les Croyances de Luxe ( Luxury Beliefs ) : distinction et mépris social de nos élites
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En août 2019, le jeune doctorant en psychologie Rob Henderson théorise le concept de « croyance de luxe » qui désigne un ensemble de discours, généralement woke voire iconoclastes, tenus en public pour marquer son appartenance aux classes sociales les plus favorisées.
Aujourd’hui, constatant qu’avec la consommation de masse même un smicard possède parfois un smartphone dernier cri, une partie des plus favorisés ont changé leur manière de se distinguer en affichant un ensemble de « croyance de luxes ».
Mais là où le constat de Rob Henderson est vraiment intéressant, c’est qu’il s’attache à montrer que non seulement ces croyances de luxe ne sont pas suivies d’actes par ceux qui s’en réclament, mais qu’en plus ces discours nuisent directement et profondément aux plus défavorisés. S’ils se parent d’allures émancipatrices, ils cachent en fait un déni de la réalité qui empêche les plus démunis de faire des choix libres et éclairés.
Today is the big day!
— Rob Henderson (@robkhenderson) February 4, 2025
My debut book, "Troubled: A Memoir of Foster Care, Family, and Social Class," is now available in paperback.
The Audiobook is narrated by yours truly.
US: https://t.co/t7o58GQG4Q
UK: https://t.co/mWDvqgoYy6 pic.twitter.com/8shfkUvEIY
— Gilbert MAHE (@Loupo85) April 19, 2025... .....cliquer pour lire l'article
Lors d'une audition au Sénat en 2017, le sociologue de Harvard Robert Putnam a déclaré avec une formule célèbre :
« Les enfants riches et les enfants pauvres grandissent désormais dans des Amériques séparées. »
Rob Henderson en est bien conscient. Sa mère était toxicomane ; il n'a jamais connu son père. Il a grandi en faisant la navette entre des familles d'accueil, où il a commencé à boire de la bière vers 5 ans et à fumer du cannabis à 9 ans. À 17 ans, il a vu un ami ivre jeter un chien d'une falaise et a su qu'il devait s'enfuir. Il s'est engagé dans l'armée de l'air.
Lorsqu'Henderson est arrivé à Yale grâce au GI Bill, il a été choqué par les différences entre lui et ses camarades de classe.
Comme il l'explique dans la vidéo ci-dessus, il a appris que ses camarades avaient souvent des opinions tranchées, apparemment progressistes, sur nombre des sujets qui ont façonné sa vie – la drogue, le mariage, la criminalité.
Mais ils étaient largement épargnés par les conséquences de leurs opinions.
Henderson a constaté que ces idées sont devenues des symboles de statut social pour les privilégiés, tandis qu'elles, ironiquement, maintenaient la classe ouvrière dans l'infériorité.
Il a fini par qualifier ces idées de croyances de luxe.
Henderson a ensuite obtenu son doctorat à Cambridge et a écrit un livre sur ses expériences, « Troubled: A Memoir of Family, Foster Care, and Social Class ».
Dans la vidéo, Henderson soutient que ces points de vue décalés sont partout autour de nous, élargissant notre fossé de classe et alimentant nos divisions politiques. Et il envisage une autre voie.
«L’élite socio-économique adhère à des opinions dont ils sont protégés des conséquences. Ricaner de la demande de sécurité exprimée par les français est un marqueur social» @SamuelFitouss10 @EdLObservatoire dans #Europe1Soir #Europe1 @PascaledeLaTour pic.twitter.com/tYM9RSX84n
— Europe 1 (@Europe1) April 19, 2025
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Les croyances de luxe, entre distinction et mépris social
Le concept de " croyance de luxe ", désigne un ensemble de discours, généralement " woke ", tenus en public pour marquer son appartenance aux classes sociales les plus favorisées.
22 décembre 2021
Le jeune psychologue poursuit avec d’autres « croyances de luxe », comme celle du « privilège blanc », que l’on peut prolonger avec les fameuses « questions de genre », très populaires chez les étudiants de prestigieuses facultés, où se multiplieraient même les Master dans le domaine. Encore une fois, les conséquences d’un tel choix d’orientation sur les carrières poursuivies changeront radicalement selon l’origine sociale des étudiants.
On peut aussi prolonger le constat d’Henderson au mouvement body positive.
