sous la Seine et son tournage
Sous la Seine, qui a battu un record incroyable sur Netflix, puise dans de nombreuses références, y compris pour la création de ses personnages.
Et si le rôle d'Anne Marivin, qui campe une Maire de Paris obsédée par la tenue de son triathlon à l'approche des Jeux Olympiques, est évidemment un énorme clin d'œil à Anne Hidalgo, il ne s'agit pas du seul personnage inspiré de la vie réelle.
Films, séries, documentaires, publicités, shooting, clips musicaux... Vous souhaitez tourner à Paris ? Paris Film, service de la Mission Cinéma de la Ville de Paris, vous accompagne dans votre ...
https://www.paris.fr/pages/preparer-son-tournage-a-paris-16197
Ce que fait Paris Film
Ce que ne fait pas Paris Film
Paris Film ne traite pas les demandes de reportages ou d’émissions TV de flux (jeux, téléréalité, émissions et captations d'événements en direct…). Merci de contacter : presse@paris.fr
Attention : les décors emblématiques suivants ne sont pas gérés par la Ville de Paris et ne peuvent faire l’objet d’une demande auprès de Paris Film pour tourner à l’intérieur : tour Eiffel, Arc de Triomphe, musée du Louvre, jardin des Tuileries, Opéra Garnier, Opéra Bastille, jardin du Luxembourg, musée d’Orsay, La Défense, Palais Royal, château de Versailles, esplanade du Trocadéro, berges de Seine, palais de l’Elysée, Assemblée nationale, sénat, ministères.
Pour y tourner, merci de contacter directement les gestionnaires de ces sites. Paris Film reste votre interlocuteur gérer que vos éventuelles demandes de stationnement près de ces décors.
Paris Film n’apporte pas de conseils en recherche de décors.
Tourné en grande partie sur et dans l'eau, il fait notamment écho aux problématiques rencontrées par les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris, alors que trois épreuves devaientse dérouler dans la Seine, et ce, alors que la qualité de l'eau est durablement affectée par la pollution.
Alors que Bérénice Béjo, qui incarne Sophia, une biologiste marine prête à tout pour sauver le requin coincé dans la Seine, est bel et bien la vedette du film, elle est accompagnée de nombreux personnages secondaires, dont Mika, militante écologiste campée par Léa Léviant.
Télé-Loisirs a rencontré Xavier Gens en mai dernier avant la sortie du film : ce dernier nous a confié combien ce personnage comptait pour lui et qu'il avait attaché un soin tout particulier à sa création, en s'inspirant notamment d'une véritable figure de la défense des océans.
"On a beaucoup échangé avec des biologistes et des gens de Sea Shepherd. J’ai notamment contacté Lamya Essemlali (fondatrice et présidente de Sea Sheperd France, ndlr) pour qu’elle lise le film, qu’on parle d’elle et de son expérience. On s’est servi de beaucoup d’interviews de Lamya et des actions de Sea Shepherd pour construire le personnage de Mika et son association. Je me suis vraiment inspiré de ce qu’il s’est passé il y a deux ans avec l’orque et le béluga coincés dans la Seine."
Mais ce ne sont pas les seules références utilisées par le metteur en scène, comme il nous l'a révélé.
"On a fait beaucoup de recherches, on a compilé quasiment tout ce qui avait été fait en termes de requins, allant de films forts comme Les Dents de la Mer, à tous les documentaires possibles. Mais l'une de mes références préférées reste 47 meters down !"
Xavier Gens montre aussi la reconstitution des catacombes en studio, dans un décor plus grand que nature, qu'il a fallu entièrement noyer sous les eaux.
Et puis, bien entendu, il passe à la fabrication du requin, qui bouge essentiellement en effets numériques dans le film, mais qui a aussi eu droit à une vraie maquette terrifiante, qu'on aperçoit dans les bras de Bérénice Béjo.
Enfin, le cinéaste dévoile les coulisses du tournage de la séquence finale, celle du fameux triathlon, et décrit la galère d'une production sur les quais de Seine où l'on ne peut filmer que brièvement, "entre deux péniches qui passent..."
