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Knock on Wood

Marie Bonaparte, Freud et Catherine Deneuve

31 Août 2007 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Comme au CINEMA

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ce soir sur ARTE:


Le scénario écrit par Louis Gardel et François-Olivier Rousseau a obtenu le grand prix du meilleur scénario TV remis dans le cadre du FIPA de Biarritz en 2003. François-Olivier Rousseau souligne que Catherine Deneuve a poussé ses auteurs "à aller vers plus d'audace tout le temps".

Le tournage s'est déroulé principalement en Autriche au printemps 2003 : à Vienne, ainsi qu'en Basse-Autriche (châteaux d'Eckartsau et de Tannenmühle) et Haute-Autriche (château Trauttenberg). Des scènes ont également été filmées à Paris, Saint-Cloud, Saint-Tropez, Maresfield gardens en Angleterre, dans les montagnes suisses et en Toscane.

 
 
 Les costumes créés par Catherine Leterrier jouent un vrai rôle dans la manière de caractériser votre personnage. Pouvez-vous m’en dire un mot ?
Catherine Leterrier est l’une des costumières de cinéma les plus douées que je connaisse. J’avais déjà travaillé avec elle sur Le Sauvage, et j’ai cherché à collaborer de nouveau avec elle. Je n’ai jamais renoncé, même si elle est très souvent occupée. J’étais donc très heureuse qu’elle puisse travailler sur ce film. Ça ne lui faisait pas peur, ce qui est capital car je crois que je n’ai jamais porté autant de costumes différents dans un film et que tout était à fabriquer !

Elle était consciente du fait que lorsqu’on change souvent de costumes, on risque de tuer l’émotion et la réalité d’un personnage. Elle s’est donc beaucoup attachée à travailler avec des matériaux anciens qu’elle a fait retravailler pour moi. Elle a cherché des tissus qui n’existent plus aujourd’hui, des matières très souples, très molles, qui ne font ni neuves, ni reconstitution. On a pu passer beaucoup de temps à essayer et réessayer les différents costumes. C’est très important, surtout pour un film d’époque, d’avoir l’impression que la silhouette se dessine.

Dans quel état d’esprit étiez-vous à l’idée de retrouver Heinz Bennent, 23 ans après Le Dernier métro ?
J’étais très heureuse, même si lui était très anxieux et hésitait à faire le film au dernier moment. Pourtant, quand on s’est retrouvés, c’est comme si on avait fini Le Dernier métro six mois plus tôt. Nous avons eu une simplicité de rapports, une estime réciproque, qui a beaucoup facilité les choses.


 

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