Depuis l'été 2018, le géant russe Gazprom s'affaire à poser les premiers tuyaux de ce gazoduc de 1.230 kilomètres qui reliera la Russie à l'Allemagne via les eaux de la Baltique.
Ce projet à 9,5 milliards d'euros doit doubler, d'ici fin 2019, les capacités de son grand frère Nord Stream 1, inauguré il y a huit ans.
Pourtant, ce chantier-phare du Kremlin continue de susciter de vives tensions avec l'Ouest.
Menaçants, les Etats-Unis parlent d'en faire la cible de leurs nouvelles sanctions contre Moscou.
Hésitante et divisée, l'Union européenne juge le projet « non prioritaire ».Paris se tait mais Berlin le défend avec enthousiasme. Autour de la Pologne, plusieurs pays de l'Est se braquent, citant préoccupations environnementales et inquiétudes sur la pérennité du transit par l'Ukraine.
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Les ambassadeurs des pays de l’UE ont donné vendredi 8 /2/19 mandat à la présidence du Conseil pour entamer des négociations avec le Parlement européen sur une modification de la directive sur le gaz.
Un premier trilogue devrait se tenir dès le 12 février. Les nouvelles règles visent à étendre l’application des règles du marché unique de l’énergie aux gazoducs à destination et en provenance de pays tiers. Des dérogations pourront être accordées à certaines conditions pour les gazoducs existants.
Après avoir joué quelques heures à se faire peur, la France et l’Allemagne ont trouvé vendredi un accord sur la révision de la directive européenne sur le gaz naturel, avalisé dans la foulée par les autres pays de l’UE. Les négociations vont maintenant pouvoir commencer « en trilogue » avec le Parlement européen, qui a adopté sa position en mars 2018, et avec la Commission, qui avait présenté sa proposition en novembre 2017. « L’objectif et de parachever et de clarifier la directive », explique une porte-parole de l’exécutif européen.
A première vue, le dossier est hautement technique. Il s’agit d’inclure dans le champ de la législation européenne les eaux territoriales des Etats membres et donc les terminaux off-shore qui relient l’UE et les pays tiers. A l’avenir, tous les gazoducs en provenance ou en direction d’un pays tiers devront donc respecter les règles définies dans le « troisième paquet énergie », à savoir : une séparation entre les activités de fournisseur et de gestionnaire des réseaux d’approvisionnement ; la transparence sur les prix ; le droit pour tous les pays européens d’accéder aux réseaux. Le tout sous la surveillance de la Commission.
Mais, et c’est là que l’affaire devienthautement politique, ces nouvelles règles s’appliqueront notamment au projet de pipeline « Nord Stream 2 », conçu pour relier sur plus de 1200 kilomètres la Russie à l’Allemagne à travers la mer Baltique. Actuellement, ce sont les Etats membres impliqués qui se chargent de négocier la mise en place du projet et leur conformité aux règles européennes. Avec ces nouveaux critères, la Commission aura un droit de regard beaucoup plus important, concernant notamment la séparation des activités.
Or, dans sa forme actuelle,le gazoducdétenu par la compagnie d’Etat russeGazpromn’est pas conforme à la législation européenne. « C’est un sujet très important pour l’Allemagne et pour les autres pays dont les entreprises sont partie prenante du projetNord Stream 2, comme les Pays-Bas, la Belgique et l’Autriche », explique une source diplomatique européenne. Vienne, qui assurait au deuxième semestre la présidence tournante de l’UE, avait d’ailleurs pris soin de ne pas mettre le sujet à l’agenda, avec la bénédiction de Berlin, qui n’avait aucune envie que les choses avancent et mettait en avant des arguments de sécurité juridique et de transferts de compétences.
Mais les choses ont changé avec la Roumanie, qui a repris le flambeau le 1er janvier ; de nombreux Etats membres, dont la Pologne, les Baltes, la Slovaquie, le Danemark et le Royaume-Uni ont insisté pour que le sujet soit relancé. Ces pays estiment en effet que le projet de gazoduc fait peser des risques sur lasécurité d’approvisionnementde l’Union européenne car il renforce la dépendance énergétique à l’égard de la Russie. « Selon eux, Gazprom pourrait arrêter le transit de gaz par l’Ukraine et mettre sous pression le marché européen », explique un bon connaisseur du dossier. L’argument, partagé par la quasi-totalité des Etats membres, est également stratégique : selon ces détracteurs, le projet risque de priver l’Ukraine du revenu lié au transit du gaz russe sur son territoire.
« La France compte soutenir l’adoption d’une telle directive. Les travaux se poursuivent avec nos partenaires, en particulier avec l’Allemagne, sur les modifications qui pourraient être apportées au texte », avait déclaré jeudi la porte-parole du quai d’Orsay. Compte tenu de l’importance et de la sensibilité du sujet en Allemagne, qui en attend un bénéfice économique important, Paris s’était jusqu’à présent gardée de soutenir publiquement la proposition ; mais l’accélération du processus l’a contrainte à sortir du bois.
Les négociations de ces dernières heures ont permis à la dernière minute aux deux partenaires de définir une proposition commune. Angela Merkel a pris soin de l’annoncer en personne, et une source à l’Elysée, citée par Reuters, a affirmé qu’il s’agissait d’un bon accord qui assurait la souveraineté de l’Europe en matière d’approvisionnement en énergie. Les deux pays sont convenus d’apporter des clarifications aux modalités d’application du droit européen aux gazoducs externes, concernant notamment d’éventuelles demandes de dérogation.
Vivement critiqué par les Etats-Unis, qui y voient la confirmation de la main mise russe sur l’Allemagne, le projet Nord Stream 2 est financé pour moitié par le russe Gazprom, avec une participation du français Engie, des allemands Uniper et Wintershall, de l’autrichien OMV et de l’anglo-néerlandais Shell, à hauteur chacun de 10 %. Quelque 300 kilomètres ont à ce jour été construits et la fin des travaux est prévue pour 2020. Le futur gazoduc permettra de doubler les capacités de Nord Stream 1, inauguré en 2011 et qui est devenu la principale voie d’approvisionnement du gaz russe vers l’UE.
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Le projet Nord Stream 2, chapoté par le Russe Gazprom, se fait en collaboration avec plusieurs entreprises européennes, dont le groupe français Engie.
Les autorités allemandes ont réagi, parlant de chantage, et estimant qu'une lettre d'ambassade n'était pas un canal diplomatique approprié.
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En 2011 : La Russie fait "coup double" en lançant son projet de gazoduc Nord Stream. Elle s'ouvre un accès direct à l'Europe occidentale, et elle évite par la même occasion les problèmes récurrents avec sa voisine, l'Ukraine. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine n'a d'ailleurs pas caché sa joie lors de l'inauguration ce mardi, en tombant dans les bras de Gerhard Schröder, l'ex-chancelier allemand qui préside désormais le consortium Nord Stream.
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