USA : Joe Biden et Kamala Harris ( 2020 - 2024 )
Qu'est devenu
le " Rêve Américain" en 2020 ?
Joe Biden se met au travail, Donald Trump refuse toujours d'admettre sa défaite https://t.co/aazlpK5jEe pic.twitter.com/8QunepZGlD
— FRANCE 24 – Vidéos (@F24videos) November 10, 2020
Wilmington, Delaware, ( 7.11.2020 )
La vice-présidente élue, première femme à obtenir ce poste, a commencé sa prise de parole par un hommage à John Lewis, militant historique des droits civiques décédé plus tôt dans l'année, avant de remercier le peuple américain pour sa participation historique au processus
dans la video ,ci-dessous,il faut attendre
la 28 é minute pour que Kamala HARRIS s'exprime à la tribune
"La démocratie américaine n'est pas garantie, elle est seulement aussi forte que notre volonté de la protéger", a lancé la vice-président élue. Kamala Harris, visiblement émue, évoque sa mère d'origine indienne.
"Je pense aux femmes, noires, indiennes, latinas, amérindiennes (...) qui ont tracé le chemin pour que nous en soyons là aujourd'hui", déclare la première femme, et personne noire, à être élue à cette fonction.
"Quelle preuve de tempérament de la part de Joe Biden, d'avoir l'audace de briser l'une des barrières les plus conséquentes de notre pays en choisissant une femme pour être vice-présidente, a déclaré cette pionnière. Je suis peut-être la première femme à occuper ce poste, mais je ne serai pas la dernière."
Joe BIDEN masqué
arrive à la 39e minute
"Je promets d'être un président qui n'essaie pas de diviser, mais d'unifier. Qui ne voit pas des Etats républicains et démocrates, mais des Etats-Unis."
Samedi 7 novembre, la vice-présidente élue, Kamala Harris et le président élu, Joe Biden, ont pris la parole à Wilmington, dans le Delaware. Un premier discours de rassemblement après leur victoire, alors que Donald Trump n'a toujours pas reconnu sa défaite.
"Je suis fier d'être démocrate. Mais je serai un président américain. Je travaillerai aussi dur pour ceux qui ont voté pour moi que pour ceux qui n'ont pas voté pour moi", a martelé Joe Biden.
Le président élu a appelé les Américains à ne plus traiter leurs "opposants comme des ennemis" et a par ailleurs promis que l'Amérique serait "de nouveau respectée dans le monde".
«Le peuple a parlé, et nous a délivré une victoire claire», a déclaré Joe Biden dans sa première prise de parole en tant que président élu des Etats-Unis ce samedi soir.
Comme lors des jours précédents, le démocrate a de nouveau promis d'unifier le pays, et de ne pas diriger seulement pour ceux qui ont voté pour lui, mais pour ses opposants
«Notre travail commence par reprendre le contrôle sur le COVID», insiste Joe Biden.
Il a promis de monter une équipe dans les prochains jours pour mettre sur le papier un plan définitif pour lutter contre l'épidémie avec des spécialistes et des scientifiques.
Le président élu assure qu'il ne sera pas possible de reconstruire l'économie sans mettre fin à la pandémie.
Joe Biden termine
à la 56 é minute
en musique
et rejoint par son épouse
puis son équipe
Feu d'Artifice avec BIDEN
écrit en bleu
à la 59 è minute
Si ce samedi 7 novembre
les Media américains
ont annonçé la Victoire de Joe Biden ,
Donald Trump qui jouait au Golf,
n'est pas encore parti,
car légalement Président,jusqu'à la passation de pouvoirs en Janvier
En attendant les Républicains s'étaient préparés de longue date à contester les résultats devant les Tribunaux
Par ailleurs , il y aura des pressions sur les grands électeurs dont la mission est de confirmer,en décembre,ce vote , puisque la Constitution américaine diffère de la nôtre
L'angle d'attaque de Donald Trump est le Vote par Correspondance qu'il accuse de tous les maux,alors que cette pratique n'est pas récente
S'il y a eu beaucoup plus de votants en 2020 qu'en 2016 c'est que la mobilisation a été plus forte, les négligences d'Hilary Clinton ayant été méditées par les Démocrates .
Enfin le Coronavirus a amené beaucoup plus d'américains à voter par correspondance et dans certains Etats, les jeunes, ont été incités à voter , en réaction à la mort de Georges Floyd , qui a suscité des réactions ( mieux vaut dans les Urnes que dans la rue )
How Biden won: Pennsylvania fell into place, putting him past 270 electoral votes.
