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Knock on Wood

l’alternative aux tests sur animaux.

9 Mars 2019 , Rédigé par Ipsus Publié dans #Dans L'AIR DU TEMPS, #Sciences & Techniques

 Pro Anima (du latin " Pour la Vie, le Souffle ") est avant tout un comité scientifique.

L'association est libre de toute sujétion politique, philosophique, confessionnelle ou autre.

Pro Anima se propose de valoriser les progrès scientifiques participant à une recherche hors expérimentation animale. À partir de considérations scientifiques et logiques en premier lieu, Pro Anima a identifié de longue date le recours aux modèles animaux, pour l'évaluation de la toxicité chez l'homme ou pour la recherche biomédicale, comme une cause de dysfonctionnements de notre recherche.

Pro Anima un postulat pionnier.

Dès sa création, Pro Anima a apporté la preuve rigoureuse qu'aucune espèce ne pouvait être prise comme modèle biologique fiable pour une autre. De ce fait, le recours au modèle animal est non seulement inutile, il est dangereux et n'empêche pas la mort prématurée de centaines de milliers de citoyens de l'Union Européenne

le biologiste cellulaire Christophe Furger , chercheur au sein de l’unité toulousaine du CNRS et le biophysicien Jean-François Tocanne ont développé pendant près de 10 ans un test de toxicité aiguë sur cellules humaines, fondé sur la lumière, baptisé LUCS (pour Light Up Cell System) exploite le principe de la fluorescence . 

Les données obtenues ont prouvé que leur technologie était plus fiable, moins chère et beaucoup plus rapide à réaliser que le test sur rongeur, obligatoire pour diagnostiquer la dangerosité d’une substance chimique.

Cette alternative fait l’objet d’une procédure de validation, baptisée Valitox.

 

OPECST : Audition publique sur l’utilisation des animaux en recherche et les alternatives à l’expérimentation animale - Jeudi 17 janvier 2019 : voir video,ci-après 

Les parlementaires ont fait jeudi 17.1.2019 le point sur l’utilisation des animaux en laboratoire pour la recherche médicale. Si la majorité des scientifiques auditionnés plaide pour maintenir ces tests, l'heure est toutefois à leur rationalisation et à leur limitation, alors que l'émergence de modèles informatiques capables de remplacer l'expérimentation "in vivo" reste une alternative coûteuse.

Traite-t-on les animaux de laboratoire aujourd'hui comme hier ? Face aux députés, Hélène Combrisson rappelle qu'"on n'euthanasie plus les rats en leur frappant le cou sur le bord de l'évier et en les saignant". La présidente de la commission nationale d’expérimentation animale estime même que la jeune génération, qui suit des formations éthiques avant de pratiquer des tests, est, "à l'image du reste de la société, plus sensible à ces questions qu'il y a trente ans".

L'utilisation de souris, poissons et lapins, les espèces les plus testées, resterait toutefois indispensable au progrès de la science, selon un panel de scientifiques réunis par le député Cédric Villani (LaREM) et le sénateur Gérard Longuet (LR) à l'Assemblée nationale. "Il n'est pas concevable de supprimer l'expérimentation animale à moyen terme", tranche Georges Chapouthier, directeur de recherche au CNRS. Une position appuyée par Nicolas Dudoignon, responsable de la politique de protection animale chez Sanofi : "Bien que des méthodes non-animales existent, leurs performances n'égalent pas celles qu'on peut attendre des essais sur les animaux", assure-t-il.

Seule voix vraiment discordante, celle du vétérinaire André Ménache, par ailleurs porte-parole de l'association Pro Anima. Il réclame la création d'une commission d'enquête parlementaire, qui pourrait selon lui faire la lumière sur la "validité" scientifique même des protocoles de tests sur les animaux. Le scientifique déplore d'ailleurs certaines aberrations :

Autre point à mettre au crédit de la législation, il est interdit en Europe de pratiquer des tests sur les animaux pour les cosmétiques depuis 2013, et d'importer de tels produits qui ne respecteraient pas cette règle depuis 2016.

l’alternative aux tests sur animaux.
Des alternatives encore coûteuses

Seule la recherche médicale est donc autorisée. Celle-ci reste encore très consommatrice d'animaux, puisque 1 918 481 bêtes ont été utilisés en France en 2016. Un chiffre qui ne comprend pas les animaux tués pour des prélèvements ou ceux sous forme larvaire ou embryonnaire.