Certes, ce mouvement a probablement permis à de nombreuses personnes en surpoids ou obèses de moins souffrir de leur image, mais il a la fâcheuse tendance à minimiser très fortement les conséquences de l’obésité sur la santé, voire à les nier complètement et à accuser de grossophobie les médecins qui recommandent à leurs patients de perdre du poids. L’exemple qui aura probablement fait le plus parler outre-Atlantique étant probablement la Une du magazine Cosmopolitan, qui suggérait qu’une personne obèse était en tout aussi bonne santé qu’une sportive aguerrie
Une fois de plus, si ce sont essentiellement les milieux favorisés et certains médias ayant érigé la vertu ostentatoire en business model qui se font les relais de ces discours, ces derniers ne semblent pas être convaincus de ce qu’ils défendent eux-mêmes puisque non seulement l’obésité touche beaucoup plus les ménages modestes, mais elle y progresse aussi plus vite.
Les travaux d’Henderson sont ainsi à mon sens très éclairants sur la situation politique actuelle. Les médias ont beaucoup insisté ces derniers jours sur une possible union des gauches, seule possibilité pour la gauche d’espérer avoir un candidat au second tour, mais le problème est probablement beaucoup plus simple : la gauche ne parle simplement plus à ses électeurs.
Nous avons d’un côté Sandrine Rousseau qui parle de décroissance ou de son merveilleux homme déconstruit, Mélenchon qui fait la cour aux décolonialistes et Hidalgo qui rêve d’un Paris sans voitures. En face, nous avons l’ouvrier ou le prof moyen, qui constituaient autrefois la base de l’électorat de la gauche, et qui se demandent simplement si leur pouvoir d’achat va augmenter, si leurs enfants apprendront quelque chose d’utile à l’école et parfois même s’ils pourront simplement rentrer chez eux en toute sécurité.
En bref, contrairement aux politiques de gauche, les électeurs s’obstinent à se murer dans des considérations bassement matérielles et terriblement prosaïques. Puisque l’offre ne rencontre plus la demande, les électeurs traditionnels de gauche se tournent donc vers d’autres formations qu’ils jugent davantage en phase avec leurs problèmes quotidiens, et ils regardent pour cela plus à droite de l’échiquier politique.
La gauche a semble-t-il oublié qu’elle s’est historiquement construite autour du matérialisme marxisme, qui faisait la promesse d’offrir une vie plus confortable aux ouvriers et aux classes populaires. Elle a aussi oublié que la politique n’est qu’un marché, où les promesses s’échangent contre des votes ; en ciblant une clientèle cible populaire avec un message publicitaire adressé aux plus favorisés, elle n’a aucune chance de vendre ses promesses et d’accéder au pouvoir.
Pourquoi le 1 % le plus riche est-il si politiquement correct ?
Rob Henderson a inventé le terme « croyances de luxe » pour expliquer comment les personnes aisées signalent un statut social élevé par des idées « woke ».
Dans ses nouveaux mémoires, « Troubled », Henderson raconte une enfance difficile et comment elle lui a ouvert les yeux sur l'hypocrisie de l'élite américaine. Il a rejoint Freddie Sayers d'UnHerd pour discuter du concept de croyances de luxe et bien plus encore
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How luxury beliefs took over the elite
Why are the top 1% so politically correct? Rob Henderson coined the term 'luxury beliefs' to explain how affluent people signal high status with 'woke' ideas. In his new memoir 'Troubled', Henderson
https://unherd.com/watch-listen/how-luxury-beliefs-took-over-the-elite/
CET ARTICLE EST LA RETRANSCRIPTION DE LA VIDEO ci dessus
Wokisme, écologisme... les «croyances de luxe» constituent le nouveau capital culturel des classes dominantes, au détriment du reste de la population, analyse le psychologue Maxence Carsana.
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 31, 2023
→https://t.co/75jyuvyJ7Q pic.twitter.com/ywfBZHdpM1
L'analyse des motivations des élites passe souvent par celle de leurs intérêts économiques mais cela est insuffisant pour expliquer le maintien de décisions peu rentables. Pourquoi tant d'entreprises prennent-elles un virage woke alors que le public semble ne pas suivre ?
Pourquoi l'école s'interroge sur de potentielles réformes permissives alors que les résultats ne cessent de chuter ? D'après certains experts, pourquoi ne pas directement simplifier l'orthographe, supprimer l'accord du participe passé ou carrément supprimer les notes ? Pour comprendre ce décalage récurrent, il faut réaliser que l'analyse économique possède un angle mort : l'argent n'est en réalité qu'un mode de transaction parmi d'autres et n'est même pas le plus important pour une certaine élite progressiste.