— USA TODAY Graphics (@usatgraphics) November 7, 2020
Trump appeared ahead in several battleground states on election night, but the race shifted to Biden as mail-in ballots were counted: https://t.co/cd0bZEvaMW pic.twitter.com/w0CvKD9rQO
Pour des raisons différentes , les 2 camps pensent déjà à 2024 :
1) Chez les Démocrates :
Joe Biden,vu son âge ne se représentera pas
et certains pensent déjà à sa vice Présidente Kamala Harris
2) chez les Républicains il y aura des " redistributions de cartes ou des règlements de comptes ?
La course pour 2024 va vite s'engager. Dans les 2 camps car Biden sera effacé dans un esprit de transition. Et chez les Républicains les talents neufs sont nombreux : https://t.co/1A5ZG3KvBv La course pour 2024 va débuter très rapidement #JohnThune #NikkiHaley pic.twitter.com/V1oksFdsUh
— Exprimeo.fr (@exprimeo) November 7, 2020
Make America great again.
— DER SPIEGEL (@derspiegel) November 7, 2020
by @edelstudio
/ @JoeBiden @KamalaHarris pic.twitter.com/VFKIAwOEco
101 millions de votes par anticipation, 74 millions de votes pour Biden, 4 millions de votes d'écart... Tour d'horizon de ce scrutin hors normes en quelques chiffres clés ⤵️ #Election2020https://t.co/Vht3PPYe1S
— Les Echos (@LesEchos) November 7, 2020
Read the full story: How Joe Biden won the U.S. presidential election https://t.co/bWNlyAmq2A
— Reuters Graphics (@ReutersGraphics) November 7, 2020
BIBLIOGRAPHIE > Joe Biden, nouveau président des Etats-Unis, en 9 livres https://t.co/2G2fGdSxZA #biden #livres #etatsunis pic.twitter.com/JxBOrAHowk
— Livres Hebdo 📚 (@livreshebdo) November 7, 2020
Election américaine : que peut encore faire Donald Trump pour contester la victoire de Joe Biden ?#Election2020 https://t.co/9Yk2GjgzPV pic.twitter.com/ZwaQeV1B6H
— franceinfo (@franceinfo) November 7, 2020
The Biden/Harris ticket has won the most votes ever in an American presidential election. Here's how the winning margins broke down by state when the race was called. https://t.co/TsJgg6oj5z
— Post Graphics (@PostGraphics) November 8, 2020
Kamala Harris is the daughter of immigrants from India and Jamaica. What we know about multiracial identity in the U.S. https://t.co/XYuqKBnt9V pic.twitter.com/8p4WQObobK
— Pew Research Center (@pewresearch) November 7, 2020
« Il va faire tout ce qu’il faut pour rester dans l’actualité, quitte à être encore plus scandaleux pour y demeurer », raconte un ancien collaborateur du président, cité dans une enquête du site d’information Politico sur « la vie d’après », si Donald Trump venait à perdre.
Selon de récentes révélations du New York Times, l’ancien promoteur immobilier doit rembourser 421 millions de dollars à ses créanciers, dont 300 millions au cours des trois prochaines années. Il n’est pas évident qu’il dispose des liquidités pour y répondre, estime le journal qui évoque aussi la menace d’un redressement fiscal de quelque 100 millions de dollars. Le flou a toujours entouré l’état réel de la fortune de Donald Trump – il a fait de ses déclarations d’impôts un secret d’Etat –, le magazine Forbes l’évaluant tout de même à 2,5 milliards de dollars (hors un endettement estimé à 1,2 milliard) en actifs immobiliers et autres.
L’intéressé est connu pour avoir du mal à ouvrir son portefeuille, préférant ester en justice que de régler ses dettes. En 2016, USA Today avait chiffré à 3500 le nombre de procès dans lequel il avait été impliqué en tant qu’accusé ou de plaignant lors des trente dernières années ! Et la liste est loin d’être terminée, notamment du côté de New York où un procureur se penche de très près sur les comptes de la Trump organization
#Election2020 USA 2020: «Le rêve américain? C’est Kamala Harris qui l’incarne le mieux»https://t.co/uJBKzEvXpB #Rediff @Gillesenges
— l'Opinion (@lopinion_fr) November 7, 2020
Maître de conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, Lauric Henneton est le maître d’œuvre de
Le rêve américain à l’épreuve de Donald Trump
(Vendémiaire éditions, 324 pages, 22 euros) en librairie le 8 octobre.
🇺🇸🗳️📚Entretien pour https://t.co/br9dUSVn7w sur Le rêve américain à l'épreuve de Donald Trump.https://t.co/BZcWnmazrR pic.twitter.com/e33fnGPgHA
— Lauric Henneton (@lauric_henneton) November 7, 2020
- En 2017, vous publiiez La Fin du rêve américain ? (Odile Jacob) avec un point d’interrogation déterminant dans le titre. Cette année, vous dirigez l’ouvrage collectif Le Rêve américain à l’épreuve de Donald Trump (ed Vendémiaire). Comment répondez-vous à la question posée il y a trois ans ?
