Et comme d’autres études, celle du Forum économique mondial constate que les fake news connaissent un trafic et un engagement sans précédent avec des implications financières globales.
Le Forum économique mondial classe la désinformation et la diffusion de fausses informations parmi les principaux risques pour l'économie mondiale. Et comme d'autres études, celle du Forum ...
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C’est dans ce cadre qu’un rapportréalisé par la société israélienne de cybersécurité CHEQ et l’Université de Baltimore, analyse l’impact des fake news sur l’économie mondiale. La désinformation et la diffusion d’informations volontairement manipulées se fait au détriment de secteurs majeurs tels que la santé, la politique, le commerce électronique, les médias ou les marchés boursiers. Les campagnes de désinformation impactent les campagnes électorales et touchent à la réputation des entreprises et institutions sur le Web.
Pour rappel, les fake news peuvent être définies comme : "la création et le partage délibérés d’informations fausses ou manipulées dans le but de tromper et d’induire le public en erreur, que ce soit pour lui causer du tort ou à des fins politiques, personnelles ou financières", selonun rapport sur la désinformation de la "House of Commons" du Royaume-Uni.
C’est justement le volet financier qui est analysé dans l’étude menée par l’économiste Roberto Cavazos de l’université de Baltimore. En dehors des enjeux politiques ou de l’impact sur les démocraties, elle analyse les coûts directs et indirects qui impactent globalement l'économie et erode le principe de confiance qui est à la base des économies de marché.
Dans cette publication, un exemple qui date de 2017 permet de se rendre compte de l’impact direct de ces fake news sur l’économie. Les chiffres donnent le vertige.
Perte de 51 milliards de dollars suite à une seule fake news
L’histoire se déroule en décembre 2017 en pleine enquête sur l’ingérence russe lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. ABC annonce alors que "le conseiller à la sécurité nationale, le lieutenant général Michael Flynn, témoignerait que Donald Trump lui avait donné l’ordre de contacter les responsables du gouvernement russe pendant la campagne électorale de 2016". Cela aurait ouvert la porte à une mise en accusation et à une crise de gouvernement dans la plus grande économie du monde.
Suite à cette fausse info, diffusée de 11h06 à 11h34,le S&P 500 (l’indice pondéré des 500 plus grandes sociétés américaines cotées en bourse) a chuté de 38 points. Multiplié par le nombre d’actions équivalentes du S&P, cela représente une perte de 341 milliards de dollars. Il s’est avéré après coup que ce "rapport choc" d’ABC était faux. La chaîne ABC ne s’est rétractée qu’après la fermeture de la bourse, et la perte a alors été réduite à 51 milliards de dollars.
Facture évaluée à 78 milliards de dollars par an
Globalement le marché de la fake news pèserait sur l’économie mondiale à hauteur de 78 milliards dont :
39 milliards de dollars en valeurs boursières
17 milliards de dollars à cause de la désinformation financière rien qu’aux États-Unis
9,54 milliards de dollars en protection de la réputation sur Internet
9 milliards de dollars à cause de la désinformation en matière de santé
3 milliards pour la sécurité des plateformes
400 millions de dollars en dépense "politique"
250 millions de dollars en protection des marques
400 millions de dollars pour la désinformation politique dans le monde
Selon l’étude donc, au moins 400 millions de dollars ont été dépenses pour la diffusion de fake news dans les campagnes politiques lors des dernières élections en Inde (140 millions de dollars en 2019), au Brésil (34 millions de dollars en 2018), au Royaume-uni (1 million de dollars), en France (586.000 euros), en Australie (828.000 dollars), au Kenya (20 millions de dollars), en Afrique du Sud (2,7 millions de dollars) ou au Mexique (642.000 dollars) par exemple.
Et les États-Unis ne sont pas en reste puisqu’une étude menée par l'’université de Princeton sur la consommation de fake news pendant la campagne américaine de 2016 a révélé que les fausses informations représentaient 2,6% de tous les articles d’actualité publiés lors de la fin de la dernière course à la présidence en 2016 remportée par Donald Trump.
Par conséquent, sur la base des volumes actuels et estimés de fausses nouvelles, l’étude révèle que 200 millions de dollars devraient être dépensés pour produire, diffuser et rendre virales des fake news lors de la prochaine élection présidentielle américaine en 2020.
Les coûts économiques de ces fausses informations menacent les démocraties mais aussi l’économie à travers des secteurs comme la santé, la finance ou la publicité.
Selon le rapport : "La diffusion de fausses nouvelles est répétée dans tous les pays et secteurs dans le monde.
Tant que le marché de la publicité incitera la production et la diffusion de fake news […] l’économie mondiale continuera à être exposée à de graves risques".
Même si cette étude ne peut donner qu’un aperçu de l’ampleur de l’épidémie qui touche les secteurs traditionnels et émergents des économies, l’étude estime que ce coût pourrait même atteindre les 100 milliards de dollars annuels. "Avec les progrès technologiques, et malgré des efforts de détection rapide, les risques et les coûts des fake news ne feront que croître". Une mise en garde sérieuse en guise de conclusion de l'étude.
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