Les membres de cette élite, via leurs relais médiatiques, sont les premiers à remettre en question la famille traditionnelle, l'intérêt du mariage, à encourager la permissivité dans l'école publique, à l'accueil d'une immigration massive, au désarmement de la police, à l'écologie punitive, etc.
Ils sont également les premiers à moins divorcer, à mettre leurs enfants dans le privé, à habiter loin des zones défavorisées dans des lieux préservés et à voyager régulièrement en avion.
Ce n'est pas uniquement une affaire d'hypocrisie. Le prestige est la monnaie la plus importante de l'économie de cette élite.
Dans une société de l'abondance matérielle généralisée, il ne suffit plus d'avoir le chauffage, l'électricité, des vêtements de qualité ou une Rolex, il faut trouver un autre moyen de se démarquer des autres classes et de ses concurrents au sein de la même classe.
Et cette solution, c'est ce que Rob Henderson, essayiste et docteur en psychologie de l'Université de Cambridge, nomme une «croyance de luxe».
Le summum du prestige, c'est de professer des idées dont seul un statut social élevé permet d'éviter les conséquences.
Ainsi, en professant publiquement certaines croyances, on signale indirectement notre appartenance à une élite et on renforce la hiérarchie sociale.
Cela permet d'une certaine manière de fermer la porte derrière soi. Quiconque tenterait de faire la même chose sans avoir cette position et ces moyens en paiera tôt ou tard les conséquences et restera pauvre.
L'altruisme ostentatoire est un luxe que peu peuvent se payer. Ce qui caractérise ces idées n'est pas leur sujet mais l'opulence qu'elles suggèrent. Elles sont donc susceptibles de prendre des formes différentes selon les époques et la culture dominante en place.
L'ascétisme est par exemple toujours plus à la mode dans les classes supérieures car pour pouvoir se priver, encore faut-il déjà posséder plus que le nécessaire.
Ces Croyances font ,d'une certaine manière ,partie du capital culturel d'un milieu éloignée de la nécessité.
Prenons le cas de l'immigration : d'après les sociologues médiatiques, le Français périphérique qui n'a pas fait beaucoup d'études vote souvent RN.
On explique alors cette différence par des préjugés, un manque d'ouverture et, à demi-mot, un manque de raffinement.
Ils n'ont jamais compris le sens de la corrélation.
C'est parce qu'il n'a pas le luxe de pouvoir déménager quand son quartier devient invivable ou qu'un autocar de migrants débarque dans son village depuis Paris que notre Français moyen se montre intolérant. Il n'aura pas droit à une seconde chance en cas d'erreur et il le sait très bien.
Il ne s'agit pas de gentillesse ni de sainteté pour la classe dominante mais d'une démonstration de force, un potlatch moral. Cette observation se décline pour presque tous les sujets clivants qui opposent le haut et le bas de la société.
Quel est le rôle du milieu social dans ce phénomène ?
Les classes populaires, elles, vivent en dehors de l'économie de la création culturelle.
Elles subissent passivement les «progrès» de leur temps.
Et même si elles décident de désapprouver un point et veulent vivre selon d'autres principes, leurs enfants sont exposés à ces idées par les agents de la classe moyenne que sont les professeurs et les fonctionnaires.
Ceux-ci les appliqueront avec d'autant plus de ferveur qu'ils croiront encore dans l'ascenseur social et ce, même s’ils doivent le payer très cher.
En arborant les mêmes croyances que la classe à laquelle ils s'identifient, ils s'approprient une partie de son prestige. Un peu comme un enfant espère inconsciemment associer à sa personne l'aura de sa star de football favorite en portant son maillot.
Ce ruissellement de vertu ostentatoire depuis les élites fabrique une spirale infernale au fur et à mesure que toutes les couches de la société se mettent à copier des idées coûteuses alors qu'elles ne peuvent pas totalement en assumer le coût.
Collectivement, nous contribuons à la formation de futures crises car le gain social immédiat pour notre situation nous semble plus important que les conséquences à venir.
L'alternative pour enrayer cette machine semble être de redonner ses lettres de noblesse à la décence commune, de récuser l'attaque facile de «populisme» et de neutraliser le prestige associé aux déclarations de la classe dominante.
