t-il une fatalité pour que les Arabes ne connaissent ni le repos ni la paix ? L'islam est-il insoluble dans la démocratie ou dans la république ?
Cette enquête sans complaisance, menée sur le terrain durant plusieurs années par deux spécialistes du monde arabe, Christian Chesnot et Antoine Sfeir, se veut une analyse clinique et complète des crises enchevêtrées du Moyen-Orient.
Un examen pour mieux comprendre une région dont l'avenir est une des clés de notre stabilité.
Au sommaire
- Les Arabes en crise
- Des Etats sans nation ?
- Les héritiers aux commandes
- Israéliens et Palestiniens au pied du mur, une guerre silencieuse
- Le pétrole, une manne pour les islamistes
- Les islamistes en embuscade
- L'épouvantail Ben Laden
- Génération Al-Jazira
- Sous les chiites, l'Iran
- Le piège irakien
- Quelle responsabilité de l'Occident ?
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Le rôle de l'Occident dans le développement de l'islamisme:
http://www.relatio-europe.eu/la-revue/128-eaux-fortes/4174-le-role-de-loccident-dans-le-developpement-de-lislamisme
http://www.lelibraire.org/chronique.asp?cat=7&id=1476
1/3/2003 : Compte rendu de la conférence introductive à la table ronde animée par
Alexandre Adler, journaliste, vice-président du conseil de surveillance et directeur éditorial du Courrier International, Antoine Sfeir, directeur de la rédaction de la
revue Les Cahiers de l’Orient et Jean-Christophe Victor, qui anime l’émission hebdomadaire Le Dessous des cartes sur Arte, dirige le LEPAC (Laboratoire
d’études politiques et Cartographiques), et enseigne la géopolitique à l’École de Guerre (Collège interarmées de Défense) et à l’IIAP (Institut international d’administration publique).
http://pedagogie.ac-amiens.fr/histoire_geo_ic/spip.php?article170
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22 octobre 2009
18h30
Conférence, Rencontre - débat
30 boulevard Vivier-Merle - 69431 Lyon
http://www.universite-lyon.fr/1251797359011/0/fiche___actualite/
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La
critique
par Elie Guedj
Ne pas se fier au titre, réducteur, caricatural, vendeur mais assez peu représentatif du contenu.
Malheureusement, les écrits de géopolitique souffrent trop souvent d’un langage abscons et de propos emphatiques ; trop souvent, les essais sur le Proche-Orient trahissent les exigences
d’objectivité et de retenue.
Rien de tout cela (à part l’utilisation impropre de l’expression “Etat hébreu”), dans cet ouvrage au sous-titre plus évocateur (“Les impasses meurtrières”).
Pas étonnant avec Christian Chesnot et Antoine Sfeir : à l’expérience et à l’esprit de synthèse du journaliste s’associent l’érudition et la qualité d’analyse du directeur des Cahiers de
l’Orient.
Populaires, légitimes par leur connaissance du terrain, ils examinent en médecin et pédagogue, tout le long des 300 pages de décryptage clinique des rapports Orient/Occident, les raisons d’une
situation politique internationale dramatique.
La thèse principale restant notamment la responsabilité effective de l’Amérique et de l’Europe dans l’expansion du concept de communauté internationale musulmane aux dépens d’un
nationalisme arabe (revendiqué par Nasser).
Le désir d’en finir avec les préjugés ou de réhabiliter l’islam en le distinguant de l’islamisme, par exemple, ira de pair avec une analyse consciencieuse des contextes, c'est-à-dire
l’usage nécessaire d’une généalogie des phénomènes. Revenir insatiablement aux origines pour comprendre.
Si les observations peuvent être quelquefois légèrement contestables (Israël n’a pas attendu la guerre du Liban de 1982 pour être impopulaire), si quelques indulgences peuvent faire sourire, les
interprétations garderont l’épaisseur pour vertu et le diagnostic comme méthode.
Le véritable intérêt du livre restant la complicité (une habitude pour le politologue) avec le lecteur souvent profane afin de l’initier et de l’exercer avec entrain au jugement critique et
avisé.
Une preuve supplémentaire que l’art de bien écrire dépend précisément de l’art de bien penser.
http://www.nonfiction.fr/article-2186-lintelligence_choquee.htm
Le poids des civilisations dans l'Histoire
Le Figaro Magazine - 07/02/2009
http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_article&id=126
http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2002/civilisation/article.htm
Le 11 Septembre ...?
http://www.ac-grenoble.fr/histoire/didactique/general/fig2002/choccivilisation.pdf
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Antoine Sfeir à Alger ( juin 2009 )
«L’islamisme est plus dangereux que le terrorisme»
Invité par les éditions algériennes Sedia, Antoine Sfeir, un des plus grands spécialistes du
Proche et Moyen-Orient, a animé jeudi une conférence à Alger (hôtel Sofitel) ayant pour thème «Islam et islamisme».
