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Knock on Wood

COCO : une histoire de symbole ?

25 Mars 2009 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Comme au CINEMA

Déjà près de 2 M d'entrées
et un petit clin d'oeil à la vérité si je mens...

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129150.html

Une histoire de symbole
Coco et les personnages qui l'entourent ont beau être juifs, ils portent moins de croix de David que des mains de Fatma autour du cou.
Explication de  Gad Elmaleh : "[...] c'est un symbole commun aux deux communautés.
C'est un symbole de chance, ça éloigne le mauvais oeil, et c'est un symbole de paix.
 C'était aussi histoire de montrer qu'on n'est pas dans le religieux, mais dans la tradition, dans le culturel...


Parce que 
 

Gad Elmaleh et Manu Payet aiment beaucoup se prêter à ce petit jeu, beaucoup de leurs scènes communes ont été improvisées, à l'image de celle où Manu Payet coache ses animateurs : une pure invention de sa part, si l'on en croit Gad Elmaleh.

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Interview de Pascale Arbillot pour le film "Coco" .....( cliquer )

Qui est Agathe ?

C’est une fille de bonne famille, bien élevée qui est tombée folle amoureuse de Coco. Elle s’est convertie à sa religion par amour, lui a fait deux beaux enfants, elle aime vraiment son mari.
Mais elle pète un câble, elle n’en peut plus parce qu’il est dans un délire mégalomaniaque à cause d’une barmitsva.
C’est l’histoire que tout le monde connait. C’est ça que j’ai aimé, c’est presque un rôle de composition, elle est tirée à quatre épingles, les ongles impeccables, la peau satinée, toujours en robe haute couture, des talons de 15 centimètres, les cheveux bien décolorés et raides.
Et elle pète un câble. C’est ça que j’ai adoré.


Ce film est un peu comme un millefeuille, il y a une première couche de comédie, mais il y a des thèmes un peu plus lourds. Lesquels ?

Il y a plein de sujets. Qu’est-ce que c’est que la réussite : l’argent, l’amour de ses proches, l’amour de soi ?
Qu’est-ce que l’amour filial ? Qu’est-ce qu’on transmet à son fils ?
Il y a aussi les valeurs.
Quand on appartient à une culture, comment est-on fidèle ou pas à des principes ? Il se trouve que là c’est plutôt lié au judaïsme mais ça pourrait très bien se passer dans un autre milieu. Et qu’est ce que c’est que d’être en accord avec ces valeurs ?
 A quel moment oublie-t-on d’où on vient ?
Le rapport à la femme est autre chose. Il le dit : pour lui, la femme est son tout, il va déjeuner chez sa mère tout le temps, sa femme est là tout le temps.
La féminité est une chose d’acquise dans ce monde là. Peut être trop.


Quand on joue ce personnage de femme et qu’on est actrice dans une bande avec Manu, Gad… C’est facile de trouver sa place dans une équipe comme celle là ?

Oui, parce que ce sont des gens sympas, intelligents et bien élevés. Il ne faut pas vouloir absolument s’intégrer, ça se fait avec le tournage.
Au début personne ne se connait bien et jour après jour on apprend à se connaitre.
C’est une mini famille qui se forme.
J’étais la seule fille donc c’était agréable. J’étais tranquille avec mes petites robes.
 Il y avait sa mère et c’est tout. Aucune concurrente.


Vous connaissiez bien l’univers de Gad ou vous avez aussi découvert ça pendant le film ?

Je connaissais bien. D’ailleurs j’avais le trac.
 Je l’ai vu sur scène plusieurs fois avant de le rencontrer. Quand j’ai su qu’il me proposait éventuellement un rôle…
Quand j’ai su que j’allais le rencontrer, j’étais pétrifiée comme une fan de base. Il ne l’a pas vu, ou peut être qu’il a fait semblant de ne pas le voir. Mais j’avais un trac fou.
Le premier jour sur le plateau, je me suis dit qu’il allait me virer, qu’il allait me trouver pas assez bien. J’adore ce mec, j’adore l’artiste. Je suis impressionnée par son inventivité, sa capacité à être en communion avec 50 000 personnes dans une détente absolue.
En même temps, j’aime beaucoup la pudeur qu’il a par ailleurs. C’est une personne incroyable.


Sur ce film il est auteur, acteur, réalisateur… Comment ça se déroule ? C’est boulot, boulot et boulot ?

Ça se déroule de la manière la plus simple du monde.
C’est très détendu en apparence et en même temps très concentré et très pro.
Mais tout ça sans effort apparent, sans autorité.
Il n’y a jamais eu une journée un peu difficile.
 Parfois, des réalisateurs s’énervent quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent.
Là je n’ai jamais vu une journée mal se passer. C’est impressionnant.
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Une caricature ?
Au vu des images, il semble évident que
Gad Elmaleh a grossi le trait.
Et pourtant : "Ce n'est pas du tout une caricature. Je connais des hommes bien plus exubérants que Coco, des Juifs sépharades si flamboyants qu'ils peuvent parfois en devenir... fatiguants !
Coco existe, il est au Maroc, à Casablanca.
Je m'étais inspiré de lui pour créer ce personnage.
 D'ailleurs, il est même venu sur le tournage...
Je peux vous assurer qu'il est au moins aussi exubérant sinon plus que mon Coco !"
http://www.dvdrama.com/news2.php?id=31656&page=5



Docteur :  " vous avez une carte vitale ? "

 Coco : " euh ?...oui...une Gold ! "
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