Une meilleure définition des croyances liées au luxe
Il y a une bonne raison à la popularité rapide du concept de croyances de luxe, une raison qui va au-delà du fait que Henderson soit un auteur convaincant : il saisit véritablement un aspect important de la politique. Il existe toutes sortes d'idées et de politiques dont la mise en œuvre aurait des conséquences néfastes. Mais il existe une catégorie particulière de mauvaises idées et de politiques qui prolifèrent en grande partie parce que leurs porteurs, étant à l'abri de leurs effets, n'ont jamais sérieusement réfléchi aux conséquences de leur mise en œuvre. Si le concept de croyances de luxe a eu un tel écho, c'est parce qu'il donne un nom à ceux qui traitent comme un jeu de société des questions potentiellement lourdes de conséquences, mais pas pour eux-mêmes. Autrement dit, ces croyances sont un luxe non pas parce qu'elles sont coûteuses à acquérir ou servent principalement à accroître leur statut social, mais plutôt parce que ceux qui les défendent ont le luxe de les adopter sans être exposés à leurs conséquences réelles.
Les exemples de Henderson s'inspirent principalement des guerres culturelles américaines qui, pour des raisons compréhensibles, l'intéressent le plus. Mais l'utilité potentielle du concept est bien plus vaste. En effet, il est facile de penser à des exemples de croyances liées au luxe, issus de contextes géographiques ou idéologiques différents :
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Les écologistes occidentaux font campagne pour empêcher les pays africains pauvres de cultiver des aliments génétiquement modifiés, en partie parce que personne dans leur entourage ne souffre de malnutrition potentiellement mortelle ou de carences en vitamines provoquant la cécité.
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Les conservateurs aisés s’opposent à l’idée selon laquelle l’État a la responsabilité d’aider les citoyens à accéder aux soins médicaux, en partie parce qu’eux et leurs proches n’ont jamais été incapables de consulter un médecin pour des raisons financières.
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Les pacifistes européens qui détestent les États-Unis à cause de la « culture militariste » du pays, en partie parce que la garantie de sécurité fournie par l’Oncle Sam a depuis longtemps absous leurs propres nations de la nécessité de se défendre.
Ce qui rend ces exemples si choquants, c'est qu'ils ont en commun un fort parfum d'hypocrisie. Confronté à une croyance de luxe particulière, son détracteur a envie de hurler : « Vous vous prenez pour quelqu'un de formidable parce que vous adhérez à ces opinions radicales, et pourtant vous n'avez même pas pris le temps de réfléchir à ce qui se passerait si nous les adoptions ?! »
Pour sauver le concept de croyances liées au luxe, il est donc nécessaire de saisir l'essence de l'intuition qui l'a rendu si populaire, tout en contournant les problèmes liés à sa définition actuelle. Voici ma suggestion pour une définition des croyances liées au luxe qui remplisse ces deux objectifs :
Les croyances de luxe sont des idées professées par des personnes qui seraient beaucoup moins susceptibles de les adhérer si elles n’étaient pas à l’abri de leurs effets négatifs et n’avaient donc pas sérieusement pris en compte ces derniers.
Ce que sont (et ne sont pas) les croyances sur le luxe
Lorsqu'on tente de définir un concept de manière rigoureuse, il est important de distinguer ce qui constitue son essence et ce qui en est simplement typique.
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Les Ferrari, pour prendre un exemple simple, sont généralement rouges. Quiconque souhaite comprendre les connotations culturelles de cette voiture doit le savoir. Il n'est donc pas surprenant que, lorsque j'ai demandé à Dall-E une photo d'une « Ferrari sur le campus de Yale », les options proposées aient toutes présenté une voiture rouge. Mais si je devais proposer une définition de ce qui fait d'une voiture une Ferrari stipulant qu'elle doit être rouge, mon erreur serait flagrante. Si j'achetais une Ferrari rouge et que je la peignais en bleu, personne de sensé ne prétendrait qu'elle a cessé d'être une Ferrari.2
qualifier une idée de croyance de luxe suscite une certaine suspicion quant à sa nature, une suspicion qui devrait approfondir – plutôt que clore – le débat à son sujet.
Yascha Mounk est le rédacteur en chef de Persuasion .
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Are "luxury beliefs" a real thing?
