Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Knock on Wood

il etait une fois Michel POLNAREFF

1 Décembre 2022 , Rédigé par Ipsus Publié dans #MUSIQUE

 Michel POLNAREFF

en dehors du temps,nous est revenu ce soir en TV

d'une qualité d'émission,qu'on voit rarement depuis les Carpentier. 

Ayant eu l'avantage de le voir sur scène ,au siécle dernier,dans les versions d'origine des chansons reprises ce soir ,j'ai eu envie ,justement de rester "inteporel " ,pour illustrer cetr article " au feeling " 

A chacun d'y trouver ce qui fait l'authenticité d'un artiste et du son inimitable de son Piano

Michel Polnareff et son Avatar ( cliquer pour agrandir photo )

Michel Polnareff et son Avatar ( cliquer pour agrandir photo )

.............Michel Polnareff - Lettre à France (Clip Officiel)

 

Il était une fois

Toi et moi

N'oublie jamais ça

Toi et moi

Depuis que je suis loin de toi

Je suis comme loin de moi

Et je pense à toi tout bas

Tu es à six heures de moi

Je suis à des années de toi

C'est ça être là-bas

La différence

C'est ce silence parfois au fond de moi

Tu vis toujours au bord de l'eau

Quelquefois dans les journaux

Je te vois sur des photos et moi loin de toi

Je vis dans une boîte à musique

Électrique et fantastique

Je vis en Chimérique

La différence

C'est ce silence parfois au fond de moi

Tu n'es pas toujours la plus belle

Et je te reste infidèle

Mais qui peut dire l'avenir de nos souvenirs

Oui, j'ai le mal de toi parfois

Même si je ne le dis pas

L'amour c'est fait de ça

Il était une fois

Toi et moi

N'oublie jamais ça

Toi et moi

Depuis que je suis loin de toi

Je suis comme loin de moi

Et je pense à toi là-bas

Oui j'ai le mal de toi parfois

Même si je ne le dis pas

Je pense à toi tout bas

 

 

le JDD : Cet album de reprises, c’est votre idée ?


C’est mon nouveau manager, Serge Khalifa, qui m’a suggéré de revisiter mes classiques en version piano-voix.

Au début, je me disais : «Mais attends, pourquoi je vais faire ça ? Si je reprends mes trucs iconiques, tout le monde va croire que je n’ai plus d’inspiration.»

Et puis, je me suis laissé convaincre. Les fans avaient envie que je le fasse depuis très longtemps, ils voulaient entendre un piano-voix. Et j’avoue être fier du résultat.

Votre voix résiste à l’usure du temps. Comment la préservez-vous ?

Bah, elle n’est pas en danger, donc je ne cherche pas à la préserver. Je ne fais jamais de vocalises pour m’entraîner ou l’entretenir. Je suis très content qu’elle soit toujours là, car j’avais moi-même des doutes.

Vraiment ?

Oui, c’est vrai. Un artiste qui ne doute pas n’est pas un artiste.

Donc vous êtes rassuré…

D’être un artiste ? Oui.

Vous redoutiez que vos fans vous pensent en panne d’inspiration ?

Non, non, ils me suivront quoi que je fasse. Je parle des gens comme vous qui peuvent se le dire…

Vous avez pensé ça, au fait ?

Nous ne sommes pas dans votre tête… Mais dans Longtime, une chanson de votre précédent disque, vous disiez : « Chaque jour, j’écris n’importe quoi, des “je n’aime que toi” entendus des millions de fois. » Vous avez parfois peur de vous répéter ?

Vous confondez deux choses : les textes d’une chanson et la vraie vie.

C’est exactement comme quand vous allez au cinéma : vous voyez un mec qui meurt et vous le retrouvez dans un restaurant deux heures plus tard. Ce n’est pas la même chose.

Donc vous êtes un peu acteur quand vous chantez ?

Ce n’est pas ce que je suis en train de dire. Je vous donne un exemple comparatif.

Mais, oui, je compose régulièrement. Ce ne sont pas encore des chansons, puisqu’il n’y a pas de paroles.

J’écris d’abord la musique, toujours.

Elton John, c’est le contraire, je ne sais pas comment il fait ! En tout cas, il le fait bien. J’ai aussi composé un opéra – pas un opéra rock, un opéra classique. Donc, oui, j’ai de la musique en stock.

Et donc vous n’aviez pas envie de revenir avec de nouvelles chansons ?

On ne peut pas tout faire en même temps. Pour l’instant, on reste sur Polnareff chante Polnareff. Je n’ai aucun agenda.

On connaît votre sens du perfectionnisme. Il est votre pire ennemi ?

C’est un atout, mais je ne l’ai pas du tout appliqué à cet album : on n’affine pas, on laisse les choses telles qu’elles sont ; s’il y a des petits défauts, c’est un plus.

J’avais envie de quelque chose d’organique. C’est un projet qui est vrai.

