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Knock on Wood

50 Nuances de Communautarisme

5 Février 2020 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS, #GEOPOLITIQUE

 

Tout Communautarisme

n'amène pas à l'Islamisme

ou au Djihadisme  mais le " Déni français "

a laissé se développer des situations où certains ont pu basculer 

Que faire ? Alors qu’Emmanuel Macron estimait en octobre, après l’attentat de la préfecture de police, que le combat contre le communautarisme constituait « une lutte essentielle », l’exécutif recherche activement un dispositif pour contrer ce phénomène. L’ampleur du chantier est énorme – les signaux d’alerte se multiplient sur la montée de l’influence islamiste dans de nombreux quartiers, mais aussi dans des secteurs comme l’éducation, le sport ou la santé. Face à cela, les administrations semblent désarmées. Et le risque de stigmatiser les musulmans de France complique la tâche. « Le plan n’est pas ficelé, mais il sera prêt avant les élections municipales », promet-on à l’Élysée, sans craindre d’être accusé d’électoralisme. Mais un ministre se montre dubitatif : « Macron veut avancer, c’est certain. Mais le problème, c’est qu’on avance dans le flou… »

Le sujet, quoi qu’il en soit, est « au cœur de l’acte II », selon l’Élysée. Il a déjà occupé la partie D – consacrée aux débats – du Conseil des ministres, en décembre et encore le 6 janvier. Deux réunions des membres du gouvernement concernés (Intérieur, Justice, Éducation nationale, Santé, Collectivités locales, Jeunesse…) se sont tenues les 5 et 16 décembre, à l’Élysée. Les mêmes devraient se retrouver dans les prochains jours. « Les ministres sont sous la pression de Macron, qui leur a demandé de faire des propositions fortes », souligne un connaisseur du dossier.

Le 5 janvier, après l’attentat de Villejuif, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a adressé un télégramme aux préfets pour leur demander de réunir les GED (groupes d’évaluation départementaux). La DGSI vient de cartographier les quelque 150 quartiers « tenus » selon elle par les islamistes : un document classé secret-défense, qui n’a pas été divulgué, même aux ministres intéressés (à l’exception de l’Intérieur). Lesquels se voient présenter le document oralement par un fonctionnaire assermenté, tant le sujet est sensible… Outre les banlieues de Paris, Lyon et Marseille, depuis longtemps touchées par le phénomène, y figurent plusieurs cités du Nord : entre autres Maubeuge, où l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a atteint 40 % dans un bureau de vote et où « la situation est alarmante », selon un préfet ; l’agglomération de Denain ; ou encore Roubaix, où, « bien qu’historique, la situation prend des proportions inquiétantes ». Mais aussi des zones plus inattendues, comme en Haute-Savoie, dans l’Isère ou dans l’Ain, à Annemasse, Bourgen-Bresse, Oyonnax ou Bourgoin-Jallieu. Encore plus surprenante, « l’apparition de microterritoires qui se salafisent dans des zones improbables », poursuit ce préfet, comme Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir.

Le 27 novembre, Castaner a adressé aux préfets une circulaire édictant que « la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire constitue un nouvel axe de [leur] action ». Le ministre exhorte les services de l’État à insister sur le « suivi de la déscolarisation » et le « respect des réglementations » en matière « d’hygiène », « d’activités sportives », d’« accueil des mineurs », de « fraudes » et de « blanchiment ». L’Intérieur a d’ailleurs demandé aux services de Gérald Darmanin, à Bercy, de fournir outils et experts pour procéder aux contrôles financiers de certaines associations.

De même, la circulaire Castaner incite à la « mise en place d’une cellule départementale des services de l’État » sur le sujet. Mais également à « l’association des élus au travail de détection », ces derniers étant par définition les mieux informés quant aux « revendications sur les horaires de piscine » non mixtes, les « services communautaires » et les « déscolarisations ». Ceci afin de répondre à ce sombre diagnostic d’un haut fonctionnaire : « Quel niveau d’information partagée entre les services de l’État ? Zéro. Y compris entre l’État et la commune, et même au sein d’une préfecture, c’est rare qu’ils se parlent. Les préfets et les flics ont des infos qu’ils ne partagent pas avec l’Éducation nationale. Les élus en savent aussi beaucoup. Le décloisonnement, c’est l’enjeu crucial de ce combat. » Un ministre confirme : « Castaner peut faire son show avec ses petits bras musclés mais si nous n’avons pas le soutien des collectivités locales, nous allons dans le mur. » Le Président a ainsi demandé au ministre chargé des Collectivités, Sébastien Lecornu, de lui faire des propositions.

