Soeurs d'Armes et les Kurdes - Sisters in arms against Isis.
Déjà en 1937 " Soeurs d'Armes " etait le titre d'un film de guerre sur 2 femmes actives lors de la 1è guerre mondiale .
En 2019 la réalité est différente et tout aussi violente
Histoire de la lutte à mort contre Daech menée par une « brigade internationale » de femmes.
Quatre ans après que le massacre de ses amis, l’ancienne journaliste de Charlie châtiait, à l’image, les imposteurs de l’islam dévoyé.
en attendant
la sortie du film
en Octobre 2019
Cet article n'engage que moi,d'autant que je ne fais pas partie du " fan club " de Caroline Fourest qui, s'étant faite discrète en France depuis un moment , nous revient " bonifiée " ,après ses périgrinations .
Intéressé par la Géopolitique j'ai volontairement inclus des reportages réels qui mettent en
évidence qu'il ne s'agit pas d'un film de " science fiction " , ni de propagande , mais plutôt de réflexion, pour ceux d'occident ayant abandonné les Kurdes nous ayant débarrassés de Daech ( au moins géographiquement ) , tout comme on laissa tomber les Harkis en 1962, après " services rendus "
Et puis quelle belle leçon de FEMINISME constructif , face aux excitées hexagonales ,polarisées par le Tour de France , quand les vrais enjeux sont ailleurs, dont l'Islamisation " rampante "
Caroline Fourest ne veut provoquer personne.
« Mes dialogues, souligne-t-elle, sont pesés au trébuchet. »
Ils n’offensent ni les croyants ni les idéologues – sauf ceux de Daech, cela va sans dire.
Pour gommer la férocité des querelles entre les différentes factions kurdes, elle a décidé de mélanger leurs couleurs et leurs insignes de manière à inventer des pictogrammes baignés de consensus pour les costumes que porteront ses acteurs ou les bannières qu’ils brandiront.
« Je rassemblerai les Kurdes sous le même drapeau ! »
Caroline Fourest (@CarolineFourest) | Twitter
The latest Tweets from Caroline Fourest (@CarolineFourest). Filmmaker, Writer, Columnist at Marianne. Last book : " The Genius of Secularism ". Last film : " Sisters in Arms " (Metropolitan). Paris
C’est une vidéo, atroce, qui a déclenché son envie d’en découdre, caméra au poing.
Des djihadistes hilares y sont filmés faisant commerce de jeunes femmes yézidies kidnappées par l’État islamique en août 2014 dans la région de Sinjar, en Irak.
« Aujourd’hui, c’est jour de marché aux esclaves et chacun aura sa part. Qui veut vendre ? »
Ce sont les Kurdes qui en sont venus à bout avec l’appui de l’aviation américaine. L’assaut final est passé presque inaperçu en France.
Il s’est déroulé le 13 novembre 2015 alors que des attentats islamistes ensanglantaient les rues de Paris, neuf mois après ceux perpétrés à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes et dans les locaux de Charlie Hebdo.
Sinjar, épicentre de l’horreur puis de la résistance à la terreur. Lorsque Caroline Fourest décide de s’y rendre en juillet 2016, elle ne dort plus depuis des mois. Le souvenir de ses amis dessinateurs et journalistes assassinés par les frères Kouachi la hante.
les 2 photos avec commentaires en anglais ne sont pas une fiction, mais prises sur place
Sur le tournage du film de guerre féministe de Caroline Fourest
Personne ou presque ne le savait. Depuis trois ans, l'essayiste, admirée ou détestée pour ses combats contre l'extrême droite et l'islamisme, prépare un film féministe à grand spectacle sur ...
Tous les coproducteurs ou distributeurs la font lanterner, avant de lui signifier une fin de non-recevoir ou de lui proposer des sommes dérisoires.
Et pour cause ! Un second long-métrage, elle finit par le découvrir, se prépare sur le même sujet. Intitulé Les Filles du soleil...
« Il y a bien eu cent films sur le Vietnam », rétorque Fourest à ceux qui lui conseillent de jeter l’éponge.
Comme toujours, elle donne le change et continue à avancer.
Jusqu’au Kurdistan irakien.
La région est relativement calme et autonome depuis la chute de Saddam Hussein.
Caro’ arrive dans la capitale, Erbil, début juillet 2017, toujours en compagnie de Fiam’.
Non seulement, elle n’a pas l’intention d’abandonner son film mais elle veut le réaliser ici, à une centaine de kilomètres de Mossoul où résonnent encore les échos des derniers bombardements contre Daech.
Le président de l’Institut kurde de Paris, Kendal Nezan, l’a introduite auprès des autorités gouvernementales
French director's new film highlights Kurdish unity, female resistance against ISIS
French journalist Caroline Fourest's new feature film, about Kurdish female fighters, is set to be released in October. She told Kurdistan 24 in an exclusive interview that, as the writer and ...
https://www.kurdistan24.net/en/news/eeb9daf3-fbfc-439c-8a1e-9f7abfb3314b
La trahison de nos alliés kurdes annonce bien pire qu'un reniement. Une défaite. Malgré tout ce qui les différencie et souvent les oppose, les Kurdes de Syrie et d'Irak se sont battus contre Da...
https://carolinefourest.wordpress.com/2017/11/10/pour-les-kurdes/
À l’écran, les « sœurs de Caroline » sont kurdes mais aussi françaises, italiennes, israéliennes, américaines.