Non pas que mes autres albums soient faux, mais forcément il y a un côté aseptisé sur des trucs que l’on veut parfaits. Sans ces petites imperfections, ce disque n’aurait pas cette vérité.

C’est de loin l’album que j’ai enregistré le plus rapidement dans ma carrière : trois mois. Ce n’est ni un plaisir ni un déplaisir, ça s’est juste passé comme ça.

Vous l’avez enregistré chez vous ?

Oui, c’est le bonheur d’avoir un studio à domicile. Tout s’est passé très simplement, le jour, la nuit, sans aucune contrainte. Je peux enregistrer à n’importe quel moment, quand j’ai envie de le faire et pas au moment où il faut le faire.

Sur la pochette du disque, on ne vous voit pas…

C’est la bonne nouvelle ! Polnareff chante Polnareff est un album intimiste, mais je voulais que la pochette dise autre chose. Je n’aime pas le ton sur ton. On avait pensé à une photo avec mes lunettes posées sur un piano blanc, mais ce n’était pas joyeux.

On est dans un autre univers, entre Goldorak et Capitaine Flam…

J’adore les mangas. Je suis même dans deux mangas : Jean-Pierre Polnareff dans je ne sais plus quelle BD [JoJo’s Bizarre Adventure d’Araki et Doflamingo dans One Piece]. C’est moi qui ai inspiré ces personnages de fiction car je suis très populaire au Japon.

Et vous avez des super-pouvoirs dans ces mangas ?

Tous, j’espère, mais je ne m’en souviens pas…

Et dans la vraie vie ?

Écoutez, vous êtes toujours là, donc…

De toutes les reprises, quelle est celle dont vous êtes le plus fier ?

Vous employez le mot « reprise »,

mais non : ce sont des versions originales. Des reprises, pour moi, c’est une dame qui fait de la couture. Pour répondre à votre question, Holidays est ma favorite sur l’album.

Je la trouve meilleure que l’originale. Bon, je ne vais pas renier cette chanson : si je ne l’avais pas aimée à l’époque, je ne l’aurais jamais sortie.

Mais je trouve qu’elle a pris une dimension magique, je n’en revenais pas moi-même. Je suis vraiment attaché à l’atmosphère intime de cet album.

Il n’y a pas d’intimidations de lumières, d’effets spéciaux.

Je suis à poil avec l’auditeur à côté de moi, qui est à poil s’il le souhaite, pour partager un moment musical.

Et vous avez prévu de présenter l’album sur scène ?

C’est dans les tuyaux, j’en ai très envie, mais comme je vous l’ai dit, je n’ai aucun agenda.

Vous reprenez également Goodbye Marylou, écrite en 1989 lors de votre confinement de plus de 800 jours au Royal Monceau. Le personnage de Marylou a vraiment existé ?

J’étais dans un confinement volontaire. Je ne sais pas pourquoi on appelle ça confinement – c’est un mot à la mode, je pense. Quand on est con… finement.

................ Michel Polnareff à la demande du Président de la République le 14 juillet 2007 concert de la fraternité aux Champs de mars (Paris) devant plus de 1 000 000 de personnes !!!!

Je suis fan du chanteur Ricky Nelson, depuis tout petit, et sa fille se trouvait à l’époque au bar du Royal Monceau. Et comme il avait chanté une chanson qui s’appelle Hello Mary Lou, je m’étais dit : « Tiens, je vais écrire Goodbye Marylou. » Elle le sait, elle était avec moi.

Âme câline est également une chanson que vous auriez pu cosigner…

Oui, j’étais allongé sur mon lit, à Marrakech, près de La Mamounia, et il y avait un oiseau qui chantait. C’est l’oiseau qui m’a donné « tintinlalip ». Mais il était paresseux : il ne m’a laissé que le début. J’ai dû composer la suite.👇

.....................Michel Polnareff : âme câline...l'origine de cette chanson ,selon Polnareff vient d'un oiseau qu'il a entendu chanter,à Marrakech,pres de sa fenêtre : il a pris sa guitare et a continué les premiéres notes...

Vous avez appris la musique classique grâce à votre père, qui était un immigré d’Odessa et pianiste auteur pour Piaf. Puis vous êtes entré en rébellion avec la découverte du rock… Quel artiste fut le détonateur ?

Elvis, mais je n’avais pas le droit de l’écouter à la maison. Je me souviens très bien de la pochette de Don’t Be Cruel que j’avais cachée dans mon cahier. Je la regardais et je m’imaginais en train de l’écouter.

Et quand votre père découvre votre passion pour le rock ?

Il prend sa ceinture et il me frappe avec. Mais j’ai pardonné au bout de vingt ans. Je sais être rapide quand il le faut.

On retrouve également Lettre à France, écrite par Jean-Loup Dabadie… Quelle avait été votre réaction quand vous avez lu son texte ?

Nous étions à New York. Son texte était un bon départ, on l’a ensuite retravaillé sur une nappe de restaurant.

