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Knock on Wood

BREXIT en attendant le 1er janvier 2021

31 Décembre 2020 , Rédigé par Ipsus Publié dans #EUROPE de l'Atlantique à l'Oural

UE et UK finissent l'année en " limitant la casse " 

Mais en 2021 la poussière laissée sous le tapis,car tout n'est pas dans l'accord BREXIT , remontera à la surface 

De son côté Nicola Sturgeon n'a pas dit son dernier mot pour l'Ecosse 

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BREXIT en attendant le 1er janvier 2021
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BREXIT en attendant le 1er janvier 2021

Ceux qui font "cocorico" devraient être + prudents, car l'Accord "post Brexit " doit être ratifié ensuite par les 27

et quand on voit déjà comment se met en place le plan de Relance UE ,

çà peut tanguer sur la terre ferme tout autant que sur le CHANNEL avec les Pêcheurs des 2 Rives 

LONDRES (Reuters) - Les pêcheurs britanniques ont reproché samedi au Premier ministre Boris Johnson d'avoir vendu au rabais les ressources halieutiques à l'Union européenne dans le cadre d'un accord post-Brexit qui octroie aux bateaux européens un accès important aux eaux britanniques, une critique formulée aussi par certains politiciens.
Le Royaume-Uni va quitter de manière effective le bloc communautaire et les politiques communes de celui-ci le 31 décembre à 23h00 GMT.
Mais l'accord commercial post-Brexit conclu la veille de Noël prévoit que les normes actuelles sur la pêche resteront pour la plupart en vigueur pendant cinq ans et demi.
Une fois cette période achevée, des consultations seront menées annuellement pour ajuster les niveaux et conditions d'accès de l'UE aux eaux britanniques.
Boris Johnson a déclaré jeudi, dans la foulée de l'annonce d'un accord avec Bruxelles, que les deux camps s'étaient entendus sur une période de transition "raisonnable" pour l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques.
La Fédération nationale des organisations de pêcheurs a déclaré samedi que l'industrie de la pêche avait été sacrifiée par Boris Johnson. "Au bout du compte, le Premier ministre a pris la décision et a cédé sur la pêche, en dépit de la rhétorique et des garanties", a-t-elle dit dans un communiqué.
"Il va bien sûr y avoir un exercice de relations publiques de grande ampleur pour décrire l'accord comme une victoire fabuleuse, mais celui-ci sera inévitablement vu par l'industrie de la pêche comme une défaite", a-t-elle ajouté.
Le gouvernement britannique a fait valoir que l'accord reflétait la nouvelle position du Royaume-Uni comme Etat côtier indépendant et souverain et que l'accord revoyait à la hausse la part des pêcheurs britanniques - équivalente à 25% de la valeur des prises européennes dans les eaux britanniques.
"Cela correspond à 146 millions de livres sterling pour la flotte britannique échelonnés sur plus de cinq ans", a dit le gouvernement. "Cela met fin à la dépendance de la flotte britannique au mécanisme inéquitable de 'stabilité relative' inscrit dans la politique de pêche commune (...)".
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a toutefois accusé Boris Johnson d'avoir "à nouveau vendu la pêche écossaise". "Des promesses qu'ils savaient ne pas pouvoir tenir ont été rompues", a-t-elle déclaré.
Si la pêche n'avait pas une grande importance économique dans les négociations entre Londres et Bruxelles - elle représentait à peine 0,003% de l'économie britannique en 2019 -, cette question était considérée par les partisans du Brexit comme un symbole d'une souveraineté retrouvée après la sortie de l'UE.
(Guy Faulconbridge; version française Jean Terzian

« Le Parlement salue les dialogues intenses, les échanges et l’unité sans précédent entre les institutions de l’UE tout au long du processus.

Toutefois, il regrette que la durée des négociations et le caractère in extremis de l’accord ne permettent pas un véritable contrôle parlementaire avant la fin de l’année », a résumé, avec diplomatie, le président du Parlement européen (PE) David Sassoli.

En effet, pour éviter les perturbations liées à un « no deal », le traité sera provisoirement mis en application le 1er janvier ; le PE n’entamera qu’ensuite le processus d’examen puis de ratification.

Il pourra alors ratifier le texte ou le rejeter, mais pas l’amender.

« Comment envisager une révision alors qu’il sera entré en vigueur depuis plusieurs semaines voire un ou deux mois ​? Il faudrait vraiment que le PE déniche une faille qui provoque un vrai déséquilibre ou un conflit d’interprétation. Donc il va valider le texte et cela passera inaperçu ​», déplore un conseiller du groupe parlementaire Renew (libéral).

Une invisibilisation que n’arrivent pas à avaler les eurodéputés.

