l'EUROPE et ses contradictions : Eurobonds ou Coronabonds ? BCE
Jusqu'ici on était habitués aux désaccords entre pays européens
En 2020 ce sont les allemands avec leurs " états d'âme" qui ont fini par faire entrer en scène La Cour de Karlsruhe
Autant les extériorisations de Donald Trump contre la politique monétaire de la FED ,se sont banalisées,autant la remise en question de l'indépendance de la BCE par les allemands montre bien que l'Europe ne va pas bien
Lagarde speech: There should be no undue constraints on ECB policy response By @eren_fxstreet https://t.co/XRFJYVnyJ1 #ECB #CentralBanks
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Christine Lagarde: el BCE seguirá haciendo “todo lo necesario” pese a sentencia judicial alemanahttps://t.co/Rpw49X9FVx pic.twitter.com/3pJwZxIQjk
— PULSO.cl (@pulso_tw) May 8, 2020
BCE : Christine Lagarde réplique aux juges allemands et réaffirme son indépendance
La présidente de la Banque centrale européenne a déclaré qu'elle compte bien continuer, " sans se décourager ", sa politique de rachats massifs de dette des Etats et des entreprises en zone eu...
La Cour de justice de l'#UE se dit «seule» compétente sur l'action de la #BCE https://t.co/aOy43mApFf via @bilanmagazine
— BILAN (@bilanmagazine) May 8, 2020
La Cour constitutionnelle allemande rajoute de la crise à la crise
La Cour de Karlsruhe a considéré que la BCE dérogeait aux traités européens avec son programme de rachats de dettes publiques, alors que l'institution monétaire l'a encore assoupli pour affro...
La présidente de la BCE Christine Lagarde a prévenu jeudi qu’elle ne se laisserait pas démonter par les critiques cette semaine de la Cour suprême allemande à l’encontre de sa politique de soutien maximal à la zone euro #AFP @jphlacour @Y_LeForestier https://t.co/yua9xWpMFA
— Yann Schreiber (@YannSchreiber) May 7, 2020
Choc sur les coronabonds, Von der Leyen: "Just a slogan".
Conte: "Elle ne décide pas" (dimanche 29 mars 2020)
C'est un affrontement sur les coronabonds .
Le premier ministre Conte répond à von der Leyen : «Vous ne décidez pas. La proposition sera élaborée par l'Eurogroupe ".
ROME - Clash sur coronabonds . Lors du dernier Conseil européen, l'Allemagne a réitéré son non à cette proposition avec von der Leyen qui a défendu la position du pays allemand: «Il y a des limites légales très claires - a réitéré le président de la Commission européenne - il n'y a pas de plan. Nous n'y travaillons pas.
Ce ne sont que des slogans.
" La réponse comte et le téléphone appelle les déclarations de von der Leyen n'a pas comme le premier ministre le comte que la conférence de presse , il a défendu l'idée de coronabond :
« Non , ce n'est pas à elle de décider . Les propositions seront élaborées par l'Eurogroupe ».
Scontro sui coronabond | Von der Leyen | "Solo uno slogan" Conte | "Non decide lei"
Scontro sui coronabond, Von der Leyen: "Solo uno slogan". Conte: "Non decide lei" (Di domenica 29 marzo 2020) E' Scontro sui coronabond. Il premier Conte replica alla von der Leyen: "Non decide lei
Jacques Delors sort de son silence : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne. Le microbe est de retour » @afpfr #EUCouncil #CoronaVirus #Conseileuropeen pic.twitter.com/FhZhSjZn1w
— Jacques Delors Institute (@DelorsInstitute) March 28, 2020
LE FIGARO. - Comment réagissez-vous à l’échec des Vingt-Sept à décider des mesures économiques communes ?
Enrico LETTA. - On voit hélas une nouvelle fois se manifester le clivage historique entre « cigales » et « fourmis ». Ces dernières, autoproclamées vertueuses, accusent les autres de vouloir trop dépenser. C’est irresponsable de la part de pays fondateurs comme les Pays-Bas, qui cherchent à remplacer le Royaume-Uni dans un rôle de « Doctor No », ou de l’Autriche. Le virus n’a rien à voir avec le déficit ou la dette et nous touche tous.
Quelles sont les réactions en Italie ?
Cela fait franchir à l’Italie une nouvelle marche dans l’euroscepticisme et nourrit la rhétorique de certains politiciens, comme Matteo Salvini, qui n’attendent que ça. C’est plus facile de parler de ça ou de l’affaire des masques allemands bloqués que d’expliquer les mesures positives prises par la Banque centrale européenne (BCE) pour pouvoir racheter davantage de dette italienne. Ce Covid-19 est utilisé dans la propagande, au sein de l’Europe comme en dehors, de ceux qui cherchent à la détruire.
Quelles mesures fortes l’Europe devrait-elle prendre ?
D’abord, cette crise montre le besoin d’un leadership européen fort. Chaque dirigeant de pays a comme premier souci ses propres citoyens, c’est normal. Les responsables de la Commission, Ursula von der Leyen, Thierry Breton, Margrethe Vestager ou Paolo Gentiloni, ont fait un sans-faute. Mais ils ont besoin de davantage de légitimité politique. L’Europe a un rôle à jouer, par exemple pour optimiser la répartition des malades en fonction des capacités hospitalières respectives. En second lieu, la relance économique doit passer, non seulement par le rôle stabilisateur de la BCE, mais aussi par un second moteur, qui devrait articuler le mécanisme européen de stabilité (MES), la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’éventuels eurobonds. C’est un avion biréacteur. Il faut une intervention qui aille directement sous forme de prêts à l’économie réelle, aux PME. Les frugaux estiment que la BCE suffit à accompagner ce que chacun veut bien faire au niveau national. Mais ça ne suffit pas. Et ce ne serait pas très coûteux, bien moins que ce que l’Allemagne est en train d’injecter dans sa propre économie. De plus, je refuse d’accepter cette rhétorique selon laquelle ce seraient les Allemands qui vont payer, comme on l’entend souvent. C’est nous tous, car nous participons tous au MES, où il y a des capitaux français, italiens, espagnols au même niveau que ceux de l’Allemagne.
Est-ce un moment de vérité pour l’avenir de l’Europe ?
Après deux grandes crises, la crise financière et celle des migrants - qu’on a choisi de sous-traiter à la Turquie -, nous sommes face à un risque majeur, dans une Europe affaiblie par le Brexit. Il faut un discours de vérité. Emmanuel Macron le porte, quand il réunit neuf pays, pas seulement méditerranéens mais aussi l’Irlande, le Luxembourg ou la Slovénie, derrière le projet d’eurobonds. Nous courons un grand risque, celui d’un divorce entre l’Europe et ses citoyens. Une union, cela veut dire la solidarité, sinon à quoi ça sert ? Ce qui s’est passé jeudi soir est grave. Or la responsabilité n’est pas généralisée. Ce n’est pas celle de toute l’Europe, comme on le dit par raccourci. Les Pays-Bas ou l’Autriche ont voulu tenir une position qui, j’en suis sûr, va changer dans vingt jours, quand ils seront rattrapés par la situation que vivent les autres pays aujourd’hui. Mais pourquoi attendre ? Après 2008, nous avons perdu trois ans à attendre le « Whatever it takes » (sauver l’euro « quoi qu’il en coûte ») de Mario Draghi, après que la position allemande, défendue par Wolfgang Schäuble, avait évolué. Tirons les leçons du passé. Le Conseil européen s’est donné quinze jours de plus pour avancer. Ne perdons pas des mois et des années, n’attendons pas d’atteindre un niveau de morts insoutenable, avant de faire ce qui s’impose.
L’Allemagne fait-elle obstacle comme les Pays-Bas et l’Autriche ?
Je ne pense pas que l’Allemagne soit sur la même ligne. La crise remet Angela Merkel au centre de la scène intérieure et au niveau européen, alors qu’elle était au seuil de la porte. J’espère qu’elle va jouer un rôle de médiation. Les forces politiques allemandes peuvent aussi faire pression pour ne pas laisser se produire ce délitement européen.
Prendiamo atto del chiarimento fornito dalla Presidente della Commissione europea @vonderleyen rispetto alle parole sbagliate sui #coronabond. Ora la Commissione lavori davvero a tutte le opzioni possibili, nessuna esclusa. Non c'è tempo da perdere.
— Roberto Gualtieri (@gualtierieurope) March 28, 2020
Nous prenons note des éclaircissements fournis par le président de la Commission européenne @vonderleyen concernant les mauvais mots à propos de #coronabond.
Maintenant, la Commission travaille réellement sur toutes les options possibles, aucune exclue.
Il n'y a pas de temps à perdre.
La présidente ( allemande) de la Commission européenne
a tort de rejeter #coronabond comme un simple "slogan".
Des positions comme celle-ci n'aident pas à trouver une solution commune aux outils pour faire face à la crise.
La Presidente della Commissione Europea @vonderleyen sbaglia a liquidare come semplice “slogan” i #coronabond.
— Roberto Gualtieri (@gualtierieurope) March 28, 2020
Posizioni come questa non aiutano il percorso verso una soluzione condivisa sugli strumenti per affrontare la crisi.
Ci aspettiamo aperture e non chiusure.