Pour moi, Lettre à France, c’est la Marseillaise des expatriés.

Des expatriés, hein ! Pas des exilés. Je me sens toujours comme un Français qui vit aux États-Unis.

Et vous n’envisagez pas de revenir vivre définitivement en France ?

Peut-être venir plus souvent, oui. J’en ai envie. Je suis devenu plus serein à propos du truc…

J’aime toujours autant Paris, surtout la nuit. Mais je suis bien dans mon désert de Palm Springs.

Et vous y faites quoi ?

Je vis dans mon piano et je mange les touches.   

  👇Michel Polnareff au piano,dans le désert (video)

Ah bon ?

Dans La Leçon de piano, l’héroïne enlève les touches du piano pour envoyer un message d’amour…

C’est beau. Eh bien, c’est moi qui ai inventé le truc !

Et quand vous ne jouez pas du Polnareff, vous jouez quoi ?

Je joue au con. Et je fais ça très bien.

......................Michel Polnareff au piano,dans le désert ( avec Denisot )
...............Michel Polnareff : l'amour avec toi ( live 1970 )
Michel Polnareff à ses débuts,avec sa guitare,à Montmartre,sur marches d'escalier avec des gens vers 1966 .....( cliquer pour agrandir photo )

Michel Polnareff à ses débuts,avec sa guitare,à Montmartre,sur marches d'escalier avec des gens vers 1966 .....( cliquer pour agrandir photo )

..................Michel Polnareff : love me please love me....Live TV avril 1967
...............MICHEL POLNAREFF Holidays
.......le BAL des LAZE revisité

L’album débute donc par Le Bal des Laze…

Sur le disque, oui, mais ça ne veut pas dire que je l’ai enregistrée en premier.

Vous vous souvenez du jour où Pierre Delanoë vous a présenté le texte de cette chanson ?

Oui, l’histoire est marrante. J’avais composé la musique et je l’ai chantée en yaourt à Pierre Delanoë. Chacune de mes phrases se terminait par « laze ». On a gardé cette sonorité qui ne voulait rien dire, car je suis sensible à la sonorité des mots plus qu’à leur sens.

Bref, on a par la suite appris qu’il existait vraiment une famille qui s’appelle ainsi, le vicomte ou le comte de Laze, je ne sais plus. Ils m’avaient même envoyé une invitation pour visiter leur château, mais je n’y suis pas allé.

................ Michel Polnareff : le bal des laze (1968).....que j'ai vu plus tard à l'Olympia en 1972 Le Bal des Laze est une chanson de Michel Polnareff sortie en single en février 1968 et extraite de l'album éponyme, sorti la même année. Cette chanson est souvent considérée comme la plus aboutie de Michel Polnareff : « La mélodie au pas ample et élégant, le dialogue de l'orgue classique et de la basse électrique, l'ambiance du texte — mi-Lawrence, mi-Brontë —, tout est magnifique et révolutionnaire1 », argumente un critique quarante ans après sa sortie. Les paroles sont de Pierre Delanoë, qui a signé là l'un de ses textes les plus noirs. Elles racontent l'histoire d'un roturier amoureux d'une aristocrate anglaise, Jane de Laze, avec laquelle il aurait eu une liaison secrète. Jane doit épouser un jeune homme de son rang, union arrangée par ses parents (Lord et Lady de Laze). Ivre de jalousie, le narrateur assassine le fiancé de la jeune fille. À la veille d'être pendu pour son crime, il exprime son regret d'être empêché de supprimer le fiancé suivant de Jane. Les paroles entretiennent une certaine ambiguïté sur l'état mental du meurtrier, qui se qualifie lui-même de « fou que l'on toise ». Il semble s'agir d'un cas d'érotomanie, où le meurtrier fait étalage de sa haine des conventions de son époque, d'un projet criminel parfaitement insensé, et d'une certaine suffisance en demandant qu'on le « plaigne » de son sort. Le texte de la chanson prend une autre dimension quand on connait l’origine géographique de la branche maternelle de Michel Polnareff : Saint-Hernin, au centre du Finistère. Le pays des montagnes Noires. À quelques encablures, il y a une bourgade nommée Laz. Non loin de là, on trouve le château de Trévarez dont la construction s’est achevée à l’orée du XXe siècle, qui est situé au cœur de l’ancienne forêt de Laz. Dans le Barzaz Breiz, ouvrage de chants populaires collectés en Bretagne par Hersart de La Villemarqué au milieu du XIXe siècle, il y a un chant, Le Temps passé, qui est une gwerz de cette région de Cornouaille où il est aussi question d’un « comte du Laz ». À l'époque de sa sortie, la chanson, car abordant le thème de la mort, ne sera pas programmée en radio,
.................Michel Polnareff : Une simple mélodie (1978)
..................Michel Polnareff Je suis un homme (live)

 

Piano à 4 mains 

Show Bécaud

Avec Gilbert BECAUD,

Michel POLNAREFF

16/10/1971👇

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :