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Knock on Wood

SQUAT, Loi ASAP et Télé Surveillance en 2024

6 Septembre 2024 , Rédigé par Ipsus Publié dans #JURIDIQUE , Fiscal & Partenariats

LOI ANTI SQUAT de la théorie à la pratique...

 

j'avais fait 1 article sur mon blog l'année dernière,quand certains Préfets ''trainaient les pieds'' pour appliquer la Loi ,rappelés a l'ordre par Darmanin...

 

Cette mise à  jour dresse 1 bilan positif.

 

Il faut faire la part des choses entre Squat et difficultés de paiement.

 

Dans le LOCATIF un locataire de bonne foi peut également être victime d'un Squatter...

En tout état de cause l'important est de REAGIR VITE (dans la légalité)

 

Comme toujours le Conseil Constitutionnel s'est mêlé des détails,mais les Propriétaires ont 1 meilleur outil

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Sur la base de la décision qu’il a rendue publique le 26 juillet 2023 sur la loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite, divers commentateurs ont cru devoir affirmer que le Conseil constitutionnel aurait décidé que, désormais, tout occupant illicite d’un logement pourrait obtenir réparation du propriétaire si le bien occupé est mal entretenu.

Telle n’est nullement la portée de la décision du Conseil constitutionnel qui, par la censure de l’article 7 de la loi déférée, a pour seul effet de maintenir l’état du droit en ce domaine, qui n’est pas celui décrit par ces commentateurs.

Les motifs de la censure prononcée par le Conseil constitutionnel ne privent pas le législateur de la possibilité de réformer ce même état du droit pour aménager la répartition des responsabilités entre le propriétaire et l’occupant illicite.

Ils se fondent sur la nécessité que, ce faisant, demeurent protégés les droits des tiers victimes de dommages.

 

le député @guillaumekasba explique que, pour l'article 7,ils rechercheront une opportunité,dans les prochains mois,à travers d'autres véhicules législatifs,de répondre à la demande du @Conseil_constit ,avec une nouvelle rédaction,restant dans le Cadre de la Constitution 

Il explique que le but n'est pas d'entretenir les locaux,pour le Squatteur,mais de l'expulser,légalement,plus rapidement ,tout en précisant que le Conseil Constitutionnel élargissait l'analyse aux TIERS ( un passant se prenant un balcon sur la tête ? ) 👇

On peut reprendre le texte intégral et la réponse du                                          

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL S’EST FONDÉ SUR CE QUI SUIT :

...... Les députés requérants défèrent au Conseil constitutionnel la loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite. Ils contestent la conformité à la Constitution des articles 2, 3 et 7 ainsi que de certaines dispositions des articles 1er, 4, 6, 8 et 10.   👇

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DÉCIDE :
 
Article 1er. - L’article 7 de la loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite est contraire à la Constitution.
 
Article 2. - Sous la réserve énoncée au paragraphe 49, le dernier alinéa de l’article 226-4 du code pénal, dans sa rédaction résultant de l’article 6 de la loi déférée, est conforme à la Constitution.
 
Article 3. - Sont conformes à la Constitution :

  • l’article 315-1 du code pénal, dans sa rédaction issue de l’article 1er de la loi déférée ;
  • le dernier alinéa de l’article L. 412-3 du code des procédures civiles d’exécution, dans sa rédaction résultant de l’article 2 de la loi déférée ;
  • les mots « de trois ans » et le montant « 45 000 euros » figurant au premier alinéa de l’article 226-4 du code pénal, dans sa rédaction résultant de l’article 3 de la loi déférée ;
  • le premier alinéa de l’article 226-4-2-1 du code pénal, dans sa rédaction issue de l’article 4 de la loi déférée ;
  • les mots « ou dans un local à usage d’habitation », « ou sa propriété » et « par le maire ou par un commissaire de justice » figurant au premier alinéa de l’article 38 de la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale, les mots « après considération de la situation personnelle et familiale de l’occupant » figurant à la première phrase du troisième alinéa du même article et la deuxième phrase du quatrième alinéa de ce même article, dans sa rédaction résultant de l’article 6 de la loi déférée ;
  • le 1 ° du paragraphe I de l’article 8 de la loi déférée ;
  • le neuvième alinéa de l’article 29 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique, dans sa rédaction résultant de l’article 8 de la loi déférée ;
  • les mots « ou lorsque la procédure d’expulsion porte sur un lieu habité en vertu du dispositif visant à assurer la protection et la préservation de locaux vacants par l’occupation de résidents temporaires, régi par l’article 29 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique » figurant à la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 412-1 du code des procédures civiles d’exécution, dans sa rédaction résultant de l’article 8 de la loi déférée ;
  • les mots « six semaines » figurant au premier alinéa du paragraphe I de l’article 24 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 et au 1 ° de ce même paragraphe I, ainsi qu’à la première phrase de son paragraphe III, dans sa rédaction résultant de l’article 10 de la loi déférée ;
  • la première occurrence du mot « un » figurant à la première phrase de l’article L. 412-4 du code des procédures civiles d’exécution et les mots « un an » figurant à cette même phrase, dans sa rédaction résultant de l’article 10 de la loi déférée.
     