Il fallait y penser, ils l'ont fait. Sorti ce mercredi 5 juin sur Netflix, Sous la Seine fait déjà un carton sur la plateforme, arrivant à la première place des films les plus regardés dans pa...
Le réalisateur de "Sous la Seine" (Netflix) explique comment ils ont réussi à tourner à Paris
Dans une interview accordée à "L'Équipe" , Xavier Gens a ainsi révélé les coulisses de ce tournage sportif, qui a été réalisé entre des studios en Belgique, en Espagne, mais aussi à Paris, sur la Seine.
Le tournage "a duré quinze semaines, dont huit sous l'eau", explique le réalisateur.
"C'était compliqué, très technique. Il fallait pouvoir anticiper toutes les problématiques sous-marines. Il y a eu beaucoup de préparation. Bérénice (Bejo) a dû travailler pour être capable de nager à 9 mètres sous l'eau en apnée.
Nassim Lyes (qui incarne le chef de brigade Adil), lui, avait une phobie de l'eau, ça l'a guéri", confie le cinéaste. "C'était un tournage sous haute surveillance" ajoute-t-il.
Les scènes sous l'eau étaient donc tournées en studio, mais sur la Seine également, il a fallu bien s'organiser : "C'est compliqué parce que c'est beaucoup de logistique.
Avant d’ajouter sur le véritable lieu de tournage de « Sous la Seine » : « En Espagne, dans un grand bassin avec fonds verts partout, c’était tout ce qui passe à la surface de l’eau comme le triathlon.
Mais c’est à Bruxelles que nous avons réellement tourné les scènes sous l’eau ».
Sur la Seine, vous avez 3 heures de tournage possible, de 7 à 10 heures du matin, où vous pouvez bloquer le fleuve", explique-t-il.
"On a tourné tous nos passages de zodiac, notamment sous les ponts, pendant ces trois heures. Et après 10 heures, on pouvait s'immiscer dans la circulation, mais interdiction d'être statique ou de faire demi-tour n'importe où".
S'ils ne sont pas tombés nez à nez avec un vrai requin dans la Seine, l'équipe du tournage a cependant eu une autre mauvaise surprise sur le fameux fleuve parisien.
"On a découvert un cadavre le premier jour de tournage. On tournait sur l'Île Saint-Louis et en face, sur le quai de l'Hôtel de ville, il y avait un corps qui flottait entre deux péniches", raconte-t-il.
"Le plus atypique qu'on peut trouver dans la Seine, c'est l'orque et le béluga (les deux animaux avaient été retrouvés dans la Seine en 2022). C'est une preuve de la catastrophe écologique en cours", conclut-il.
Comment filme-t-on un requin à Paris ? Le making-of de Sous la Seine
Xavier Gens décrypte la fabrication de son film et dévoile les secrets des trucages dans une longue vidéo de 20 minutes.
Tout doit être minutieusement pensé en amont, à l'image d'une incroyable invention imaginée pour le film : la "machine à laver" permet de filmer les acteurs sous l'eau en panique, grâce à un concept improbable, "un vrai casse-tête d'ingénierie", qui fixe la caméra sur un axe rotatif sous-marin et capte les comédiens dans une sorte de "roue de hamsters".
Lors d'un entretien accordé à Télé-Loisirs, Xavier Gens a évoqué la longue et difficile préparation avant les prises de vues :
"Avant le tournage, il y a eu un entraînement des équipes sur 2-3 mois pour la plongée. Chaque acteur et technicien était accompagné d'un "safety diver" (plongeur de sécurité) attitré.
Les techniciens devaient avoir un permis de plongée niveau 2 pour travailler sous l’eau avec l’électricité, projecteurs, caméras, etc.
Une fois sous l’eau, ils avaient entre 40min et 1h d’autonomie.
Les safety diver surveillaient que tout le monde allait bien et ils contrôlaient la consommation d'oxygène. Ils interrompaient le tournage 10min avant la fin des bouteilles pour que tout le monde remonte.
Moi je restais à la surface, je regardais sur écran et les guidais à l'audio dans des oreillettes.
Le film " Sous la Seine " ne sera pas retiré de Netflix (pour le moment)
Le jugement concernant les accusations de " parasitisme " portées par le réalisateur français Vincent Dietschy a été rendu ce mercredi 3 juillet.