Elles prient selon la religion musulmane, juive, chrétienne ou ne croient en aucun dieu.
Engagées volontaires, toutes affrontent la barbarie djihadiste. « In a land of unthinkable brutality, a group of female warriors is winning the fight against Isis. »
« Dans un pays où règne une brutalité impensable, un groupe de femmes soldats remporte le combat contre l’État islamique. »
La phrase est en incrustation sur le teaser qui a été montré aux distributeurs.
La bande-annonce promet de l’action et du suspens.
« J’ai fait un film de guerre féministe. Plutôt nouveau, non ? » y lance Fourest, l’air bravache.
Sur le théâtre des opérations, ces combattantes n’ont rien à envier aux hommes.
Elles peuvent être leurs chefs.
Même les plus machistes ont fini par s’y résigner.
Pour aller au front, elles ont dû souvent s’émanciper de pères ou de frères, de traditions familiales, de « codes de l’honneur », de préceptes religieux.
Beaucoup d’entre elles, aussi, ont secouru les esclaves yézidies du Sinjar, et les ont par la suite formées au combat.
Ce sont elles, les modèles de Caroline Fourest, elles qui inspirent les personnages principaux de son scénario.
AlloCiné Réalisateurs Acteurs et actrices El Tounsi Youssef Douazou Scénario Scénariste Caroline Fourest Soundtrack Compositeur Mathieu Lamboley Equipe technique Directeur de la photographie ...
La Suédoise Dilan Gwyn, qui jouera la jeune Yézidie vendue à un chef djihadiste, est la fille d’un poète indépendantiste kurde de Turquie, Orhan Kotan, qui a connu les geôles d’Ankara avant de s’exiler à Stockholm.
À Paris, Kendal Nezan, le président de l’Institut, fin lettré et auteur d’un dictionnaire, valide les dialogues, jonglant entre les trois langues pratiquées par ses compatriotes (le kumandji, le zaza, le sorani).
« Je sers aussi de coach, me dit-il.
J’aide Amira Casar à trouver l’accent parfait. »
Hemin Anthony Chamon, qui dirige l’Association des Yézidis de France, prodigue, lui aussi, ses conseils.
« Caroline Fourest, assure-t-il aujourd’hui, n’a pas trahi notre cause.
Parmi tous ceux qui ont essayé de la raconter au cinéma, c’est même elle qui l’a le mieux comprise. »
Avec seulement un budget de 5,6 millions d’euros péniblement atteint grâce à une contribution de Canal + accordée à la dernière minute avec, en médiateur, Tarak Ben Ammar, le père de Jad.
Tout est calculé au centime près.
Cachets modestes pour les actrices, économies en tout genre.
Ainsi, les armes, factices, ont été offertes par Cybergun, spécialiste du « tir de loisir » et du paintball.
Dans les montagnes kurdes, la commandante Khatoon et son escouade féminine attendent les deux Françaises.
Celles-ci débarquent, par 50 °C à l’ombre, avec une caméra montée sur un drone acheté (« 1 000 euros ») sur leurs propres deniers.
Juchées sur l’un des vingt-sept blindés qu’un colonel des Peshmergas,
libérateurs de Mossoul, a fait venir en leur honneur, elles filment, tels deux généraux à la manœuvre, les chars dans le désert et les bataillons de combattantes.
À Paris, ces images iront, elles l’ont juré aux Kurdes, sur le banc de montage.
Promesse tenue : dans Sœurs d’armes, vous pourrez apercevoir, en regardant bien, la commandante Khatoon et ses camarades.
Elles marchent fièrement, vivante incarnation de la sororité triomphante.
Women warriors: story of Khatoon Khider and her Daughters of the Sun
Long before Khatoon Khider took up a gun, she became famous for singing about another woman who went to war, a tragic heroine who followed her lover into battle in disguise. And she wondered even ...
https://www.theguardian.com/world/2017/feb/12/women-warriors-khatoon-khider-yazidi-isis-battle-iraq
fevrier 2017
Khatoon Ali Kheder est la commandante de l'unité militaire féminine yézidie des Peshmergas (autrement nommée " l'unité du Mont Sinjar "). Appelée à diriger cette unité particulièrement sym...
After more than twenty years fighting with words and images, nearly 19 books, 21 documentaries and a short film, I decided to write a new page: to make my first feature film. It took three years to...
https://carolinefourestenglish.wordpress.com/2019/03/03/waiting-sisters-in-arms/
Why isn't Hollywood coming to Kurdistan?
As is often the case with war and political upheaval in troubled zones involving the West in one way or another, Hollywood is quick to explore commercially oriented filming possibilities in Iraq and
Iraqi forces seize territory from Kurds in independence dispute
Iraqi forces clashed with Kurdish fighters Monday near the disputed city of Kirkuk, seizing a key military base and other territory in a major operation sparked by a controversial independence ...
https://www.pri.org/stories/2017-10-16/iraqi-forces-seize-territory-kurds-independence-dispute
octobre 2017