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Knock on Wood

#EUCO - EUROPE et ALLEMAGNE : 2è semestre 2020 et Accord financier européen à 27 du 21 juillet 2020

14 Septembre 2020 , Rédigé par Ipsus Publié dans #EUROPE de l'Atlantique à l'Oural

#EUCO - EUROPE et ALLEMAGNE : 2è semestre 2020 et Accord financier européen à 27 du 21 juillet 2020

Depuis le  1er juillet 2020, l’Allemagne a pris la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne pour six mois.

Durant cette période, l’Allemagne présidera toutes les réunions du Conseil et des instances préparatoires telles que les comités et les groupes de travail.

Tout est bien qui finit bien ce 21 juillet 2020 à Bruxelles où les 27 ont fini par se mettre d'accord sur le Plan de Relance , un peu amendé pour permettre aux " frugaux" d'y adhérer 

J'ai vu en direct via internet

les 2 conférerences de presse ,

en même temps ( comme dirait Macron ) :

- l'une avec Charles Michel & Van der Leyen

répondant aux questions en plusieurs

langues 

 

- l'autre avec Merkel & Macron,

dans 1 autre salle,

avec traduction simultanée en anglais 

 

L’Allemagne a défini ses priorités pour sa présidence du Conseil de l’Union européenne placée sous le slogan

« Tous ensemble pour relancer l’Europe ».

Le Conseil des ministres fédéral vient d’approuver le projet du programme de la présidence

La présidence allemande du Conseil de l’Union européenne entend lutter contre le coronavirus et s’atteler aux questions d’avenirhttps://www.auswaertiges-amt.de/fr/newsroom-/-/2340588

#EUCO - EUROPE et ALLEMAGNE : 2è semestre 2020 et Accord financier européen à 27 du 21 juillet 2020

L’Europe attend beaucoup de Berlin et de la chancelière Merkel.

La présidence allemande du Conseil de l’Union européenne s’annonce comme un moment-clé pour l’Europe, l’Allemagne et la chancelière Angela Merkel.

Hasard du calendrier, c’est en effet en pleine crise sanitaire, économique et sociale liée à la pandémie de Covid-19 que Berlin prend les rênes du Conseil des ministres de l’UE, ce 1er juillet.

Angela Merkel et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Meseberg, au nord de Berlin, pour leur première rencontre en face à face depuis des mois. La chancelière allemande a proclamé que lorsque la France et l’Allemagne sont d’accord, l’UE n’est pas toujours d’accord, mais lorsque la France et l’Allemagne ne sont pas d’accord, il ne peut y avoir d’accord. À bien des égards, cela va de soi, mais c’est le reflet de la place du pouvoir au sein de l’Union européenne.

Pour des raisons historiques, l’Allemagne a publiquement renoncé au pouvoir manifestement ouvert. Mais c’est clairement le cas. Ursula von der Leyen est à la tête de la Commission, les diplomates allemands dominent les coulisses. Sa taille de population signifie qu’il a la plus grande représentation au sein du Parlement européen. Demain, il monte pour prendre la présidence tournante.

À l’heure actuelle, l’Union européenne a besoin de leadership et Angela Merkel, qui dirigeait la centrale allemande depuis 15 ans, ne se dérobe pas à ce rôle. Elle a constamment soutenu, tout au long de cette crise, qu’il s’agit du moment le plus crucial de l’histoire du syndicat. Une crise économique inédite depuis près de cent ans, une urgence sanitaire qui n’a pas disparu. Si cela se termine mal, non seulement cela ternirait sa réputation, mais certains pensent que cela entraînerait l’UE sur une voie dont elle pourrait ne pas se remettre.

Emmanuel Macron l’a qualifié de moment de vérité, exhortant les dirigeants à conclure un accord sur le fonds de relance lorsque le groupe se réunira enfin en personne le mois prochain. Des objections demeurent, en particulier de la part de ce que l’on appelle les quatre économes, concernant la taille et l’ampleur du fonds, son mélange de prêts et de subventions et la question de savoir qui obtient combien.

Ces derniers jours, des objections ont été exprimées (par des pays comme le Danemark) concernant le montant d’argent reçu par des pays comme la Pologne, d’où j’écris ce bulletin. Il devrait recevoir une contribution nette de 16 milliards d’euros, juste derrière l’Espagne. L’Italie, par exemple, devrait recevoir 22 milliards d’euros, rapporte The Guardian. Le Premier ministre danois veut savoir pourquoi, car la Pologne a signalé moins d’infections et de décès dus au virus et son économie a été moins durement touchée.

Ce n’est qu’une facette d’un réseau complexe, qui se traduira par des négociations difficiles dans les semaines à venir. C’est pourquoi le rôle de Merkel s’avérera si crucial. L’Allemagne est coincée entre un nord hésitant et un sud désespéré. Cette crise a effectivement vu la plus grande économie d’Europe changer de camp, s’alignant sur la France, l’Espagne et l’Italie pour convenir d’une harmonisation historique de la dette de l’UE. L’Allemagne a pris conscience qu’elle avait aussi besoin de l’Union européenne.

L’Allemagne a beaucoup gagné de son adhésion, en particulier au cours des 20 années qui ont suivi l’introduction de l’euro. Oui, il pourrait être le plus gros contributeur net de l’Union, mais son économie a réalisé de grands gains sans une appréciation massive de l’euro, permettant à sa base manufacturière de rester compétitive, tout en donnant accès au marché unique le plus riche du monde. À Berlin, l’ambiance s’est déplacée vers la préservation du modèle, même si cela signifie faire des compromis sur les lignes rouges précédentes pour protéger son propre intérêt.

La présidence allemande du Conseil de l’Union européenne sera probablement la plus difficile à laquelle se heurte à ce jour un État membre. Ce n’est pas seulement le fonds de relance de 750 milliards d’euros qui doit être approuvé, mais aussi les négociations embêtantes et délicates du Brexit sur le commerce futur et les efforts pour faire de l’Europe un continent plus vert. Mais, peut-être que la présidence est venue au meilleur moment possible pour l’Union européenne? L’Allemagne et Mme Merkel ont la force politique et économique de diriger le navire dans ces eaux agitées. Ce ne sera pas facile, mais vous devrez conclure que, si quelqu’un peut le faire, ce serait le leader national le plus titré d’Europe.

Darren McCaffrey est le rédacteur politique d’Euronews.

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Union Européenne - La présidence du Conseil: présentation et fonctionnement
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