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Knock on Wood

Croissance et bien-être Economique

9 Janvier 2008 , Rédigé par Ipsus Publié dans #DEVELOPPEMENT DURABLE


L’économie du bien-être
est la branche de l'
économie qui étudie le bien-être matériel. Elle utilise des techniques micro-économiques afin de déterminer l'efficacité d'une économie à allouer les ressources, ainsi que les conséquences de cette allocation sur la distribution des revenus.

L'économie du bien-être se limite stricto sensu au bien-être individuel, par opposition aux groupes, communautés ou sociétés, qui relèvent plus du bien-être social. Elle part de la supposition que les individus sont les mieux placés pour juger leur propre bien-être (rationalité), qu'ils cherchent à l'améliorer (utilité), et que celui-ci peut être mesuré soit directement en termes monétaires (utilité cardinale), soit sous la forme de préférences ordonnées (utilité ordinale).

Une augmentation de la consommation, du temps de loisir, ou des services publiques apportés par l'État, augmentent le bien-être des individus.

Economie,environnement et développement durable ( 2004 ) :

 

http://www.dhdi.free.fr/cours/droitgvdev/d&gcourshamaide.pdf 

 

Le président Nicolas Sarkozy a confié à deux prix Nobel d'économie, l'Américain Joseph Stiglitz et l'Indien Amartya Sen, une mission de réflexion sur la croissance qui prenne en compte le bien-être économique au-delà de la simple mesure du produit intérieur brut

 

stiglitz.jpg
M. Stiglitz a confirmé à l'AFP qu'il présiderait une telle commission, avec la collaboration de M. Sen. 
Le calendrier des travaux n'a pas encore été fixé, a-t-il indiqué, mais il vise un
résultat "à moyen terme", c'est-à-dire d'ici environ 18 mois.

Le "large mandat" confié à l'universitaire américain, connu pour son franc parler et ses positions altermondialistes, vise "à mettre en place une commission d'étude sur la question de savoir comment mesurer le bien-être", a-t-il dit 

L'OCDE travaille sur le même sujet, en collaboration avec la Commission européenne et la Banque mondiale notamment, et a tenu deux conférences sur ce thème l'an dernier à Rome puis à Istanbul.

Joseph Stiglitz, 64 ans, actuellement professeur à l'université de Columbia à New York, a reçu le prix Nobel d'économie 2001 pour ses travaux sur l'influence de la distribution inégale des informations sur le comportement des marchés financiers.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_E._Stiglitz 

Il avait acquis une grande notoriété à la suite de ses violentes critiques contre le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qu'il avait décidé de quitter fin 1999 alors qu'il y était économiste en chef.

M. Stiglitz fut aussi chef des conseillers économiques du président démocrate américain Bill Clinton. 

amartya-sen-1-sized.jpg
Amartya Sen,
74 ans, a obtenu le prix Nobel en 1998, pour ses travaux portant notamment sur l'économie du bien-être, la théorie du développement humain et les inégalités.

http://www.genreenaction.net/spip.php?article4273

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Amartya_Sen

 

http://www.unesco.org/culture/worldreport/html_fr/wcrb12.shtml

 

Famille d'inspiration: les néoclassiques. 

Ses fondateurs: Vilfredo Pareto (1848-1923), économiste italien successeur de Walras à l'Université de Lausanne, Arthur Cecil Pigou (1877-1959), successeur de Marshall à Cambridge (Royaume-Uni) et tête de turc de Keynes, et Kenneth Arrow (1921- ), colauréat en 1972 du prix "Nobel" d'économie, John Rawls (1921-2002), philosophe américain.
Principaux représentants: Amartya Sen (1933- ), économiste d'origine indienne lauréat en 1998 du prix "Nobel" d'économie, Marc Fleurbaey (1961- ), économiste français, et Philippe Van Parijs (1951- ), économiste belge, Richard Layard (1934- ), économiste britannique.
Ses thèses: dans une société donnée, l'économie a pour objectif d'assurer la plus grande utilité (ou bien-être) possible à ses membres. 
Traditionnellement, c'était le critère de Jeremy Bentham (1748-1832), inspirateur de John Stuart Mill, qui était retenu: le plus grand bonheur du plus grand nombre. Pareto contesta cette approche: on ne peut additionner les utilités individuelles, non seulement parce que chacun a une échelle de préférence différente, mais aussi parce que prendre à Paul pour habiller Jacques aboutit à spolier Paul
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