50 Nuances de Communautarisme
50 Nuances de Communautarisme
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« C’est un grand tabou dans les hôpitaux. » Éric Poulliat, député LREM de Gironde, est arrivé à cette conclusion lors des auditions menées il y a un an dans le cadre d’une mission d’information parlementaire sur « les services publics face à la radicalisation ». Il dit avoir constaté que « la culture du secret médical confinait les problèmes de communautarisme au sein des établissements hospitaliers ». « Les soignants s’adaptent aux demandes des patients car l’urgence est de sauver des vies, assure-t-il. Il n’y a aucune remontée d’information. »

La gynécologue Ghada Hatem ne partage pas cet avis. « Il y a deux mois, j’ai par exemple participé à un colloque sur la laïcité à l’hôpital en présence de directeurs d’établissement », témoigne celle qui exerce à l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Elle confirme en revanche que certains faits interrogent la vie en commun : ici un spécialiste souhaite porter des manches longues, là un autre refuse de travailler tel ou tel jour.

La circulaire du 2 février 2005 fait « obligation de neutralité » aux agents du service public et les patients, eux, sont tenus de ne pas « porter atteinte au fonctionnement régulier du service ». Au sein des agences régionales de santé, des référents radicalisation ont été désignés. Mais, de l’avis général, le dispositif n’est pas fonctionnel. « J’ai demandé il y a deux ans qui était mon référent, témoigne la gynécologue, j’attends toujours la réponse. »

Dans son rapport, le député relevait également l’absence de formation des soignants, qu’il décrit « abandonnés à eux-mêmes ». « Il faut en effet rappeler au personnel hospitalier pourquoi il est important d’être neutre, estime Ghada Hatem. Face aux patients, il faut être extrêmement ferme. Aux urgences, on ne choisit pas son docteur. C’est la loi. »

Le sujet n’est pas nouveau. La commission sur la laïcité notait dès 2003 des refus, par des maris ou des pères, de voir leurs épouses ou filles soignées par des hommes. Dans une étude parue en 2015, la Fédération hospitalière de France faisait état de situations « problématiques » avec des patients dans un hôpital sur trois, rappelait la semaine dernière Le Quotidien du médecin. Dans sa pratique, Ghada Hatem dit noter une stabilisation de ce type de comportements.

 c’est la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, qui a signé, le 10 janvier, une « circulaire relative à la protection de la laïcité et à la lutte contre la radicalisation et le communautarisme », accompagnée d’une fiche pratique récapitulant la palette des qualifications pénales que les magistrats peuvent utiliser.

Parmi les angles d’attaque, « l’égalité entre les femmes et les hommes »: « Il importe que la politique pénale sanctionne les infractions d’outrage sexiste observées dans certains quartiers dans lesquels certains prétendent dicter aux femmes la façon dont elles devraient se comporter et s’habiller », recommande la garde des Sceaux.

Encore faut-il que ces cas de discrimination visant les femmes, ou les femmes non voilées, soient transmis à la justice…

Des demandes d’horaires différenciés à la piscine pour les hommes et les femmes, un gymnase où l’on devient plus enclin à évoquer des valeurs religieuses que la date des prochaines compétitions, un homme qui refuse de serrer la main à une femme derrière la main courante du terrain de foot… Les signaux d’un repli communautaire peuvent toucher le sport, et ses 15 millions de pratiquants en France, de bien des manières. Mais certaines disciplines apparaissent davantage exposées, même si aucune mesure ne permet de le quantifier. « On porte plus spécifiquement notre attention sur les sports de combat et ceux où on apprend à utiliser des armes, comme le tir, étaie Roxana Maracineanu, ministre des Sports. Mais aussi là où l’on peut plus facilement embrigader des groupes, c’est-à-dire les sports collectifs, à commencer par le football, car c’est de loin la discipline la plus pratiquée. »

Dans la plupart des fédérations a désormais pris place un référent formé à la lutte contre la radicalisation. Au total, 200 « sentinelles », agents du ministère. Leur rôle ? Sensibiliser les éducateurs des clubs et associations sportives. Ils sont 5 000 à avoir ainsi bénéficié l’an passé de ces interventions. « Ces sentinelles ont aussi pour mission de sensibiliser les collectivités locales, reprend la ministre. Car ce sont elles qui ont les leviers de financement pour obliger les associations à se mobiliser, au cas où la bonne volonté des dirigeants ne va pas de soi. »

La chose se complique quand il s’agit d’encadrants bénévoles, dont l’honorabilité a d’autant plus de mal à être contrôlée que la plupart des fédérations ne leur délivrent pas de licence spécifique. Or la chose deviendra bientôt obligatoire. Une expérimentation a débuté en octobre avec la Fédération de football dans la Région Centre-Val de Loire. Le but : faire en sorte que les bénévoles soient contrôlés comme les éducateurs titulaires d’un diplôme d’État. « On demande aux ligues et aux associations de lister leurs bénévoles sous un format adéquat, de manière à croiser ces informations avec le Fijais [fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes] et le casier judiciaire », éclaire Roxana Maracineanu.