Certes, l’application provisoire n’est pas une première dans les accords de libre-échange, mais cette arme n’avait été utilisée jusque-là que dans le cadre de traités nécessitant la ratification des parlements nationaux, à l’instar du CETA.

« ​Les députés sont furieux, car ils ont été contournés comme jamais.

Sur le CETA ou le TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), les eurodéputés pouvaient consulter l’état des lieux des négociations dans une pièce sécurisée.

Là, il n’y a rien eu de tel, peut-être pour de bonnes raisons – éviter les fuites liées à des intérêts nationaux – mais cela fait quand même beaucoup », s’agace une source du groupe parlementaire social-démocrate.

Jennifer Ford, responsable des relations internationales à l’IUT de Quimper, se veut malgré tout positive. « Nos partenaires anglais nous ont informés que le dispositif Erasmus prendrait fin seulement en 2022, annonce-t-elle.

L’année prochaine, les échanges Erasmus pourront donc avoir lieu avec nos cinq universités partenaires, si la covid le permet.

Nous envoyons en année normale entre 20 et 25 étudiants en Grande-Bretagne. Cette année, à cause de la covid, ils sont moins de 10.

Pour l’avenir, nous travaillons à une convention avec chaque université partenaire. Les étudiants pourront toujours bénéficier de la bourse de la Région mais pas celle d’Erasmus (environ 300 € par mois).

Les frais de scolarité (plus de 9 000 €) seront pris en charge selon les accords trouvés. Par ailleurs nous cherchons de nouveaux partenariats avec de nouveaux pays, comme récemment les Pays-Bas ».

La City a été abandonnée politiquement.

 L’accord sur les futures relations commerciales post-Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ne prévoit rien sur la question des services, notamment financier.

Celle-ci sera traitée par des négociations en parallèle

Alors que le secteur de la finance est vital pour l’économie du pays (7% du PIB, 1,1 million de postes, un enjeu géopolitique mondial),

c’est celui de la pêche (0,1% du PIB, 12 000 emplois) qui a été défendu bec et ongles par le 10 Downing Street… pour des raisons éminemment politiques, note Le Monde.

Pour autant, l’Union européenne est aussi perdante.

« Le Brexit signifie pour l’UE la perte du marché de capitaux le plus important sachant que le Royaume-Uni contribue actuellement à un tiers de son activité.

Ce qui fait qu’elle va perdre du poids sur la scène internationale avec une part de marché qui va tomber de 22% aujourd’hui à 13% au même niveau que la Chine », assurait un récent rapport du think tank britannique New Financial.

Pour la City, cette situation peut aussi être une opportunité géoéconomique : l’Asie devrait générer une partie importante de la croissance mondiale future sur les marchés de capitaux.

Huit ans ! Entre le moment où le Premier ministre britannique David Cameron a promis qu’il convoquerait un référendum sur le Brexit en cas de victoire aux législatives, le 23 janvier 2013, et l’accord conclu jeudi pour régir les futures relations commerciales et sécuritaires entre l’Union européenne et le Royaume-Uni, huit années se sont écoulées.
Après quarante-huit ans de relations houleuses, le grand saut du Royaume-Uni hors de l’UE aura donc formellement lieu vendredi, le 1er janvier, avec « de vrais changements pour beaucoup de citoyens et d’entreprises », selon le négociateur européen, Michel Barnier. À cette date, Londres quittera le marché unique et l’union douanière et se retirera de tous les accords internationaux de l’UE.
Mais avec une subtilité dont la bureaucratie « brexitienne » a le secret : l’accord commercial n’entrera en vigueur vendredi que de manière temporaire, jusqu’au 28 février 2021, le temps que les États membres et le Parlement européen ratifient le texte, tout comme le Parlement britannique (voir page suivante). L’accord dit « de retrait » – qui protège entre autres les droits des citoyens de chaque côté du Channel et évite l’établissement d’une frontière physique sur l’île d’Irlande – est entré en vigueur, lui, au 1er février 2020.

Autre pilier fondamental parachevé jeudi : le « partenariat pour la sécurité ».

Les autorités policières et judiciaires nationales continueront leur collaboration dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du terrorisme.

Mais la politique étrangère, la sécurité extérieure et la coopération en matière de défense ne sont pas couvertes par l’accord,

Londres n’ayant pas souhaité les inclure dans la négociation.

Les deux parties ne pourront donc pas coordonner des réponses communes, par exemple en termes de sanctions.

« Il semble bizarre de séparer la politique sécuritaire et extérieure, tant ces deux domaines sont liés, observe Tara Varma.