Sure, many elites are snooty, out-of-touch hypocrites. But what else is new?
https://www.noahpinion.blog/p/are-luxury-beliefs-a-real-thing
19.3.2024
Je suis quelque peu intrigué par la notion de « croyances de luxe » de Rob Henderson , et mon ami David Marx a écrit un article critiquant l'idée , alors j'ai pensé que j'écrirais également un article à ce sujet.
En réalité, ce n'est pas la croyance qui est le bien de consommation dans ce cas, mais le mode de vie . Les biens de consommation ont un prix. Croire au marxisme-léninisme ne coûte rien ; passer des heures par jour sur les réseaux sociaux à crier que Staline n'a rien fait de mal coûte du temps et des efforts. Mais si croire véritablement au marxisme-léninisme exige d'y consacrer du temps et des efforts, alors on peut raisonnablement dire que la croyance elle-même a un prix.
je ne suis pas certain qu'il soit judicieux de les regrouper sous la seule appellation de « croyances de luxe ».
Un vocabulaire sophistiqué, des croyances sur la consommation personnelle de drogues et le mariage, et des croyances sur les politiques policières et antidrogue sont trois choses bien distinctes ! Ce sont des « croyances » au sens propre du terme. Et elles ont toutes des conséquences très différentes.
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"Luxury beliefs" - the new way rich people display status
Yachts, private jets, fancy clothes, bags and watches have long been considered common examples of status symbols among the rich. Today, however, things have changed. Material goods are not the only
https://whatever.land/articles/luxury-beliefs-the-new-way-rich-people-display-status
👇 Cet article de David Marx ( en anglais ci-dessous ) critique les exemples d'Henderson en élargissant les définitions ou en opposant Croyance de luxe ,par rapport à croyances erronées,dans certains cas
Enfin,on retrouve certains clivages américains entre Progressistes,Libéraux ou conservateurs
C'est une approche sociologique et pas scientifique,mais ces différents points de vue ,méritent de donner des grilles de lecture ,qu'on pourrait également utiliser en Europe,vu les influences Woke,la bienpensance et même,certaines positions tranchées sur la Police,des 2 côtés de l'Atlantique
Par expérience,je dirais que l'analyse d' Henderson,permet de décoder l'écologie dogmatique ou de débusquer certains experts "auto proclamés " ,non impactés par leurs certitudes ou leurs décisions : en celà Henderson a au moins eu l'intuition que les ELITES n'étaient pas toujours cohérentes
Henderson ne se prend pas pour Enstein et ne prétend pas à 1 formule universelle : il propose sans imposer,tout en partant de son expérience
Effectivement il ne traite pas des "ultra riches " qui sont minoritaires ,mais d'un ensemble assez vaste qui ne prennent pas tous l'ascenseur social et que certains méprisent
For my newsletter, I analyzed Rob Henderson's idea of "luxury beliefs" to see if the concept makes sense.
— W. David Marx (@wdavidmarx) February 27, 2024
I think it presumes too much bad faith, and don't get why right-wing ideas like climate denial wouldn't also be considered luxury beliefs.https://t.co/VlQIfofeFy pic.twitter.com/kp22stOuf2
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Rob Henderson coined the term "luxury beliefs" - views that provide status to the upper classes but are costly to the lower classes - based on plausible theoretical grounds, but he only seems ...
https://culture.ghost.io/are-luxury-beliefs-a-real-thing-and-are-they-eroding-society/
27.2.2024_Pendant longtemps, la notion de « statut » a été un cadre théorique principalement associé à la recherche libérale – un concept permettant de démontrer l'ampleur des inégalités sociales et d'en cerner les causes structurelles. Ces dernières années, cependant, les utilisations les plus prolifiques du statut en analyse sociale – par exemple, The Status Game de Will Storr et la théorie du homard de Jordan Peterson – correspondent à une vision du monde de droite à somme nulle où les humains sont condamnés par les forces évolutionnistes à dominer les autres. Rob Henderson, disciple autoproclamé de Peterson et titulaire d'un doctorat en psychologie de Cambridge, a acquis une large audience sur X en partageant ses réflexions et ses analyses savantes sur le statut dans la société contemporaine. Parmi ses fans figurent de nombreux conservateurs de renom, dont le sénateur J.D. Vance et la transfuge nord-coréenne Yeonmi Park.
Je suis très heureux d'annoncer la parution, le 9 avril prochain, de mon deuxième essai aux @EdLObservatoire. pic.twitter.com/e5k43QhDKT
— Samuel Fitoussi (@SamuelFitouss10) March 17, 2025