 

LAÏCITÉ L’islam rigoriste est ostentatoire dans la ville la plus pauvre de France. Un rapport pointe l’isolement de certains habitants

Au supermarché Le Triangle à Roubaix (Nord), les caissières, toutes voilées, alternent entre « Salam » et « Bonjour », en fonction de la clientèle. Partout dans les allées du magasin, le français est traduit en arabe, et à la sortie, une urne invite au don pour la construction d’une nouvelle mosquée. La ville de 96 000 habitants en compte déjà sept, dont une salafiste. Dans la rue aux maisons de briques rouges, les commerces s’appellent L’Aziza, Les Mille Merveilles, Les Délices du Maghreb. Et proposent pâtisseries orientales, voiles, livres en arabe ou viande halal. « Ici, c’est comme au bled ! », s’exclame en souriant Hourya, qui flotte dans un jilbab, un voile enveloppant tout son corps.

Ici, en plein quartier de reconquête républicaine, l’islam est ostentatoire. Mais est-ce vraiment un problème ? Oui, à en croire un rapport sur l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre à Roubaix émanant des services d’inspection de plusieurs ministères. Ce document daté de juin 2019 et commandé par le Premier ministre pointe une « tendance au repli communautaire ». « Certains lieux ne sont plus fréquentés par des femmes », « le port du voile a fortement progressé », s’inquiètent les auteurs. Une source policière dépeint, dans certains quartiers, « un laisser-aller total, un non-respect général de la loi française ». Stationnement illicite, employés de commerces en situation irrégulière, terrasses de cafés non déclarées : « Ce sont des rues qui se gangrènent. »

Des soutiens de Tariq Ramadan

L’ancienne capitale de la filature, désormais ville aux tristes statistiques – la plus pauvre de France avec 45 % de la population au dessous du seuil de pauvreté et 13 % de chômeurs – est un terreau pour le salafisme, conception rigoriste de l’islam.

Ici, Tariq Ramadan, le petit-fils du fondateur des Frères musulmans, a par ailleurs fait salle comble plusieurs fois, à partir des années 1990 et jusqu’en 2013 ; il y compte encore quelques soutiens. De Roubaix est partie, en février 2018, une discrète collecte de fonds pour aider l’islamologue suisse, mis en examen pour viols, à payer ses frais de justice, comme l’avait révélé La Voix du Nord. Le célèbre prédicateur avait encore, au début des années 2010, « son rond de serviette », écrit le quotidien local, dans les locaux de Pastel FM. Une radio communautaire dont les subventions ont été coupées il y a deux ans par la Région en raison de soupçons de prosélytisme.

Ils sont nombreux, parmi les acteurs du très dense tissu associatif, à se démener pour lutter contre la tentation de repli. Les éducateurs, glisse l’un d’entre eux, s’emploient à convaincre certains jeunes que « voter, ce n’est pas haram », c’est-à-dire pas contraire aux préceptes du Coran. « Il y a un gros travail d’éducation à faire sur la laïcité », abonde Michel David, ancien directeur général adjoint des services de la ville. Le rapport interministériel de juin 2019 révèle aussi « une hausse des demandes d’enseignement à domicile pour des motifs d’ordre confessionnel ».

Les ghettos de riches voisins

Ibrahim Alci, président de l’association franco-turque, passe ses journées à répéter aux enfants : « Je leur dis: “T’es musulman, mais avant tout t’es un citoyen français. Ce n’est pas évident.” » Et l’homme de se réjouir qu’il n’y ait eu dans sa communauté, forte de quelque 15 000 personnes, aucun départ en Syrie.

Le repli communautaire est tentant pour de nombreux jeunes qui se sentent discriminés dès qu’ils mettent un pied en dehors de leur quartier. Ali Rahni, éducateur spécialisé, pointe avant tout « un communautarisme de classe », le regroupement, souvent subi, de personnes dont le dénominateur commun, outre l’islam, est la pauvreté. À quelques kilomètres, lance le militant associatif, « il y a le même phénomène, mais entre riches ». Si Roubaix est une ville ouvrière, ce qu’on appelle ici « le triangle BMW » (Bondues, Marcq-en-Barœul, Wasquehal), les initiales des communes chics voisines, abritent les descendants des patrons des grandes usines. Pour faire cohabiter les quelque 80 nationalités présentes à Roubaix, André Lazaoui, président de l’association Roubaix Sport Culture, forte de 480 adhérents, organise depuis dix-neuf ans un tournoi de foot international pour enfants en juin. Il promeut le « vivre-ensemble » mais reconnaît que parfois il est gagné par le découragement : « Lorsqu’il y a eu la suppression des contrats aidés, j’avais dit au Premier ministre : “Vous êtes en train de laisser le terrain à d’autres… Nous, on l’occupe, on lutte pour l’égalité filles-garçons, la laïcité. Aujourd’hui on est à l’agonie, à l’asphyxie.” » Méfiant, mais toujours plein d’espoir, il attend avec impatience les « annonces » du gouvernement contre le communautarisme.

