il etait une fois Michel POLNAREFF
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Michel POLNAREFF
en dehors du temps,nous est revenu ce soir en TV
d'une qualité d'émission,qu'on voit rarement depuis les Carpentier.
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Ayant eu l'avantage de le voir sur scène ,au siécle dernier,dans les versions d'origine des chansons reprises ce soir ,j'ai eu envie ,justement de rester "inteporel " ,pour illustrer cetr article " au feeling "
A chacun d'y trouver ce qui fait l'authenticité d'un artiste et du son inimitable de son Piano
Après plusieurs années d'absence, Michel Polnareff fait son grand retour avec son nouvel album "Polnareff chante Polnareff". A l'occasion de cette soirée exceptionnelle, le chanteur propose des interprétations inattendues et innovantes de ses tubes grâce à l'utilisation du deepfake sur hologramme qui lui permet de chanter en duo avec lui-même en voyageant dans le temps : 1968 pour "Le Bal des Laze" ou 1989 pour "Goodbye Marylou". Entourés d'un orchestre de treize musiciens, les artistes venus lui rendre hommage interpréteront les plus grands classiques de son répertoire. Ils témoigneront aussi de l'histoire d'amour qui les lie avec les chansons de Michel Polnareff, véritables marqueurs de vie de plusieurs générations.
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Michel Polnareff au JDD : " Je vis dans mon piano "
Michel Polnareff, le créateur iconique d'" On ira tous au paradis ", revisite son répertoire en version piano-voix. Il revient sur la genèse de ses grands classiques, ses projets et les capr...
https://www.lejdd.fr/Culture/michel-polnareff-au-jdd-je-vis-dans-mon-piano-4147170
12/11/2022
le JDD : Cet album de reprises, c’est votre idée ?
C’est mon nouveau manager, Serge Khalifa, qui m’a suggéré de revisiter mes classiques en version piano-voix.
Au début, je me disais : « Mais attends, pourquoi je vais faire ça ? Si je reprends mes trucs iconiques, tout le monde va croire que je n’ai plus d’inspiration. »
Et puis, je me suis laissé convaincre. Les fans avaient envie que je le fasse depuis très longtemps, ils voulaient entendre un piano-voix. Et j’avoue être fier du résultat.
Votre voix résiste à l’usure du temps. Comment la préservez-vous ?
Bah, elle n’est pas en danger, donc je ne cherche pas à la préserver. Je ne fais jamais de vocalises pour m’entraîner ou l’entretenir. Je suis très content qu’elle soit toujours là, car j’avais moi-même des doutes.
Vraiment ?
Oui, c’est vrai. Un artiste qui ne doute pas n’est pas un artiste.
Donc vous êtes rassuré…
D’être un artiste ? Oui.
Vous redoutiez que vos fans vous pensent en panne d’inspiration ?
Non, non, ils me suivront quoi que je fasse. Je parle des gens comme vous qui peuvent se le dire…
Vous avez pensé ça, au fait ?
Nous ne sommes pas dans votre tête… Mais dans Longtime, une chanson de votre précédent disque, vous disiez : « Chaque jour, j’écris n’importe quoi, des “je n’aime que toi” entendus des millions de fois. » Vous avez parfois peur de vous répéter ?
Vous confondez deux choses : les textes d’une chanson et la vraie vie.
C’est exactement comme quand vous allez au cinéma : vous voyez un mec qui meurt et vous le retrouvez dans un restaurant deux heures plus tard. Ce n’est pas la même chose.
Donc vous êtes un peu acteur quand vous chantez ?
Ce n’est pas ce que je suis en train de dire. Je vous donne un exemple comparatif.
Mais, oui, je compose régulièrement. Ce ne sont pas encore des chansons, puisqu’il n’y a pas de paroles.
J’écris d’abord la musique, toujours.
Elton John, c’est le contraire, je ne sais pas comment il fait ! En tout cas, il le fait bien. J’ai aussi composé un opéra – pas un opéra rock, un opéra classique. Donc, oui, j’ai de la musique en stock.
Et donc vous n’aviez pas envie de revenir avec de nouvelles chansons ?
On ne peut pas tout faire en même temps. Pour l’instant, on reste sur Polnareff chante Polnareff. Je n’ai aucun agenda.
On connaît votre sens du perfectionnisme. Il est votre pire ennemi ?
C’est un atout, mais je ne l’ai pas du tout appliqué à cet album : on n’affine pas, on laisse les choses telles qu’elles sont ; s’il y a des petits défauts, c’est un plus.
J’avais envie de quelque chose d’organique. C’est un projet qui est vrai.
Non pas que mes autres albums soient faux, mais forcément il y a un côté aseptisé sur des trucs que l’on veut parfaits. Sans ces petites imperfections, ce disque n’aurait pas cette vérité.
C’est de loin l’album que j’ai enregistré le plus rapidement dans ma carrière : trois mois. Ce n’est ni un plaisir ni un déplaisir, ça s’est juste passé comme ça.
Vous l’avez enregistré chez vous ?
Oui, c’est le bonheur d’avoir un studio à domicile. Tout s’est passé très simplement, le jour, la nuit, sans aucune contrainte. Je peux enregistrer à n’importe quel moment, quand j’ai envie de le faire et pas au moment où il faut le faire.
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Sur la pochette du disque, on ne vous voit pas…
C’est la bonne nouvelle ! Polnareff chante Polnareff est un album intimiste, mais je voulais que la pochette dise autre chose. Je n’aime pas le ton sur ton. On avait pensé à une photo avec mes lunettes posées sur un piano blanc, mais ce n’était pas joyeux.