L’occasion d’aborder plusieurs questions d’actualité.
«Les islamistes sont des groupuscules minoritaires, ce ne sont ni des savants ni des instruits.
C’est dramatique !» affirme-t-il, ajoutant que nous vivons une époque où l’imaginaire prend le dessus sur la réalité.
Un imaginaire relayé par les médias et les hommes politiques.
«Il y a des journalistes en France qui m’ont demandé le numéro de téléphone d’un imam qui déteste la France pour
l’interviewer ! Ça fait vendre, augmente l’audimat mais cela ne fait pas avancer le débat !» souligne-t-il.
Ce spécialiste est même plus précis : il faudrait trois vies pour savoir l’islam et trois autres vies pour le comprendre.
Antoine Sfeir sait de quoi il parle.
Ce franco-libanais est journaliste, directeur de la revue Cahiers de l’Orient (consacrée aux études et réflexions sur le monde arabe et musulman), président du Centre d’études et de
réflexions sur le Proche-Orient (France), professeur en relations internationales à l’Ecole des hautes études en sciences de l’information et de la communication et auteur de plusieurs
essais.
Il ajoute que l’islamisme est plus dangereux que le terrorisme, car le premier est comme tous les intégrismes, il veut exclure l’autre et changer le
système politique, culturel, social et économique.
Il est intolérant et rejette l’autre.
Le slogan des extrémistes est simple : vous êtes avec nous ou contre nous.
«Aujourd’hui, tout le monde est obnubilé par le terrorisme !
On en parle sans cesse alors que c’est une affaire qui relève de l’appareil policier et judiciaire.
En France comme en Europe, nous avons des équipes efficaces qui luttent contre ça».
Plus loin, l’orateur critiquera la classe politique française qui
prêche la confusion et l’amalgame par méconnaissance et souci de paraître.
«En France aujourd’hui, nous avons l’élite politique la plus intelligente mais qui se croit obligée de répondre à toutes les questions dès qu’on lui tend une caméra.
C’est malheureux !
Les politiques français ne savent pas dire ‘je ne sais pas’ même aux questions les plus compliquées et auxquelles seuls les spécialistes peuvent apporter une réponse !»
soutient Antoine Sfeir.
Il explique encore que, croyant résoudre définitivement le problème de l’intégrisme, l’Occident a inventé le concept de la tolérance.
«C’est le mot le plus néocolonialiste que j’ai jamais entendu !
Tolérer signifie accepter et supporter l’autre.
Mais qui est-il celui qui me tolère d’exister ?
L’Occident prétend reconnaître l’autre mais sans jamais le connaître!»
Pour Antoine Sfeir, le dialogue des interreligieux est une démarche hypocrite car, explique-t-il, ce slogan implique une tentative de convertir l’autre, donc de lui
imposer sa vérité.
Il serait plus raisonnable, estime-t-il, de parler de dialogue culturel et cultuel tout en respectant «la vérité» de l’autre pour pouvoir enfin réussir le
«vivre ensemble».
«Orient-Occident, le choc ?» est le dernier livre d’Antoine Sfeir et qui vient de paraître chez les éditions Sedia.
Irane Belkhedim
http://www.lejourdalgerie.com/Editions/270609/Rubriques/Culture.htm
http://www.elwatan.com/El-marjaia-est-contestee-en-Iran
http://www.hi-algerie.com/actualite/algerie/antoine-sfeir-remonte-aux-origines-de-lislamisme.html
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Pourquoi l’Occident ne comprend pas le Monde musulman ?
http://www.isesco.org.ma/francais/publications/Islamtoday/25/Index.php
Why the West Fails to Understand the Islamic World:
http://www.isesco.org.ma/english/publications/Islamtoday/25/Index.php
Bruxelles : 23/9/2009
Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) s’est entretenu aujourd’hui à Bruxelles avec M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne.
L’entretien a porté sur les questions de coopération et de partenariat avec l’Union européenne (UE) pour le développement des Etats membres de l’ISESCO et sur le rôle de l’ISESCO dans la coordination et la promotion du partenariat entre l’UE et les institutions nationales des Etats membres dans des domaines aussi divers que l’éducation, l’enseignement, les sciences, la technologie, la culture, la communication et l’information.
Les deux parties ont conclu à la poursuite de la coordination et des consultations afin d’élaborer un cadre de travail global dans le cadre de la coopération entre l’ISESCO et l’UE.
Etait présent à cet entretien M. Jean-Paul Carteron, Ambassadeur de bonne volonté de l’ISESCO pour le dialogue des cultures et des civilisations, président du Forum Crans Montana.