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Knock on Wood

#UE , le Vaccin ,les soignants et Big Pharma

4 Avril 2021 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Sciences & Techniques

En France le contexte de Défiance n'est pas tombé du ciel,mais d'une communication gouvernementale incohérente ,enfumant les français tout en les infantilisant 

L'arrogance des " experts auto-proclamés " ayant pollué les plateaux TV a entrainé un " efet boomerang " : 

la CONFIANCE se mérite , alors certains récoltent ce qu'ils ont semé d'autant que la France n'a pas brillé dans sa RECHERCHE d'un Vaccin .

Aussi , une fois marginalisés les "AntiVax " , ces Vaccins venus de loin,repassés par les technocrates de Bruxelles ont semé le doute ou tout du moins des réactions .

Ce manque d'organisation et de transparence , a amené cette semaine l'Autriche et le Danemark a envoyer une délégation en Israel , mettant en évidence l'inefficacité de l'Europe, cette UE voulant tout régenter, mais ayant alourdi les circuits 

#UE , le Vaccin ,les soignants et Big Pharma

 

Les faits -

« J’invite solennellement » les soignants des hôpitaux et des maisons de retraite à se faire vacciner « très rapidement » contre la Covid-19, a déclaré Jean Castex jeudi soir. Par ailleurs, les médecins libéraux sont 33 000 à s’être portés volontaires pour vacciner la semaine prochaine dans leurs cabinets et 765 000 nouvelles doses d’AstraZeneca ont été commandées.

Aide-soignante de 52 ans, Nathalie Do Carmo a « attrapé » le virus, n’a aucune envie de retenter l’expérience mais ne se fera pas vacciner pour autant. L’auxiliaire puéricultrice de l’hôpital marseillais de la Timone (Bouches-du-Rhône) « n’a pas confiance ». Ni en « Big pharma, qui parle d’argent plutôt que de santé », ni en l’Etat, qui « donne des ordres et des contrordres ». « Un jour ou l’autre, il faudra bien que j’y passe, mais en l’état, je n’ai pas assez d’informations et de recul pour franchir le pas », avoue-t-elle.

Nathalie Do Carmo n’est pas la seule aide-soignante à faire gonfler les statistiques du ministère de la Santé sur les anti-AstraZeneca, produit qui traîne comme un boulet sa mauvaise réputation depuis qu’il est accessible aux soignants (de moins de 65 ans, puis sans limite d’âge à partir d’avril), le 18 janvier en centres de santé, et au grand public, le 25 février dans les cabinets médicaux.

 

Santé publique France a comptabilisé, au 2 mars, 200 000 soignants vaccinés en Ehpad et en unités de soins de longue durée, soit 42% seulement des effectifs. Hors Covid, les soignants ne sont déjà pas les premiers adeptes de la piqûre. A l’hiver 2018-2019, la couverture vaccinale antigrippale des professionnels de santé a été estimée chez les médecins, infirmiers et aides-soignants respectivement à 72,2%, 35,9% et 20,9%.

Risque nosocomial. Cette défiance agace au plus haut sommet de l’Etat, au point qu’Emmanuel Macron considère l’option de l’obligation vaccinale avec grand sérieux. Le locataire de l’Elysée sait qu’avec la Covid, le risque d’infection nosocomiale est significatif : près de 27 000 patients ont attrapé le coronavirus à l’hôpital entre janvier 2020 et février 2021. Santé publique France recense 186 décès avec un lien direct entre le lieu du soin et l’infection.

 

 

A l’hôpital, le rejet du vaccin fait son lit dans le fossé entre les soignants et ceux qui les dirigent, que ce soit les managers d’établissement ou « Paris ». « Quand une direction organise la vaccination le vendredi pour que, si effets secondaires il y a, ce soit à la maison et au lit plutôt que dans les services, ça ne donne pas envie. Les soignants se sentent déconsidérés », analyse Ludovic Benabes, aide-soignant de 39 ans à Lorient (Morbihan) et représentant CGT. Lui n’ira pas se faire vacciner, par « pragmatisme » : « le taux de mortalité du virus n’est que de 0,05% et le taux de guérison de 99,95% », indique-t-il, citant des chiffres réfutés par l’OMS, moins tranchée dans son raisonnement par manque de données fiables et d’antériorité.

Infirmière à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), Noémie Banes confirme que la « perte de confiance et le manque de moyens de protection simples » (gants, blouses) pendant la première vague ont écœuré les professionnels de santé, qui ne veulent plus entendre parler de l’Etat. « Contrairement à ce que l’ont dit, les soignants ne sont pas contre la vaccination mais contre cette vaccination », argumente la jeune femme de 35 ans, sur liste d’attente pour aller se faire piquer.

Le manque d’informations sur la capacité du vaccin à tuer dans l’œuf l’infection par le virus et sa diffusion dans la population joue aussi. Qui plus est, les effets secondaires d’AstraZeneca, qui touchent les personnes de 34 ans en moyenne, sont davantage spectaculaires chez les jeunes femmes, ce qui, pour les infirmières et aides-soignantes, professions féminisées à près de 90%, n’est guère vendeur.

Procès d’intention. Si les soignants ont davantage le réflexe que la population générale de faire appel à la science pour justifier leur refus vaccinal, « cela reste un choix individuel fondé sur des raisons multiples, prévient Guillaume Gontard, 32 ans, président de la Fédération nationale des aides-soignants et remplaçant à Montpellier (Hérault). On n’est pas contre le vaccin parce qu’on est aide-soignant ».

Reste le cas très particulier des médecins. Prescripteurs, piqueurs, avec une cote de confiance monstre auprès de leurs patients. D’après les chiffres de l’Assurance-maladie, 67% d’entre eux ont reçu au moins une première injection contre la Covid. Insuffisant ? Le Dr Patrick Bouet, président du conseil national de l’Ordre des médecins, alerte sur les « procès d’intention ». « Il n’y a aucune réticence du corps médical à vacciner, seuls des individus sont contre », insiste-t-il.

Le généraliste de Villemomble (Seine-Saint-Denis)
relative ce pourcentage de 67 % au regard des contraintes d’agenda des professionnels et de la restriction par l’âge dans l’accès à la vaccination. Il rappelle enfin les spécificités du médecin, ce « malade particulier » qui s’automédique et n’a pas de médecin traitant autre que lui-même. « Pour la grippe, on se fait la prescription, on se pique ou on se fait piquer par un confrère », témoigne-t-il. Passant ainsi sous les radars comptables de l’assurance-maladie.

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