 
50 Nuances de Communautarisme

« Le fait pour un directeur d’établissement de dispenser un enseignement non conforme à l’instruction obligatoire est sanctionné tant par le Code pénal que par celui de l’éducation. » Dans sa circulaire du 10 janvier relative à la lutte contre le communautarisme, la garde des Sceaux cible clairement les écoles privées hors contrat. Le mot islam ne figure nulle part, mais ce sont bien les quelque 70 établissements confessionnels musulmans (une dizaine sont particulièrement surveillés selon le ministère de l’Éducation), les écoles coraniques clandestines et l’enseignement en ligne qui sont dans le collimateur des pouvoirs publics.

L’interdiction du voile à l’école en 2004 puis les polémiques sur les abécédaires de l’égalité en 2012 ont encouragé le développement de cet enseignement, qui reste malgré tout marginal par rapport aux 1 530 écoles hors contrat majoritairement aconfessionnelles (Montessori, Steiner) ou catholiques. « Il y a moins d’offres scolaires pour une petite fille musulmane qui ne veut pas manger de porc, par exemple, que pour les enfants d’autres religions », résume la sénatrice UC Nathalie Goulet, rapporteure de la mission sur l’organisation de l’islam en France.

Appliquée depuis septembre 2018, la loi Gatel est venue durcir les conditions d’ouverture de ces écoles, avec notamment un contrôle obligatoire dès la première année d’exercice. « À partir de quel moment faut-il considérer qu’on n’est plus dans le respect des valeurs de la République et que l’école fait courir un danger à ces élèves, voire à la société ? C’est parfois complexe à apprécier », témoigne Patrick Roumagnac, secrétaire général du Sien-Unsa, syndicat majoritaire des inspecteurs de l’Éducation nationale. Il poursuit : « Certains comportements peuvent nous alerter, comme un directeur qui serre la main des inspecteurs, mais pas celle des inspectrices. Et il y a des cas où ça ne fait pas de doute. Une école où l’on distingue deux catégories de personnes, les croyants et les mécréants, c’est inacceptable. Ça revient à enseigner la haine de l’autre… »

Selon le ministère de l’Éducation, plusieurs établissements confessionnels musulmans ont été fermés ces dernières années. Dont deux écoles clandestines à Marseille et une autre hors contrat à Échirolles (Isère), qualifiée de « salafiste » par le ministre Jean-Michel Blanquer. « Oui, la majorité des enseignantes étaient voilées ; oui, le Coran servait à apprendre l’arabe ; mais il y avait des drapeaux tricolores, des urnes pour élire les délégués de classe et même une scène de théâtre », s’étrangle encore l’avocat de l’école Philippe-Grenier, Michaël Bendavid. Mais l’État n’est pas parvenu à faire définitivement fermer l’école Al-Badr à Toulouse malgré l’emploi, un temps, de fichés S dans l’équipe et la personnalité controversée de son ex-directeur, l’imam Abdelfattah Rahhaoui, proche de la famille Merah.

« Ce ne sont pas forcément les écoles privées hors contrat qui nous inquiètent le plus, insiste le syndicaliste Patrick Roumagnac, mais l’enseignement à domicile. » On estime que cela concerne près de 30 000 enfants de 6 à 16 ans de toutes confessions.

50 Nuances de Communautarisme

2 UNIVERSITAIRES apportent leur éclairage sur l’emprise que peut exercer l’islamisme sur des musulmans en France.

- Bernard Rougier publie avec l’aide de ses étudiants Les Territoires conquis de l’islamisme (PUF, 360 pages, 23 euros).

Il y décrit les contours d’une minorité active qui s’est fixé pour but le contrôle des croyants en leur imposant les normes radicales de l’islam.

- Hugo Micheron, auteur du Jihadisme français, quartiers, Syrie, prisons (Gallimard, coll. « Esprits du monde », 406 pages, 22 euros), insiste sur le fait que l’islamisme est une idéologie qui s’est construite dans le temps en France.

Elle rassemble des militants, dont d’anciens membres des GIA algériens, et est déconnectée du phénomène des banlieues. Il cite l’exemple de deux villes voisines à la composition sociale équivalente : l’une a envoyé 80 volontaires en Syrie, l’autre ,aucun.

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