    Article 4. - Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française.

     

Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 26 juillet 2023, où siégeaient : M. Laurent FABIUS, Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC, MM. François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS. Rendu public le 26 juillet 2023. JORF n°0173 du 28 juillet 2023, texte n° 2_ECLI : FR : CC : 2023 : 2023.853.DC

 Les sanctions maximales contre les personnes se faisant passer pour des propriétaires afin de louer des biens qui ne leur appartiennent pas ont ainsi été alourdies à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Pour les loyers impayés, les procédures judiciaires vont être accélérées et une « clause de résiliation de plein droit » sera désormais incluse de manière systématique dans les contrats de bail.

Le Conseil constitutionnel a également validé l'instauration d'un nouveau délit punissant d’une amende maximale de 3 750 euros « la propagande ou la publicité » qui promeut des méthodes facilitant ou encourageant la violation d’un domicile.

Dans ces nouvelles dispositions, tous les « logements meublés » peuvent, en outre, être considérés comme des « domiciles ».

Mais les Sages ont tout de même introduit une « réserve d'interprétation » sur cette partie du texte, en précisant qu’il « appartiendra au juge d’apprécier si la présence de ces meubles permet de considérer » que la personne « a le droit de s’y dire chez elle ».

On a tous vu des reportages TV, mais ça n'arrive pas qu'aux autres 

Ce qui suit est la mise à jour d'un article de 2022,sachant que la législation a évolué : une procédure d’évacuation forcée a été créée en 2007. Elle a été renforcée en 2020 par la loi d’accélération et de simplification de l’action publique (Asap).

En ce qui concerne les TERRAINS la législation est + ancienne & différe des Habitations : on a seulement mis 2 textes l'un de la Fondation Abbé Pierre de 2018 + Pdf & une note de 4 pages de la Préfecture des Cotes d'Armor en 2020.

Chaque cas étant spécifique ,nous n'avons ni "prêt à penser" ( comme en TV ) ni "recette de cuisine " , le fil conducteur étant de ne " pas se faire justice soi-même & surtout agir vite auprés des autorités administratives ,tout en se faisant aider d'un juriste ,car les Squatteurs sont souvent mieux renseignés que les propriétaires !

La France à 2 vitesses, post Covid n'est ni apaisée, ni moins delictueuse 

Il y a comme toujours, la théorie et la pratique :

Le squat est défini par l’article 226-4 du Code pénal comme « l’introduction dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte ». Le squatteur s’installe dans le logement sans avoir conclu de contrat de location, ni disposer d’aucun titre légitime d’occupation. Ce délit est aujourd’hui puni par la loi

La Loi ASAP ne fait plus la distinction entre résidence principale ou secondaire 

Cependant elle est mal connue et mal appliquée . 

 

C'est le 1er clignotant qui s'allume, pour chacun d'entre nous:

en cas de squat, tenter d’expulser soi-même le squatteur de son logement est un délit. L’article 226-4-2 du Code pénal punit de trois ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende « le fait de forcer un tiers à quitter le lieu qu’il habite sans avoir obtenu le concours de l’État ».

"Le squat est un viol de l'intimité et nous souhaitons qu'il soit réprimé sans faiblesse", a déclaré Dominique Estrosi Sassone. La sénatrice LR est l'auteure d'une proposition de loi pour garantir la propriété immobilière contre le squat qu'avait adoptée le Sénat début 2021.

La proposition de loi Kasbarian triple les sanctions encourues par les squatteurs jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Selon un ajout des sénateurs en première lecture, le juge ne pourra plus accorder de délais aux squatteurs dont l'expulsion a été judiciairement ordonnée.

Un nouveau délit est créé, punissant d'une amende de 3750 euros la propagande ou la publicité en faveur de méthodes encourageant la violation d'un domicile.