Il existe pourtant des alternatives aux tests sur le vivant, dits in vivo. Les cultures de cellules in vitro en font partie. Par exemple, aux États-Unis, les recherches animales sur la toxine botulique - plus connu sous son appellation commerciale botox - ont cessé aux États-Unis en 2011 sous la pression de l'opinion publique, au profit de la culture de cellules humaines en laboratoire.

Enfin, les recherches in silico sont parmi les plus prometteuses. Grâce à la création de modèles informatiques pointus, les scientifiques espèrent simuler l'évolution d'une pathologie ou l'action d'une molécule.

 Georges Chapouthier souligne que la Fondation droit Animal, éthique et sciences, dont il est membre, récompense tous les deux ans les projets qui proposent des modèles alternatifs aux animaux : "C'est une fondation privée, on peut regretter peut-être que les pouvoirs publics n'en fassent pas autant".

l’alternative aux tests sur animaux.
l’alternative aux tests sur animaux.

Comprendre REACH

REACH est un règlement de l'Union européenne adopté pour mieux protéger la santé humaine et l'environnement contre les risques liés aux substances chimiques, tout en favorisant la compétitivité de l'industrie chimique de l'UE. Il encourage également des méthodes alternatives pour l'évaluation des dangers liés aux substances afin de réduire le nombre d'essais sur animaux. 

En principe, le règlement REACH s'applique à toutes les substances chimiques: celles qui sont employées dans les processus industriels, mais également celles qui le sont dans notre vie de tous les jours, par exemple dans les produits de nettoyage, les peintures et des articles tels que les vêtements, les meubles et les appareils électriques. Ce règlement a donc un impact sur la plupart des entreprises de l'UE.

Le règlement REACH impute la charge de la preuve aux entreprises. Pour l'appliquer, les entreprises doivent identifier et gérer les risques liés aux substances qu'elles fabriquent et commercialisent dans l'UE. Elles doivent montrer à l'ECHA comment la substance peut être utilisée en toute sécurité et communiquer les mesures de gestion des risques aux utilisateurs.

Si les risques ne peuvent être gérés, les autorités peuvent restreindre l'utilisation des substances de plusieurs manières. Sur le long terme, les substances les plus dangereuses doivent être remplacées par des substances qui le sont moins.

REACH est l'acronyme de «Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals» (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques). Le règlement est entré en vigueur le 1er juin 2007.

l’alternative aux tests sur animaux.

Le site, créé en décembre 2018, explique «développer» du foie gras «à partir de cellules naturelles de canard, sans qu’aucun animal ne soit maltraité».

Grâce à des rubriques du type «notre savoir-faire» qui explique au présent comment serait conçu ce foie gras moléculaire

 Mais cela ne signifie pas pour autant que vous pouvez commander votre foie gras dès aujourd’hui.

Il s’agit en réalité d’un projet en cours de développement.

On en retrouve sa trace sur le site du Genopole d’Evry, un site regroupant plusieurs entreprises et laboratoires de recherche en génomique, génétique et biotechnologies. Et notamment un incubateur de startups. C’est là qu’est développé ce projet, co-fondé par trois jeunes chercheurs et étudiants en biologie et un chef de projet marketing. Ils sont accueillis par cet incubateur pour un an, depuis cet automne.

https://t.co/Eks2zphPXA

L’idée est d’appliquer la technologie Lucs/Valitox développée par AOP à des modèles de tissus humains bio-imprimés par Poietis.

Si cette preuve de concept apporte des résultats concluants, nous pourrions soumettre cette nouvelle génération de modèles in vitro pour validation à l’ECVAM (European Center for Validation Alternative Methods) et donc participer activement à l’alternative aux tests sur animaux.

Il s’agit donc d’une adaptation du protocole de bio impression de tissus humains (Poieskin) à la technologie Lucs/Valitox.

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