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Knock on Wood

la Phytoépuration

1 Novembre 2022 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Sciences & Techniques, #EAU : H2O

La phytoépuration fait appel aux bactéries présentes dans les systèmes racinaires des plantes pour épurer l’eau. 

Par rapport à l’épuration autonome classique (fosse septique), elle a d’indéniables avantages. Elle permet de traiter phosphates et nitrates : ainsi, les bambous “mangent” littéralement les phosphates.

De plus, elle est un peu moins chère qu’une installation classique, surtout si l’on fait une partie du travail soi-même.

Elle ne produit pas de boues, sauf lorsqu’elle comprend une fosse toutes eaux qu’il faut vidanger, et permet un contrôle facile des rejets, à la différence des dispositifs enfouis.

Seule contrainte, elle nécessite de l’entretien.

..........La phytoépuration : l'assainissement écologique avec Cyril ALLAIN d'un Bureau d'etudes,AQUATIRIS à LANDIVISIAU ( 29400 )....... video : 7.46 mn_10.6.2021

La phytoépuration : qu'est-ce que c'est, comment ça marche ?

La phytoépuration est un procédé naturel de filtration ou de dépollution des eaux usées, par les plantes. Il s’agit plus précisément d’assainir les eaux usées par les bactéries cachées dans le système racinaire des plantes qui sont dites épuratrices. Le procédé est tout à fait écologique, sans odeurs et peut être très esthétique.

La phytoépuration

En outre il utilise une série de différentes technologies qui se complètent parfaitement entre elles. Le système est très simple, peu coûteux si vous faites une partie des travaux vous-même et présente un grand intérêt dans les projets d'éco-habitat.

La phytoépuration : qu’est-ce que c’est ?

La phytoépuration est pour ainsi dire, un ensemble de techniques naturelles issues de la combinaison des végétaux du sol et des micro-organismes dans un écosystème qui a été créé spécifiquement pour cela. La phytoépuration permet surtout de traiter les nitrates et les phosphates, ainsi que des métaux qui sont les principaux polluants des eaux. En ce sens, le procédé de phytoépuration élimine les agents biologiques infectieux présents dans les eaux.

La phytoépuration : comment ça marche exactement?

Tout d'abord, il conviendra de sélectionner des plantes spécifiques possédant la capacité d’absorber les polluants. Ces plantes sont accessibles par tout un chacun qui veut investir dans le procédé de phytoépuration. Les plantes épuratrices les plus communes sont les bambous, les roseaux, les massettes ou encore les laîches. Les bactéries présentes dans les racines de ces plantes ont la propriété de purifier l’eau, de par leurs spécificités organiques. En général, le procédé est constitué de trois étapes distinctes, notamment : le prétraitement, le traitement des composés chimiques et le traitement biologique de l’eau.

Quelles sont les différentes étapes de purification d’eau par la phytoépuration ?

Pendant le prétraitement, qui est la première étape de ce procédé d’épuration d’eau, les petits cailloux préinstallés dans un bassin et les racines des roseaux plantés dans ce bassin gardent les macros particules à la surface de l’eau et les autres éléments se changeront ensuite en compost.

Lors de la deuxième étape, qui est le traitement des composés chimiques, les plantes aspirent les nitrates et les phosphates et les métaux qui sont présents dans l’eau. Cette deuxième étape assure aussi la décomposition de polluants, surtout ménagers, présents dans l’eau.

La dernière étape, c’est-à-dire le traitement biologique est la phase finale pendant laquelle les bactéries décomposent les composts stockés au niveau des racines pour les modifier en matières minérales nourrissantes des plantes. En ce sens, la purification de l’eau sera effective en quelques étapes.

Mise en place de la phytoépuration

La phytoépuration présente des avantages écologiques en matière de réduction de la pollution d’eau. La réutilisation de l’eau s’avère ainsi envisageable. D’une manière générale, le procédé de phytoépuration tend à dépolluer l’eau de manière naturelle. L’installation de la phytoépuration est quasiment un procédé de lagunage. Il s’agit de créer un bassin pour traiter les eaux usées à l’aide de plantes épuratrices sur un temps déterminé. L’investissement est moindre et il faut seulement veiller à ce que chaque bassin soit équipé de manière à ce qu’il puisse être nettoyé de temps en temps. Aussi, le bassin nécessite une canalisation pour la circulation des eaux, dès qu’elles sont purifiées.

D'un point de vue règlementaire, ce type d'assainissement non collectif (ANC) doit être contrôlé par un service public local, Services Publics d’Assainissement Non Collectif (SPANC), qui vérifie les travaux, le fonctionnement et l’entretien des installations.

la Phytoépuration

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