La question posée il y a trois ans est toujours valable et le sera encore dans quatre ans : si le rêve américain peut s’interpréter comme une image internationale, Trump fait le constat d’une Amérique bafouée à qui il veut redonner le statut d’une Amérique respectée par ses adversaires et ses ennemis. C’était son pari en 2016. L’est-elle davantage aujourd’hui ? On ne peut pas l’affirmer et c’est l’objet de ce dernier livre.
Vous insistez sur le point d’interrogation et en effet, il est important. Tout le monde ne s’accorde pas sur la définition du rêve américain. Elle est floue, variable. Du point de vue de l’ouvrier blanc, est ce que le rêve américain des années 50 et du plein emploi est de retour ? Dans le détail de la Rust Belt désindustrialisée, la reprise est en trompe l’œil : bien sûr, des usines rouvrent, mais elles sont majoritairement robotisées et les emplois créés sont hautement qualifiés.
- Quand on évoque le rêve américain, de quoi parle-t-on, hors les images de drive in, du pavillon de banlieue, de la musique, et des réfrigérateurs des années 60 ?
Vous venez d’énumérer des éléments matériels et nostalgiques, de prospérité ou d’aisance. Mais pas la richesse. Quand on demande aux Américains leur conception de l’American dream, ce sont les aspects immatériels qui viennent avant tout : vivre une vie satisfaisante, dans un accomplissement de soi qui ne s’accompagne pas forcément de la fortune, avoir une retraite confortable sans se soucier de l’avenir, et surtout, vivre sa vie comme on l’entend. On est loin de la façon dont nous le voyons depuis l’Europe et de notre regard fantasmé sur l’Amérique.
- L’American dream des Américains est finalement assez proche de ce que tout citoyen a envie pour lui-même, en quoi est-il spécifique ?
On retrouve les dimensions universelles que sont la liberté ou le fait d’être accepté pour ce qu’on est et comme on est, quelles que soient la couleur de peau, l’orientation sexuelle, en dehors des contraintes sociales et sans discrimination à l’embauche.
La spécificité américaine, notamment dans l’œil des étrangers et des immigrants, c’est la notion de terroir. Les Américains ne la comprennent pas pour le vin mais sont les premiers à croire à l’exceptionnalisme américain. Le rêve est américain, pour les migrants de toutes époques, car les E.-U. sont l’endroit où les choses deviennent enfin possibles. Les Siciliens de 1900 auraient pu immigrer à Marseille ou en Allemagne, mais ils ont choisi les US. Parce que dans l’imaginaire collectif, il y a cette promesse qu’aux Etats-Unis, les choses seront différentes.
La promesse n’est pas un rêve opposable, c’est une aspiration, l’espoir peut être déçu. Ellis Island n’est pas un point de non-retour, il y a des rémigrations à toutes les époques. En 2000, quand on interrogeait les Noirs sur le rêve américain, ils étaient plus pessimistes qu’aujourd’hui. C’est exactement le chemin contraire pour les Blancs. Sans doute en raison du caractère prospectif de ce rêve : les Noirs sont toujours dans un élan pour conquérir ce rêve quand les Blancs, qui sont plus favorablement arrivés à l’accomplir, ont plus à perdre et redoutent qu’on les en dépossède.
- L’élection telle qu’elle se déroule bat en brèche l’opinion selon laquelle Trump était une erreur dans l’histoire des Etats-Unis…
Oui et c’est une grande leçon, dont les Démocrates devraient tenir compte. Rien ne sera simple après l’élection : la présidence Biden pourrait être très empêchée, les Démocrates ne sont pas sûrs d’avoir le Sénat. Pendant deux ans, le statu quo législatif est à redouter : le Sénat risque en effet de freiner les nominations du gouvernement Biden. Les principaux ministres sont aussi validés par le Sénat. On sait déjà que la candidature d’Elizabeth Warren au Trésor sera fermement retoquée par McConnell. Le président Biden n’aura pour solution que de gouverner par décrets et par régulation ministérielle. C’est barbant, des directives, ce ne sont pas de de grandes et belles lois, symboliques et médiatiques, mais la gouvernance du pays sera tout de même assurée. Sans compter que les Etats peuvent avoir des normes plus ambitieuses que celles qui seront imposées au niveau fédéral.
- Quelle est la marge de manœuvre intrinsèque d’un gouvernement et donc d’un président dans une configuration d’Etat fédéral comme les E.-U. ?