Coïncidences ou points de contact Lors de la première audience qui s’était déroulée le 14 juin, le réalisateur et son avocate avaient montré, vidéo à l’appui, l’existence de très nombreux « points de contact », comprenez des similitudes entre son projet et le film sorti sur Netflix. Ils en listaient au total 135 : des personnages identiques, des situations similaires, et parfois même très spécifiques comme le piège tendu à la bête à l’écluse de l’Arsenal. Vincent Dietschy accusait notamment Laurent Grégoire, à la tête de l’agence Adéquat, à qui il avait présenté Silure en 2015 au Festival de l’Alpe d’Huez, d’avoir délibérément récupérer son projet et de l’avoir confié à Xavier Gens quasi immédiatement. Vincent Dietschy a donc poursuivi Netflix pour « parasitisme », ce qui peut être assimilé à du plagiat et de la concurrence déloyale. Les avocats de la partie adverse avaient eux mis en avant les « rencontres fortuites entre deux idées similaires » et des coïncidences liées notamment aux « clichés des films de genre », et avaient même plaisanté en mentionnant les ressemblances avec le film culte de Steven Spielberg Les Dents de la mer. Sous la Seine restera finalement donc bien disponible sur la plateforme, et pourrait même, d’après son réalisateur Xavier Gens, avoir droit à une suite.
Voici les objets les plus insolites trouvés dans la Seine
Voici les objets trouvés dans la Seine les plus insolites ! Tous les ans, on trouve des choses insoupçonnées, de vieux objets, des animaux...
Parmi les trésors cachés que la Seine a abrités, on retrouve des œuvres d’art en tout genre, comme une statuette de Camille Claudel et Rodin, estimée à 800 000 euros, une statuette d’Apollon, des sculptures datant de l’époque gallo-romaine…
Des armes et des obus et des objets datant de la guerre dans la Seine
La Seine abrite de nombreux vestiges de la guerre. Chaque année, on retrouve entre 480 et 550 tonnes d’obus dans toute la France ! En tout, 154 obus ont été découverts par la brigade fluviale et les démineurs rien qu’à Paris en 2022.
En 2018, c’était un ancien modèle de 1917 qui a été retrouvé dans le fleuve après une crue importante.
On a également retrouvé un casque français datant de la première guerre mondiale, non loin du quai d’Austerlitz. Et bien sûr, on ne parle pas des nombreuses armes trouvées dans le fleuve… Pistolet, couteaux, fusils…
Qui a dit qu’il n’y avait que des poissons dans la Seine ? Certains animaux exotiques insoupçonnés ont trouvé refuge au sein du fleuve.
En 1984, un crocodile de 80 cm a été retrouvé dans les égouts de Paris, au niveau du Pont-Neuf. Cette femelle a été transférée à la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte, dans la Drôme et a vécu 36 ans ! Dans le même style, un python mort de 40 kg a été retrouvé en 2012. Ce dernier a certainement été abandonné par son propriétaire…
Enfin, un phoque veau-marin a été aperçu dans la Seine en août 2022. L’animal aurait, selon l’association Sea Sheperd, l’habitude de venir s’y nourrir à cette période de l’année.
C’est une histoire assez incroyable mais vraie ! En 2014, un plongeur de la brigade fluviale a découvert un mascaron de plus de 100 kilos. La tête effrayante faisait partie des 381 décorations qui ornaient à l’origine le Pont-Neuf. Elle devait servir à éloigner les mauvais esprits par ses traits inquiétants, rappelant les dieux antiques. Elle trône désormais au musée Carnavalet sur l’histoire de Paris.
En 2021, c’est un squelette entier de mammouth laineux qui a été retrouvé à une cinquantaine de kilomètres de Paris, à Changis-sur-Marne. Baptisé affectueusement Helmut, ce mastodonte devait peser entre 4 et 5 tonnes. Une découverte majeure pour les archéologues !
En 1957, de très vieilles pièces datant
du Iᵉʳ, IIᵉ et du IVe siècle ont été retrouvées !
Des trésors que vous pouvez admirer au musée Carnavalet !