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Knock on Wood

Intelligence Artificielle ( Artificial Intelligence )

30 Mai 2023 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS, #EUROPE de l'Atlantique à l'Oural, #INFORMATIQUE -Web, #Sciences & Techniques

 Le mot « intelligence », dans le terme, a tendance à brouiller les pistes sur la nature réelle de ces outils, dans leur forme actuelle.

À quoi correspond exactement une IA ? Quelles sont ses formes ?

De manière très concrète, une IA est un programme informatique codé pour réaliser automatiquement des tâches, à partir de la collecte et du traitement de données.

Ce programme doit aboutir à l’accomplissement d’une tâche spécifique : modifier une image, reconnaître un visage, obtenir le résultat d’une équation. Cela se traduit par un apprentissage, un entraînement.

..............( 7.12.2022 :17 mn ) Nous avons demandé à Luc Julia, directeur scientifique de Renault et co-fondateur de Siri, l'assistant vocal utilisé par Apple sur ses iPhones; son avis sur des scènes de films avec des robots et de l’intelligence artificielle. Crédible ? Impensable ? Voici ses réponses (plutôt cash).
Avec l'intelligence artificielle, l'homme côtoie un de ses rêves prométhéens les plus ambitieux : fabriquer des machines dotées d'un « esprit » semblable au sien.
Pour John MacCarthy, l'un des créateurs de ce concept, « toute activité intellectuelle peut être décrite avec suffisamment de précision pour être simulée par une machine ».

À partir de 1835, le mathématicien britannique Charles Babbage dressa avec l'aide de lady Ada Lovelace les plans de la « machine analytique »

Un des théoriciens précurseurs de l'informatique, le mathématicien britannique Alan M. Turing, lança le concept d'IA en 1950, lorsqu'il décrivit le « jeu de l'imitation » dans un article resté célèbre. La question qu'il posait est la suivante : un homme relié par téléimprimante à ce qu'il ignore être une machine disposée dans une pièce voisine peut-il être berné et manipulé par la machine avec une efficacité comparable à celle d'un être humain ? Pour Turing, l'IA consistait donc en un simulacre de psychologie humaine aussi abouti que possible.

OBJECTION PHILOSOPHIQUE

Pour John R. Searle, le système cognitif de l'homme est fondamentalement donneur de sens. Or la machine ne possède pas d'intentionnalité ; elle n'a pas de conscience. Un ordinateur peut manipuler des symboles mais ne peut les comprendre. 

Ainsi, l'IA travaillerait sur la syntaxe des processus de raisonnement (les règles combinatoires), pas sur leur sémantique (l'interprétation et la signification).

Hilary Putnam juge fallacieuse la description de la pensée faite par l'IA en termes de symboles et de représentations. Pour lui, une telle approche suppose une signification préétablie, alors que tout serait dans l'interprétation que fait l'esprit de la « réalité » extérieure. 

L'histoire des idées montre ainsi que la notion de « matière » n'a pas le même sens pour les philosophes de l'Antiquité grecque et pour les physiciens modernes. De même, de nombreux biologistes considèrent que les systèmes nerveux des différentes espèces animales font émerger de leur environnement des univers distincts. L'IA ignorerait donc ce phénomène de « construction active » de réalités multiples par le système cognitif.

 

Un robot et une intelligence artificielle sont deux choses différentes, qui peuvent toutefois être reliées.

Une intelligence artificielle repose sur un apprentissage : avant de pouvoir répondre correctement à des requêtes, l’algorithme est entraîné à partir d’ensembles colossaux de données. C’est un processus par erreurs et corrections successives. Ce système s’appelle apprentissage automatique (machine learning).

Mais, au sein de ce système, on trouve un modèle plus poussé dans lequel l’IA repose sur un réseau de neurones artificiels. C’est le deep learning, ou apprentissage profond, grâce à auquel l’IA apprend elle-même à mieux accomplir une tâche.👇

L'intelligence artificielle est une branche de l'informatique qui permet aux systèmes d'apprendre et d'exécuter des tâches normalement associées à l'intelligence humaine, telles que la reconnaissance vocale, la prise de décisions ou la perception visuelle.

Dans les années 50, la réalité de l'intelligence artificielle était au mieux hors de portée : les ordinateurs ne pouvaient pas stocker ou exécuter des informations, et les coûts qui y étaient relatifs étaient astronomiques. C'est alors que le mathématicien Alan Turing a posé une question simple, mais révolutionnaire : « les machines peuvent-elles penser ? ». La réponse, un grand oui, a changé le cours de l'histoire.

Entre les années 50 et 70, l'industrie informatique a pu s'appuyer sur des ordinateurs plus rapides, plus accessibles et moins coûteux. Un article du magazine Life de 1970 mettait en évidence le fait qu'en seulement trois à cinq ans, les machines auraient bientôt la même intelligence qu'un être humain. Pour cela, des avancées majeures en matière de capacité de stockage et de puissance de calcul étaient nécessaires.

Dans les années 80, deux techniques importantes ont été développées. La première, le deep learning, ou « apprentissage en profondeur », a permis aux ordinateurs d'apprendre par l'expérience. Le second, l'expert system, ou « système expert », imite la capacité de l'homme à prendre des décisions. Les ordinateurs ont commencé à utiliser un raisonnement basé sur des « règles » en recourant principalement à une structure « si-alors » mise en œuvre pour répondre à des questions.

En 1997, Dragon Systems a développé et implémenté une solution de reconnaissance vocale sous Windows. Les années 2000 ont été synonymes de débit et d'options de stockage, comme le cloud, catapultant l'utilisation des ordinateurs auprès du grand public et contribuant à placer l'IA sous les feux de la rampe. Aujourd'hui, l'IA est sur une voie express, en raison de trois améliorations sectorielles majeures.

............... (video 1h45mn ) diffusée en direct le 20 mars 2023 Luc Julia est un ingénieur et informaticien franco-américain né en janvier 1966 à Toulouse, spécialisé dans l’intelligence artificielle. Il est l’un des concepteurs de l’assistant vocal SIRI. Ancien vice-président de Samsung, chargé de l’innovation (2012-2021), il rejoint Renault en 2021.
...............Ingénieur et informaticien français, Luc Julia vit depuis trente ans aux États-Unis. Depuis 2021 cependant, il est devenu le directeur scientifique du groupe Renault, et vit environ un mois par an dans l’Hexagone.

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