La proposition de loi accélère par ailleurs les procédures en cas de loyers impayés.

Il est prévu notamment de manière systématique dans les contrats de bail une "clause de résiliation de plein droit".

Activer cette clause permettra à un propriétaire d'obtenir la résiliation du bail sans avoir à engager une action en justice et de pouvoir ainsi obtenir plus rapidement une expulsion.

Un article issu du Sénat visant "à équilibrer le texte en renforçant l'accompagnement social des locataires en difficulté" a été conservé par les députés.

......................Le Président de la République dispose ensuite de quinze jours pour la promulguer, ce délai étant suspendu en cas de saisine du Conseil constitutionnel.

Une loi qui "permet de lutter contre les abus" selon le ministre Olivier Klein

"Cette proposition de loi n'a jamais eu pour objectif de résoudre la crise du logement dans notre pays, mais elle permet de lutter contre les abus, contre ceux qui profitent du système et arnaquent les petites gens", a-t-il dit au Sénat.

2023 : modification de la procédure d’évacuation forcée prévue à l'article 38 de la loi "Dalo" afin :

  • de clarifier qu’elle ne s’appliquerait pas à l’évacuation d'un locataire défaillant ;
  • d’étendre son application aux squatteurs qui occupent des logements entre deux locations ou juste après l'achèvement d’une construction, avant que le propriétaire n'ait eu le temps d'emménager ;
  • de confier au préfet le soin de s'adresser, dans un délai de 72 heures, à l'administration fiscale, lorsqu’un propriétaire ne peut prouver qu’un logement lui appartient, par exemple parce qu'il ne peut accéder à son logement pour récupérer les documents nécessaires.
SQUAT, Loi ASAP et Télé Surveillance en 2024
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Coup d'œil à son contrat d'assurances : ce vol n'est pas garanti, car la porte a changer n'est pas aux normes, ce qui est normal 

L'objet du larcin n'avait coûté que 100 € sur le bon coin

A partir de là on mène 1 réflexion, avec analyse de Risques, pour élargir le débat 

Avant 1 SQUATT il y a souvent du REPÉRAGE

et avant de s'appuyer sur des Lois, il y a des gestes simples ou des protections à envisager, d'autant que les PROCÉDURES sont longues et si on n'a pas de contrat d'assistance Juridique, cela coûte cher

Toute la partie juridique est développée en 2e partie et notre but est de rechercher ensemble, comment éviter d'en arriver là, sans se confectionner 1 coûteux bunker ou des solutions dignes de séries TV

Donc on fait 1 analyse patrimoniale en évaluant les biens et les personnes à proteger

Non seulement pour éviter des dégradations en plus de l'occupation illégale, mais de se retrouver à la rue pour se reloger au prix fort

Je n'évoque pas les violences physiques, car il est hors de question de faire appel à quelques '' bénévoles musclés '' pour déloger les intrus

Même avec des portes et fenêtres renforcées, un bon contrat d'assurance, ne pourra qu'indemniser, mais pas vous faire rentrer chez vous

Or pour éviter de s'enliser dans cette situation, il faut faire appel aux techniques de SURVEILLANCE utilisées par les entreprises industrielles ou commerciales, évidemment, pas au même prix

Comme on n'est pas aux États-Unis, il n'y aura pas de vigiles armés, mais, après 1 état des lieux d'un technicien

des dispositifs avec des options, allant des CAPTEURS en cas d'effraction, à des caméras, selon les besoins adaptés à chacun 

Qu'est ce qui est LE PLUS IMPORTANT ? 

la vitesse de RÉACTION ,plus que la sophistication des équipements, 

car si le risque zéro n'existe pas ici aussi, on peut '' limiter les dégâts '

* Le voleur qui entre, n'aura pas le temps de charger 1 camion

* le Squatteur changera les clefs, mais l'alerte permettra d'agir dans les 48h légaux, au lieu de le découvrir en rentrant de vacances

* certains dispositifs avec caméras permettent des photos,pour servir de preuve

* telecommande à distance,en cas de coupoure de courant ,

tout ce qui permet de communiquer ( Sim,Gps ...)

Comme ce blog valorise les bonnes gestions et la défense du pouvoir d'achat, cet article effectué, après discussion avec des professionnels

est 1 aide à la décision et non des recettes de cuisine pour l'été, car '' l'arme absolue'' n' existe pas, 

mais si on a pu contribuer à sensibiliser '' des braves gens'' c' est déjà bien... 