Les Britanniques vont rester des partenaires dans l’Otan, ainsi qu’au niveau bilatéral avec la France, notamment sur le Sahel. Ils continueront à avoir accès aux renseignements anglo-saxons en étant membres des Five Eyes, mais ils vont perdre accès à beaucoup de données européennes. »

C’est un pavé de près de 1 300 pages, annexes comprises.

L’Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord de libre-échange, jeudi 24 décembre, sur leur future relation commerciale post-Brexit.

Ce dernier doit s’appliquer à partir du 1er janvier.

Si le texte doit encore être ratifié par les parlements de Londres et Bruxelles, ces contours se dessinent déjà, indique BFM TV.

Le document a été publié en intégralité par le gouvernement britannique, samedi 26 décembre.

Plusieurs points sont à retenir, notamment concernant l’accès au marché unique.

Ce dernier sera toujours possible sans droits de douane ,ni quota.

Les entreprises britanniques conservent ainsi l’accès au marché européen (450 millions de personnes), tandis que les firmes européennes pourront continuer à exporter et importer auprès du Royaume-Uni et de ses 66 millions de consommateurs.

Retour des douanes. 

Pour autant, les exportateurs vont devoir se conformer à une réglementation plus chronophage, nécessitant de nombreux documents pour déclarer leurs marchandises et ainsi s’assurer d’une validation des autorités douanières.

Les entreprises importatrices devront elles aussi faire une déclaration d’importation, précise Le Monde.

Il s’agit donc bien d’un retour des douanes.

Des déclarations sanitaires ou phytosanitaires devront également être faites concernant les produits alimentaires ou les animaux vivants.

De quoi créer des perturbations à court terme, notamment dans les ports, avant que les acteurs économiques et institutionnels se soient réglés à ces procédures.

Cette résurgence des déclarations douanières devrait coûter, selon les économistes, quatre points de PIB au Royaume-Uni sur quinze ans.

Annuellement, les échanges commerciaux entre Londres et Bruxelles s’élèvent à 700 milliards d’euros.

La question de Gibraltar n’a pas été tranchée et des négociations sont en cours entre Londres et Madrid.

Quotas de pêche. 

Les deux parties se sont également engagées à respecter des conditions de concurrence équitables « en maintenant des niveaux de protection élevés dans des domaines tels que la protection de l’environnement, la lutte contre le changement climatique et la tarification du carbone, les droits sociaux et du travail, la transparence fiscale et les aides d’Etat ».

En cas de manquement à cette clause, des droits de douane pourront être appliqués, précise le Huffington Post.

Les litiges entre Londres et Bruxelles concernant le traité seront régulés par un mécanisme contraignant de règlement des différends.

Un « Conseil conjoint » sera chargé de veiller à la bonne application de l’accord.

Concernant la pêche, alors que les pêcheurs britanniques et européens sont en rogne, les deux parties se sont accordées sur de nouvelles règles.

Le texte instaure une période de transition jusqu’en juin 2026.

Au terme de cette échéance, les pêcheurs européens devront avoir renoncé à 25% de leurs prises dans les eaux britanniques. Ce qui représente environ 650 millions d’euros annuels.

Ils pourront néanmoins continuer de venir jusqu’à six miles (9,66 km) des côtes du Royaume-Uni.

Des négociations pour délimiter des quotas devront avoir lieu lors de cette période de transition ainsi qu’à son issue. Les renégociations se feraient ensuite de manière annuelle.

La question du transport n’a pas été oubliée. La connectivité aérienne, routière, ferroviaire et maritime est assurée par le traité. La concurrence entre opérateurs sera encadrée par des dispositions « afin que les droits des passagers, des travailleurs et la sécurité des transports ne soient pas compromis ».

Fin d’Erasmus.

 Pour la période 2021-2027, Londres aura toujours un pied dans certains programmes scientifiques européens, à condition d’une contribution au budget communautaire. Comme, par exemple, pour le programme Horizon Europe.

Néanmoins, le Royaume-Uni a décidé de sortir du programme d’échanges universitaires Erasmus, symbole du libéralisme scientifique européen.

Le texte prévoit également une coopération policière et judiciaire « en particulier pour lutter contre la criminalité transfrontalière et le terrorisme ».

Ce partenariat pourra être suspendu si Londres n’adhère ni n’applique la Convention européenne des droits de l’Homme.

Enfin, de nombreuses questions restent en suspens,

notamment concernant les services (notamment financiers), qui sont sujets à des négociations parallèles.

Selon Le Monde, des dizaines d’accords secondaires n’ont pas été traités par l’accord entre Londres et Bruxelles.

Le volet coopération a été grandement amoindri et le gouvernement Johnson n’a pas souhaité inclure la défense et la politique étrangère aux négociations, notent Les Echos

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