L’Etat fédéral n’a pas la main sur l’éducation ni la police, par exemple. Ça se joue au niveau du comté ou de la municipalité pour la police, et de l’Etat pour l’éducation. C’est ainsi que le président des Etats-Unis endosse un rôle symbolique et rhétorique, qui peut s’avérer très wishfull thinking, comme on a pu le voir avec la pandémie de la covid. Sa stratégie, qui consistait à ne pas généraliser le port du masque et maintenir les libertés individuelles, a placé la survie de l’économie au-dessus des contingences individuelles. Le déterminant principal à cette stratégie, on le sait, était de garantir sa réélection, elle-même conditionnée par le bon état de l’économie.
- En quoi la Covid 19 a pu être un facteur dans la réélection ou la chute de Trump ?
Eh bien ça dépend. Cette question ramène à une notion centrale qui est celle de l’identité partisane qui oriente de façon diamétralement opposée la façon de voir le monde. La perception du monde, donc de l’économie, est soumise à l’identité partisane de l’observateur, et change selon la personnalité du président. Les Démocrates ont jugé la gestion covid catastrophique. Pour les Républicains, il a au contraire bien géré au niveau national alors que les Démocrates se sont plantés dans les Etats qu’ils dirigeaient.
Il y a eu des Etats très touchés au début et épargnés par la suite, mais aussi l’inverse. Les Républicains ont privilégié la sauvegarde économique, quoi qu’il en coûtât en vies humaines. Les Démocrates ont fait le choix inverse. Mais les choses ne sont pas aussi séparées et davantage intriquées qu’on ne le pense : ce sont les Etats qui décident s’ils ouvrent ou non les écoles mais comme ils ne génèrent pas suffisamment de revenus, ils sont tributaires du gouvernement fédéral pour leur marge financière.
- Vous suivez particulièrement l’actualité de la Géorgie, en tant qu’universitaire. Cet Etat a pris une importance toute particulière ces derniers jours.
Oui, et pourtant l’élection se joue rarement en Géorgie. J’avais discuté avec un sondeur avec qui j’avais un léger désaccord, je voyais la Géorgie plus susceptible de basculer que le Texas, et lui l’inverse. Contre toute attente, cela a été la Géorgie. Ce qui est encore plus intéressant cette année, c’est que non seulement les scores en Géorgie sont serrés pour la présidentielle, mais les deux sénatoriales iront au 2e tour en janvier, ce qui est très rare. L’enjeu est colossal, des millions de dollars seront déversés en Géorgie d’ici janvier, la minute de pub va être très chère sur les chaînes de télévision locales ! On saura alors si les Démocrates arrivent d’extrême justesse à obtenir une majorité au Sénat, ce qui leur simplifierait grandement la tâche dans l’exercice du pouvoir.
- Comment expliquez-vous l’engouement du monde entier et des réseaux sociaux français pour l’élection présidentielle américaine ?
Vous parlez d’engouement, et en effet : j’ai remarqué que le public était de plus en plus éduqué sur ce sujet et même sur des questions a priori techniques. Depuis l’élection d’Obama, un intérêt réel pour ce moment de la vie des Etats-Unis s’affirme et grandit. L’information est plus fine, grâce aux réseaux sociaux où l’on croise pas mal de gens très intéressants, mais aussi grâce à la presse américaine qui en investissant le créneau des datas, a accru son niveau d’expertise et diffusé une information plus pédagogique et détaillée.
Mais cet engouement est plus profond et cette projection de l’Amérique rêvée dont on a parlé, est une sorte de série « réelle ». Qui a besoin de la fiction quand on vit une réalité comme la nôtre ? Le scénario de cette élection semble écrit tour à tour par Aaron Sorkin, King ou Lynch, et parfois par les frères Coen. Il y a aujourd’hui une très forte attraction pour le monde de la série, qu’on « binge » à l’envie, et qui fait partie du soft power américain : l’intrigue de cette élection en respecte la grammaire.
L’Amérique reste rêvée même quand son président est Trump, car elle reste intemporelle. L’image du président des Etats-Unis s’est détériorée sous le mandat de Trump, mais pas l’image du pays. Prenez le cas cliché d’un bobo parisien, il déteste Trump mais continue d’aller dans l’Amérique bleue qu’il continue de chérir. La production culturelle, qu’elle soit littéraire, musicale, cinématographique, continue de faire florès. L’Amérique telle qu’on la rêve ne se réduit pas à son président.
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No other President in modern history inflamed the nation as much as Donald Trump. But in the end, his pride didn't just precede his fall, it precipitated it https://t.co/wsw3r0cPTj
— TIME (@TIME) November 7, 2020