Pour l'aspect monétaire, en reprenant le clignotant du début à 100 € 

   - Pensez vous que 500 € par an ,pour protéger 1 bien de 100 000 € ,n'est pas pertinent ?

   - Si en vous équipant vous évitez 2 ans de procédures, contre quelques semaines, cela vaut la peine

   - Combien vous coûterait 1 an de loyer supplémentaire ,en attendant le départ des squatters ? 

Évidemment c'est une equation à plusieurs inconnues, dont le but est de contenir les effets

et surtout de ne plus subir et d'attendre sans savoir quoi faire

La plupart des Assureurs en tiennent compte sur une partie de la prime de votre MRH ( multirisque habitation) 

comme Axa ou Abeille assurances.... 

Vous trouverez l'illustration de nos interlocuteurs habituels et il ne s'agit pas d'un publi- reportage

Comme vous savez qu'on s'intéresse aux maison en BOIS , pour leurs qualités d'isolation été, comme hiver, il n'y a pas de saison pour se protéger, c'est toute l'année 

la loi du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique est connue sous le nom de "loi Asap"

L'article 73 de la loi ASAP modifie l'article 38 de la loi DALO en vue de simplifier la procédure administrative d'évacuation forcée en cas de squat.

Article 73


L'article 38 de la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale est ainsi modifié :
1° Le premier alinéa est ainsi modifié :
a) Après le mot : « autrui », sont insérés les mots : «, qu'il s'agisse ou non de sa résidence principale, » ;
b) Les mots : « le propriétaire ou le locataire du logement occupé » sont remplacés par les mots : « la personne dont le domicile est ainsi occupé ou toute personne agissant dans l'intérêt et pour le compte de celle-ci » ;
2° Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« La décision de mise en demeure est prise par le préfet dans un délai de quarante-huit heures à compter de la réception de la demande. Seule la méconnaissance des conditions prévues au premier alinéa ou l'existence d'un motif impérieux d'intérêt général peuvent amener le préfet à ne pas engager la mise en demeure. En cas de refus, les motifs de la décision sont, le cas échéant, communiqués sans délai au demandeur. » ;
3° A la fin de la dernière phrase du deuxième alinéa, les mots : « au propriétaire ou au locataire » sont remplacés par les mots : « à l'auteur de la demande » ;
4° Le dernier alinéa est ainsi modifié :
a) Après le mot : « procéder », sont insérés les mots : « sans délai » ;
b) Les mots : « du propriétaire ou du locataire » sont remplacés par les mots : « de l'auteur de la demande ».

la loi d’accélération et de simplification de l’action publique dite ASAP,modifie profondément la loi DALO,en alignant les règles d’expulsion des squatteurs de résidences secondaires sur celles du domicile, en ouvrant la procédure à toute personne dont le domicile est occupé et en triplant les sanctions pénales des auteurs du délit.

Lorsque la mise en demeure de quitter les lieux n'a pas été suivie d'effet dans le délai fixé, le préfet doit procéder sans délai à l'évacuation forcée du logement, sauf opposition de l'auteur de la demande dans le délai fixé pour l'exécution de la mise en demeure.

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le texte définitivement adopté élargit la définition du domicile aux résidences secondaires ou occasionnelles,

par l’insertion dans la loi DALO de la mention

« qu’il s’agisse ou non de sa résidence principale »

Le préfet doit désormais répondre dans les 48 heures à compter de la présentation de la demande ; jusqu’à présent, le préfet n’était pas tenu de répondre dans un délai déterminé.

Aussi, en cas de refus de donner suite aux demandes des propriétaires ou locataires lésés par le squat de leur logement, les services administratifs devront leur communiquer sans délai les motifs de la décision de refus.

Est également prévue l’intervention du préfet sans délai quand il est saisi d’une demande d’évacuation forcée.

Lorsque la mise en demeure de quitter les lieux n’a pas été suivie d’effet dans le délai fixé, les nouvelles dispositions de l’article 38 de la loi du 5 mars 2007 prévoient que le préfet doit procéder « sans délai » à l’évacuation forcée du logement, sauf opposition de l’auteur de la demande dans le délai fixé pour l’exécution de la mise en demeure.

La jurisprudence viendra certainement préciser ce qu’il faut entendre par « sans délai » et les conséquences en cas de non-respect de ce délai par le préfet ou les officiers de police chargés de libérer les lieux occupés.

....15.9.2020
...9.9.2020

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