On est dans un autre univers, entre Goldorak et Capitaine Flam…
J’adore les mangas. Je suis même dans deux mangas : Jean-Pierre Polnareff dans je ne sais plus quelle BD [JoJo’s Bizarre Adventure d’Araki et Doflamingo dans One Piece]. C’est moi qui ai inspiré ces personnages de fiction car je suis très populaire au Japon.
Et vous avez des super-pouvoirs dans ces mangas ?
Tous, j’espère, mais je ne m’en souviens pas…
Et dans la vraie vie ?
Écoutez, vous êtes toujours là, donc…
De toutes les reprises, quelle est celle dont vous êtes le plus fier ?
Vous employez le mot « reprise »,
mais non : ce sont des versions originales. Des reprises, pour moi, c’est une dame qui fait de la couture. Pour répondre à votre question, Holidays est ma favorite sur l’album.
Je la trouve meilleure que l’originale. Bon, je ne vais pas renier cette chanson : si je ne l’avais pas aimée à l’époque, je ne l’aurais jamais sortie.
Mais je trouve qu’elle a pris une dimension magique, je n’en revenais pas moi-même. Je suis vraiment attaché à l’atmosphère intime de cet album.
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Il n’y a pas d’intimidations de lumières, d’effets spéciaux.
Je suis à poil avec l’auditeur à côté de moi, qui est à poil s’il le souhaite, pour partager un moment musical.
Et vous avez prévu de présenter l’album sur scène ?
C’est dans les tuyaux, j’en ai très envie, mais comme je vous l’ai dit, je n’ai aucun agenda.
Vous reprenez également Goodbye Marylou, écrite en 1989 lors de votre confinement de plus de 800 jours au Royal Monceau. Le personnage de Marylou a vraiment existé ?
J’étais dans un confinement volontaire. Je ne sais pas pourquoi on appelle ça confinement – c’est un mot à la mode, je pense. Quand on est con… finement.
Je suis fan du chanteur Ricky Nelson, depuis tout petit, et sa fille se trouvait à l’époque au bar du Royal Monceau. Et comme il avait chanté une chanson qui s’appelle Hello Mary Lou, je m’étais dit : « Tiens, je vais écrire Goodbye Marylou. » Elle le sait, elle était avec moi.
Âme câline est également une chanson que vous auriez pu cosigner…
Oui, j’étais allongé sur mon lit, à Marrakech, près de La Mamounia, et il y avait un oiseau qui chantait. C’est l’oiseau qui m’a donné « tintinlalip ». Mais il était paresseux : il ne m’a laissé que le début. J’ai dû composer la suite.👇
Vous avez appris la musique classique grâce à votre père, qui était un immigré d’Odessa et pianiste auteur pour Piaf. Puis vous êtes entré en rébellion avec la découverte du rock… Quel artiste fut le détonateur ?
Elvis, mais je n’avais pas le droit de l’écouter à la maison. Je me souviens très bien de la pochette de Don’t Be Cruel que j’avais cachée dans mon cahier. Je la regardais et je m’imaginais en train de l’écouter.
Et quand votre père découvre votre passion pour le rock ?
Il prend sa ceinture et il me frappe avec. Mais j’ai pardonné au bout de vingt ans. Je sais être rapide quand il le faut.
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On retrouve également Lettre à France, écrite par Jean-Loup Dabadie… Quelle avait été votre réaction quand vous avez lu son texte ?
Nous étions à New York. Son texte était un bon départ, on l’a ensuite retravaillé sur une nappe de restaurant.
Pour moi, Lettre à France, c’est la Marseillaise des expatriés.
Des expatriés, hein ! Pas des exilés. Je me sens toujours comme un Français qui vit aux États-Unis.
Et vous n’envisagez pas de revenir vivre définitivement en France ?
Peut-être venir plus souvent, oui. J’en ai envie. Je suis devenu plus serein à propos du truc…
J’aime toujours autant Paris, surtout la nuit. Mais je suis bien dans mon désert de Palm Springs.
Et vous y faites quoi ?
Je vis dans mon piano et je mange les touches.
👇Michel Polnareff au piano,dans le désert (video)
Ah bon ?
Dans La Leçon de piano, l’héroïne enlève les touches du piano pour envoyer un message d’amour…
C’est beau. Eh bien, c’est moi qui ai inventé le truc !
Et quand vous ne jouez pas du Polnareff, vous jouez quoi ?
Je joue au con. Et je fais ça très bien.
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Dans les archives de Match - Michel Polnareff, son premier rendez-vous avec Match
La première fois que Match rencontre Michel Polnareff, en août 1966, le chanteur est au cœur d'une ascension fulgurante. Et pas seulement celle des escaliers de Montmartre, où il se produit en ...
https://www.parismatch.com/Culture/Musique/Michel-Polnareff-1966-photos-1750737
Michel Polnareff à ses débuts,avec sa guitare,à Montmartre,sur marches d'escalier avec des gens vers 1966 .....( cliquer pour agrandir photo )
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L’album débute donc par Le Bal des Laze…
Sur le disque, oui, mais ça ne veut pas dire que je l’ai enregistrée en premier.
Vous vous souvenez du jour où Pierre Delanoë vous a présenté le texte de cette chanson ?
Oui, l’histoire est marrante. J’avais composé la musique et je l’ai chantée en yaourt à Pierre Delanoë. Chacune de mes phrases se terminait par « laze ». On a gardé cette sonorité qui ne voulait rien dire, car je suis sensible à la sonorité des mots plus qu’à leur sens.
Bref, on a par la suite appris qu’il existait vraiment une famille qui s’appelle ainsi, le vicomte ou le comte de Laze, je ne sais plus. Ils m’avaient même envoyé une invitation pour visiter leur château, mais je n’y suis pas allé.
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Piano à 4 mains
Show Bécaud
Avec Gilbert BECAUD,
Michel POLNAREFF
16/10/1971👇